Par Pascal Leurquin - Chef d'entreprise belge
<p><p><p>Sans titre</p></p></p>
C'est Pâques, l'époque de la chasse aux œufs.
Cette année, la mienne aura été un peu particulière…
En effet, je viens de passer 3 jours à l'est de Bruxelles, en Roumanie plus précisément, pour un petit voyage business express. Objectif : explorer les possibilités et les opportunités d'affaires de cet ancien pays de l'est, sur la route de l'intégration économique européenne. La Roumanie fait en effet partie d'un des prochains wagons qui s'accrochera au train de la construction de la grande Europe dans les années à venir…
Premières impressions très positives. Il faut dire que le voyage avait été particulièrement bien préparé. Nous sommes passé par l'intermédiaire de Crina, une roumaine établie en Belgique depuis des années, et qui a monté une boîte dont la vocation est de faciliter les démarches des entrepreneurs belges qui souhaitent investir en Roumanie. Elle collabore aussi avec une juriste sur place afin d'offrir le relais juridique indispensable à la conduite des projets. Cette petite équipe roumaine nous a guidé dans notre escapade à la rencontre d'un peuple chaleureux et accueillant, ouvert, et souvent polyglotte.
J'ai véritablement été surpris par le nombre de personnes s'exprimant quasi-couramment en français ou en anglais.
En ce qui concerne le business, un mot me vient à l'esprit : efficacité.
Les attraits du pays pour les entrepreneurs étrangers ne manquent pas.
La souplesse de l'administration permettrait même d'y créer une
entreprise en une semaine, et avec un capital assez restreint. Les
systèmes belge ou français pourraient en prendre un peu de graine…
Par contre, le retard technologique semble gigantesque. Je suis allé en Roumanie avec deux objectifs précis : faire le tour du marché local de l'imprimerie, et étudier les possibilités d'implantation d'une entreprise prestataire de services. Dans ce cadre, j'ai eu l'occasion de rencontrer des imprimeurs roumains, et de visiter leurs installations. Le parc machines date en moyenne de 20 ou 25 ans ! Les techniques, en rapport à nos besoins occidentaux, accusent un retard énorme. Et le concept de productivité leur est totalement étranger… Leur seul soucis est de parvenir à produire !
Mais tout cela ne demande qu'à évoluer. Leurs capacités et leur philosophie de production répondaient peut-être favorablement aux besoins du système communiste, mais l'arrivée de la société de consommation va immanquablement bouleverser la donne. Les empires occidentaux de la grande distribution frappent déjà vigoureusement à la porte ; et il vont amener avec eux un besoin croissant d'imprimés publicitaires. La presse ne manquera pas non plus l'opportunité " d'offrir " aux Roumains les beautés des magazines…
Bref, sans trop faire preuve de manichéisme, la Roumanie et les entreprises roumaines s'apprêtent à vivre -dans certains secteurs- un transfert express de la révolution industrielle au 21ième siècle. Les opportunités commerciales apparaissent donc clairement à deux niveaux : externe, mais aussi interne. Externe, tout d'abord, car les conditions économiques favoriseront très certainement l'implantation d'entreprises étrangères qui se concentreront sur des marchés d'exportation. Interne, ensuite, car le pays doit aussi combler ses besoins intérieurs.
Et ceci l'oppose d'une manière évidente à la Slovaquie, qui entrera quant à elle dans la famille européenne le 1er mai prochain. Je m'y été rendu il y quelques mois pour les mêmes raisons : mission d'exploration et de reconnaissance. Son atout majeur: favoriser l'implantation d'entreprises destinées à l'exportation en proposant des conditions plus souples et plus favorables qu'en Europe de l'ouest.
Après ces deux petites excursions à l'est, je reste personnellement convaincu que ces territoires ont beaucoup à offrir aux entrepreneurs que nous sommes. Et vice-versa. Les opportunités d'affaires ne manquent pas. Et pour nous, pionniers, ils ressemblent presque à l'un derniers eldorados économiques européens…
Visite business en Roumanie: la suite...
Il y a plus ou moins 18 mois, je publiais sur ce blog une note relative à un voyage d’affaires en Roumanie. Ce voyage précédait une autre visite que j’allais effectuer quelques mois plus tard en Slovaquie. Objectif : découvrir les marchés et évaluer les opportunités de développement dans les pays de l’ancien « bloc de l’est ».
Je suis très récemment retourné en Roumanie car nous avons le projet d’y développer une activité à moyen terme. Après 18 mois, un constat s’impose : la volonté de s’ouvrir aux capitaux étrangers est toujours aussi présente et le pays fait preuve d’un dynamisme économique flagrant. L’esprit d’entreprise commence véritablement à s’ancrer dans la culture. Par contre, les démarches administratives doivent encore être facilitées : créer une entreprise là-bas est un petit cauchemar... Heureusement, tout comme lors de notre dernière visite, nous avons fait appel à Crina, une Roumaine établie de longue date en Belgique et qui a monté une boîte (Thesa) dont la vocation est d’aider les entrepreneurs belges qui souhaitent investir en Roumanie. Sans cet intermédiaire, nos démarches seraient peut-être d’insurmontables obstacles...
Les moyens de communication posent également quelques problèmes... A vrai dire, ils ne sont encore que balbutiements... Les autoroutes n’existent pas et –pour nous, occidentaux- circuler sur le réseau des nationales est quasi suicidaire ! Il ne nous est en effet plus très familier de cohabiter sur la voie publique avec bœufs et charrues...
Ceci dit, la Roumanie n’a pas le monopole des moyens de communication problématiques. J’en connais un autre qui n’a rien à lui envier : les Pays-Bas ! Petite anecdote... La route pour rejoindre Piatra en Roumanie depuis Bruxelles a quelques accents de chemin de croix. Pour commencer : une heure de route de Bruxelles à l’aéroport de Maastricht -aux Pays-Bas, justement-. Ensuite, embarquement pour le vol à destination de Bucarest, la capitale. Enfin, 350km de nationales en voiture de location... Et ce, sans compter les détours obligés pour contourner les ponts rendus impraticables suite aux inondations. Bref, que du bonheur.
Mais pour le retour, c’est encore autre chose... Car l’aéroport hollandais réservait une petite surprise au candide voyageur que je suis ! Son organisation dans la gestion des entrées dans l’espace européen a quelque chose d’assez unique... Tous ceux qui ont un jour débarqué dans un aéroport de l’Union savent qu’il y a au minimum deux files d’attente et deux portes d’entrée pour le contrôle aux frontières. La première pour les ressortissants européens, la seconde pour les non ressortissants. C’est le b.a.-ba d’une organisation efficace et intelligente. Et bien, force est de constater que les autorités aéroportuaires de Maastricht ne partagent pas ce point de vue : il n’y a là-bas aucune différence entre les portes de contrôle aux frontières. Sachant, qu’un vol comme celui que j’empruntais transporte quelque 80% de Roumains, et que le détail des formalités administratives qu’on leur réclame prend au moins 5 à 10 minutes de contrôle, faîtes le compte ! Alors que les ressortissants européens n’ont qu’un simple passeport à présenter, les Roumains eux, doivent justifier : d’un passeport en règle, d’un billet de transport aller-retour, et d’assez de liquidités en poche pour prouver qu’ils peuvent facilement subvenir à leurs besoins durant le temps qu’ils passeront dans l’U.E. Après des heures et des heures de pénible voyage, je me suis donc retrouvé coincé au bout d’une file entière de personnes qui présentaient tous leurs billets de banque à une équipe de douaniers. Avec qui, je vous l’assure, il ne sert à rien d’essayer de négocier. Ils sont tous parfaitement conscients de l’absurdité de la situation, mais les ordres viennent d’en haut. Au fond, je ne leur en veux pas ! Ils n’y sont pour rien. Mais il y a quand même quelqu’un –tout en haut de la pyramide- pour qui le bon sens le plus élémentaire ne semble rien vouloir dire du tout !
Cette petite mésaventure m’a d’ailleurs fait penser à tous ceux qui critiquent, d’un air hautain, le sens de l’organisation dans les pays de l’est... Peut-être serait-il bon de leur rappeler qu’il ne faut pas aller si loin pour côtoyer l’absurde. Maastricht, ça suffit !
Je m'appelle Veronique et je suis etudiante en droit et economie. J'offre des services a des francophones desirant investir, delocaliser ou entreprendre en Roumanie. Je pourrais rechercher des fournisseurs/clients/associes roumains aussi que de m'occuper de la suivi de vos contracts avec des partenaires roumains. Egalement je pourrais vous accompagner et traduire lors de vos RDVs d'affaires avec des eventuels partenaires. Aussi je pourrais m'occuper de toute la logistique durant votre sejour en Roumanie (hebergement, transport etc). Venez entreprendre en Roumanie! Ne loupez pas cette unique opportunite! Cordialement,
_________________
Veronique
http://roumanie.xhost.ro
http://roumanie.site.voila.fr
Rédigé par : DRUTA Veronica | 21 juillet 2006 à 10:26
ouvrir une ste en Roumanie
Rédigé par : pecqueur patrick | 12 novembre 2006 à 11:06
ouvrir une société en roumanie
Aide.
Rédigé par : pecqueur | 12 novembre 2006 à 11:08
Ouvrir une société en Roumanie pendant 6 ans.
Ostéopathe D.O, je souhaiterais ouvrir un centre de relaxation et de soins paramédicaux en Roumanie afin d'y financer un cursus médical personnel en parallèle (ce qui me permettra de devenir formateur dans ma branche).
Je maîtrise la langue roumaine mais je n connais pas le droit local du travail.
Rédigé par : postural64 | 10 août 2009 à 16:59
Existe -il encore des possibilités d'entreprendre en Roumanie si oui comment y arrivé? telle est mon inquiétude!
Rédigé par : Constantin HOUEDENOU | 21 avril 2011 à 17:57
Peut -il avoir des opportunités d'affaires entre le Bénin et la Roumanie.
Rédigé par : Constantin HOUEDENOU | 21 avril 2011 à 18:01
There's definately a great deal to learn about this subject. I love all of the points you made.
Rédigé par : Micah Moctezuma | 04 février 2013 à 06:33
Opportunités d'affaires en Roumanie ou simplement un voyage touristique aux racines d’Europe ?
Je m’appelle Valentin et je peux vous connecter à la réalité roumaine l’année de 2015 ! Possédant un Bac + 4 en Economie (ASE Bucarest) et Bac + 5 en Management de l’entreprise (Université d’Auvergne Clermont) je reste à votre disposition pour vous aider créer des entreprises (avec des conseils de fiscalité bien sûr), trouver des fabricants industriels et fournisseurs, et négocier à votre place pour vous faire gagner du temps et de l’argent !
Valentin : +40 763 020 921 (tarif standard intracommunautaire).
Mon site : https://traducteurfrancaisroumain.wordpress.com/
Rédigé par : D | 07 septembre 2015 à 19:23
Pour les meilleurs conseils et pour avoir un service complet de création société en Roumanie visitez : https://traducteurfrancaisroumain.wordpress.com/2014/09/03/creation-societe-roumanie/
Rédigé par : Valentin Roumanie | 06 avril 2017 à 11:24