Par Marc Traverson (contributeur) - Coach et consultant - Troisième Voie
Voici quelques extraits d'une conférence donnée au Centre des Jeunes Dirigeants, à Paris.
Si l’on se demande, avec un peu d’inquiétude si les dirigeants peuvent être zen, c’est semble-t-il qu’il y a qq raisons d’en douter.
Alors, un dirigeant est-il forcément stressé ? Selon certaines études, le stress est directement proportionnel au degré de responsabilité.
On a vu qu’il y a plein de raisons d’être stressé, et d’autres encore, quand on est en responsabilité. (et cela qq soit le niveau des responsabilités – ce n’est pas le réel qui nous stresse c’est la représentation que l’on en a).
Savoir qu’on a plein de raisons d’être stressés, c’est important, pour savoir ce que l’on doit éviter – le stress, cet ennemi intérieur déclenché par des circonstances extérieures.
Le stress maladie
Le stress est souvent défini comme la maladie professionnelle de l’époque – l’ennemi public numéro un de l’homme et de la femme au travail. C’est la maladie de la pression.
Je dis bien maladie. Il ne faut pas s’y tromper, le stress, du latin stringere, serrer, étreindre, fait référence à des mécanismes physiologiques bien identifiés.
Le stress, ce n’est pas une vue de l’esprit, ni simplement de l’angoisse ou de l’anxiété, mais qq chose de tout à fait concret. Qui met en jeu des neuromédiateurs, des mécanismes hormonaux, l’adrénaline, le cortisol, je n’insiste pas, mais c’est une dimension majeure. Il s’agit d’une réponse de l’organisme à des modifications de l’environnement. D’un mécanisme d’adaptation, qui peut, dans les cas pathologiques, épuiser les défenses de l’organisme.
L’impasse
En un mot, ce qui cause le stress, c’est le fait d'être coincé. Une situation d'impasse.
C’est vrai des rats. Vous connaissez les travaux de Henri Laborit. On met des rats en situation de ne pouvoir réagir à une situation pénible (ils sont attachés). Et au bout de qq semaines, ils se fabriquent un trou dans l’estomac, un ulcère. C’est automatique.
Autrement dit une situation donnée, des circonstances données, finissent par avoir des répercussions somatiques graves.
Le stress, c'est lié au fait de subir. Subir, c’est-à-dire ne pouvoir ni fuir ni combattre.
On vit ss arret des frustrations, on doit supporter des contrariétés, être dans l’attente de telle ou telle décision ou échéance. Devant ces événements qui l’impactent, l’individu met en œuvre des mécanismes de défense. Il puise de l’énergie pour préserver son équilibre intérieur face aux modifications du monde environnant.
Si on subit trop, si la situation semble sans recours, ou insuportable, il y a un épuisement. Il y a risque de dépression, de baisse des défenses immunologiques, de passage dans le somatique. C’est une pathologie de l’adaptation.
Tant que vous pouvez fuir ou combattre, c’est-à-dire adopter une posture active devant une situation nouvelle, qui demande de l’adaptation, tout va bien.
Si on ne trouve plus de sens à l’action que l’on mène, comment on peut s’inscrire dans les événements, on subit. C’est alors que l’on doit encaisser du stress.
Chez les humains aussi, le stress est généré par le fait d’être dans une impasse – ou d’avoir le sentiment d’être dans une impasse.
La nuance est importante.
Ca veut dire – c’est le point que je voulais souligner - que notre analyse des événements, notre façon de les envisager, conditionne notre degré de stress (donc notre degré de zénitude)
Ca implique qu’en changeant notre vision des choses, on peut influer sur notre stress.
LE COACHING CONTRE LE STRESS
C’est dire que travailler en coaching avec un dirigeant à partir de sa perception des événements et des circonstances, c’est lui donner l’occasion de les considérer sous un autre angle. De trouver le sens caché derrière certaines difficultés. D’ouvrir surtout le champ des options possibles pour lui. Donc de sortir du sentiment de subir les choses. En ce sens le coaching est un moyen puissant de lutter contre le stress, en retrouvant les bons axes d’action.
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Rédigé par : Mora Potterson | 04 février 2013 à 06:15