Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) - Econobizz
Je crois que pour entreprendre il faut réellement être doté d’un véritable positivisme et d’une envie de réussite.
Cela a toujours été vrai, et encore plus en temps de crise !
Vous avez entendu comme moi que le seuil des 3 millions de chômeurs a été atteint.
Rien de surprenant, mais un brin anxiogène, pour les chercheurs d’emplois, mais aussi pour les entrepreneurs.
D’ailleurs, une étude a été réalisée par KPMG pour la CGPME, sur l'évolution des PME depuis dix ans en matière de financement et d'investissement, de création d'emplois, d'innovation, d'exportation, de création d'entreprise, de formation, de transmissions-cessions et de compétitivité.
Il aurait pu résumer avec « le quotidien, d’un chef d’entreprise »
Concernant les investissements des PME, l'étude fait apparaître une baisse régulière depuis 10 ans : en 2005, 70 % des dirigeants déclaraient avoir réalisé un investissement contre 55 % en 2011. Elle souligne également une réduction des demandes de financement : en juin 2012, 30 % des dirigeants de PME déclarent se restreindre dans leurs investissements ou leurs demandes auprès des banques.
Confiance et optimisme se cachent dans les bois…
Je suis désolé de ce triste constat, mais il fait partie du jeu, et connaitre les règles est souvent plus simple.
Heureusement comme dans un célèbre jeu d’argent il y a la carte chance et à ce jour la chance peut se traduire ainsi :
Il y a moins d’investissement certes, mais ceux qui persistent, profites d’aides dont elles n’auraient pu avoir accès il y a peu.
Tout d’abord au niveau Européen, malgré la crise les budgets ont été signés jusqu’en 2013 et doivent être consommés. Certains pays sont complètement atones au niveau des investissements, c’est le moment d’en profiter. Ca peut paraitre cynique, et bien entendu nous ne nous réjouissons pas de ces situations, mais encore une fois, ce sont les règles du jeu.
La situation peut se dupliquer au niveau national, malgré la baisse des subventions, nous pouvons parier que les investissements et demandes seront eux aussi en baisse, et par consequent plus de chances d’obtenir des aides et subventions.
Avec la carte chance, il y l’autre carte de ce célèbre jeu, celle avec le point d’interrogation.
Rappelez-vous, vous avez parfois de bonnes nouvelles, et parfois de moins bonnes.
Ça me fait penser a La Conférence nationale de l'industrie qui a eu lieu le 11 juillet 2012 au Ministère de l'Économie et des Finances, en présence du Premier ministre.
A cette occasion, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a présenté le plan de reconquête industrielle.
Parmi les mesures évoquées peuvent notamment être citées :
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la création d'un livret d'épargne industrie dont le produit serait dédié au financement des PME et des entreprises innovantes,
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le recentrage de l'action de l'État sur les pôles de compétitivité "les plus prometteurs",
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la démultiplication sur le territoire des plateformes qui diffuseront les technologies innovantes aux PME et aux ETI (entreprises de taille intermédiaire),
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la création de la Banque publique d'investissement.
A ceci il faut ajoute Nomination des Commissaires au redressement productif.
Dans chaque région, les commissaires au redressement productif répondent à une double mission :
soutenir les entreprises de moins de 400 salariés dans la résolution de leurs difficultés ;
Ils devront animer une cellule de veille et d'alerte précoce composée des principaux services de l'État, se réunissant au moins deux fois par mois pour prendre les mesures nécessaires à l'identification et la prévention des difficultés des entreprises régionales.
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