Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) - Econobizz
Souvenez-vous…, formidable ! comme dirait notre ami Michel Drucker
On ne parle pas la d’une vedette de la variété vous l’aurez deviné, mais de l’écologie et de ses ministres stars.
Mais oui, le Grenelle de l’environnement, et même l’épisode II, avec a l’affiche d’abord JL Borloo, et pour l’épisode suivant la non moins médiatique NKM.
Une crise financière et une élection présidentielle plus tard, et nous avons le sentiment que soit le problème est réglé, soit que celui-ci intéresse moins nos gouvernants.
Je crains que ce ne soit pas la première option…
C’est un choix politique que nous devons respecter, mais nous pouvons nous demander où sont alors ces emplois d’avenir et cette croissance verte qu’on nous promettait. La préservation de l’environnement et ces conséquences ne sont-elles plus prioritaires ?
Sans devenir prioritaire, mais de façon pragmatique pour les TPE, PME il y : EnVol
C’est le label des TPE et PME qui souhaitent, simplement et à moindre coût, valoriser leur engagement environnemental.
Le dispositif EnVol (Engagement Volontaire de l'Entreprise pour l'Environnement) est développé par les chambres de commerce et de l'industrie (CCI France), les chambres des métiers et de l'artisanat (APCMA) et l'ADEME.
Il permet d'aider les petites et très petites entreprises à valoriser leurs premiers engagements environnementaux, grâce à des démarches simplifiées et un investissement réduit.
Accorder du temps et des moyens pour faire reconnaître sa démarche environnementale n’est pas toujours simple pour une petite structure, pourtant, nombre de dirigeants agissent et structurent leur action en faveur de l’environnement et méritent d’être encouragés dans leur démarche.
Je suis persuadé de l’intérêt, pour une entreprise, de pouvoir réaliser et afficher son engagement environnemental surtout avec la caution d’un organisme tierce partie,
Si EnVol est une première marque de reconnaissance, c’est aussi une porte d’entrée pragmatique dans l’amélioration continue.
EnVol est un moyen d’encourager les entreprises à toujours développer leur action en s’appuyant sur le premier niveau du référentiel NF X30-2051(quel terme barbare !). C’est un guide qui permet la mise en place facilitée d'un système de management environnemental (ISO 14001).
A ce jour, plus de 160 premières entreprises sont d’ores et déjà titulaires du label EnVol.
Celles qui souhaitent obtenir la marque EnVol peuvent désormais s’auto-évaluer, gratuitement, via une plate-forme en ligne gérée par AFNOR Certification et remplir un dossier de candidature dématérialisé.
Une fois le dossier de candidature validé par l’entreprise, celui-ci est expertisé par un auditeur spécialiste du domaine d’activité de l’entreprise, puis AFNOR Certification attribue à l’entreprise la marque EnVol pour une durée de 5 ans.
Au cours de ces 5 années chaque entreprise labellisée fera l’objet d’un audit sur site par un auditeur AFNOR Certification.
Les frais d’obtention du label, audit compris, sont de 300 euros HT par an pour les entreprises de moins de 10 salariés, et de 350 euros HT par an pour les entreprises ayant entre 10 et 49 salariés. Ticket d’entrée raisonnable !
http://www.envol-entreprise.fr/
L’étape d’après, est la sollicitation de ce nouveau fond Ecomobilité Ventures. Premier fonds d’investissement européen multi-corporate, entièrement dédié à la mobilité durable.
D’ailleurs, si certains secteurs du green business sont en difficulté, ce n'est pas le cas de l’écomobilité qui fait une rentrée en fanfare.
La hausse du prix des carburants et la crise économique qui réduit le pouvoir d'achat des consommateurs jouent à fond en faveur des nouveaux modes de transports, à la fois moins polluants et moins chers que les voitures.
54% des Français qui ont une voiture se déclarent ainsi prêts à envisager un autre mode de déplacement pour leur trajet (covoiturage, location de voiture entre particuliers ou traditionnelle, transports en commun, recours au vélo ou à la marche, etc.), selon un sondage réalisé par le groupe Mobivia et Viavoice et publié à l'occasion de la semaine européenne de la mobilité. L’intention est suivie d’effet : trois millions de Français pratiqueraient le covoiturage, selon l’Ademe.
L’autopartage gagne aussi du terrain dans les villes comme l'illustre le succès du lancement d'Autolib' à Paris. Au-delà du contexte économique, la réglementation joue aussi en faveur de l'essor des transports plus doux, pour les passagers comme pour les marchandises.
Les investisseurs ne s'y trompent pas, qui sont de plus en plus intéressés par les entreprises de ces secteurs comme en atteste la récente levée de fonds de Voiturelib', une start-up spécialisée dans la location de véhicules entre particuliers.
Alors, on n’a plus nos stars de l’écologie c’est vraie, mais heureusement le film continue de passer et espérons que comme au cinéma nous aurons une HAPPY END.
Économie et l’écologie se marièrent et eurent beaucoup d’enfants !