Par Bertrand Duperrin - Consultant en Management
Dans un monde idéal cet article n'aurait pas lieu d'être, d'autant plus qu'il aborde un sujet sur lequel on ferme facilement les yeux avant d'y être confronté tant on sait que derrière une facilité apparente il est difficile à gérer: le départ d'un collaborateur non pas de son fait mais de celui de l'encadrement.
Tout d'abord il faut avoir dans l'idée qu'une telle situation n'est pas toujours négative. D'accord il y a les cas où l'on se sépare d'une personne incompétente ou qui n'a pas rempli ses objectifs (ce qui est loin d'être la même chose). Il se peut que ce soit une branche complète de l'entreprise qui soit défaillante sans pour autant que le travail des salariés soit à mettre en cause: aléas du marché, des réorganisations stratégiques...on est souvent amené à se séparer de personnes que l'on aimerait conserver, mais ainsi va malheureusement la vie de l'entreprise avec ses hauts et ses bas.
Or la manière dont sont gérés ces épisodes sont capitaux pour l'avenir de l'entreprise. De manière simplificatrice, je distinguerai trois temps forts: la décision de la séparation, l'annonce et l'après séparaton.