2009 – l’heure des bilans

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Par Céline Lieffroy (chroniqueur exclusif)La Compagnie des Télémates, entreprise de télésecrétariat

La période est bien sûr propice aux bilans, et
pourtant, pour moi, 2009 n’aura pas été une année comme les autres.

Rétrospective :

Janvier : Rien ne va plus, il faut prendre une
décision concernant la librairie du Fou d’Histoire ;

Février : Dépôt de bilan et ouverture de la
liquidation judiciaire ;

Février – août : Reprise d’un poste de secrétaire
salariée en CDD / liquidation de la librairie en cours ;

Août – novembre : Nouveau projet d’une entreprise
de télésecrétariat ;

Décembre : Naissance de la Compagnie des
Télémates.

Évidemment, là, ça a l’air facile ! Mais ce fut
loin d’être le cas. Il faut compter avec les longs mois  d’incertitude et de désespoir. Il a été
(très) douloureux de prendre la décision d’arrêter la librairie et il s’en est
suivi d’ailleurs une grande période d’une sorte de léthargie. Heureusement les
procédures judiciaires et le fait d’avoir pris un poste salarié dans la foulée
m’ont empêchée de « plonger ». Il faut faire face, s’habiller, se
maquiller et y aller. Dans ces circonstances, ce n’est pas rien et je me lance
quelques fleurs…

Revenir dans l’entreprise en tant que salariée quand on
a été chef d’entreprise n’est pas une mince affaire.  Cela ne pouvait être qu’une solution temporaire. Trouver une idée
pour me relancer m’aidait à tenir ; je me suis laissé 6 mois pour la
trouver, puis me renseigner sur les moyens de me remettre à mon compte.

Une fois libérée de mon contrat, j’étais déjà fixée, je
n’y retournerai pas !

Je bénéficiais alors de 6 mois de chômage indemnisé
pour me lancer et trouver mes premiers clients.

Alors, ce
bilan ?


Financièrement :

L’ouverture de la liquidation judiciaire a rendue
exigibles les cautions personnelles que j’avais consenties pour la librairie.
Il a fallu faire l’addition de ces dettes, rassurer les créanciers et organiser
leur remboursement.  Si ce sujet vous
intéresse, signalez-le-moi et j’y reviendrai dans une autre chronique.

Il est par ailleurs illusoire de vouloir créer une
entreprise sans aucun investissement, il a donc fallu trouver de l’argent
disponible correspondant à mes frais de démarrage.

Humainement, l’épreuve aura été particulièrement riche.
Il y a ceux qui restent et ceux qui partent. Manifestement, ceux qui partent ne
seront pas regrettés, mais ceux qui restent, qui nous ont déjà aidés, sont un
vrai tremplin pour rebondir.

Je ne suis pas à plaindre de ce côté.

Quoi d’autre ?

Je ne sais pas, cet enthousiasme toujours présent au
fond de moi et plein d’ambition pour 2010…

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