3 M d’€ de subventions non réclamés et moi et moi et moi

Michaeldamiati
Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien

Un article du 23/01/2010 paru
dans la Dépêche a mis en évidence que certains secteurs pouvant bénéficier de
subventions n’y ont pas recours du fait de difficultés de compréhension des
textes et de problématiques de disponibilité, et délai.

Alors que leurs revenus sont en baisse, les agriculteurs n’ont pas
recours aux aides auxquelles ils peuvent prétendre… Les Ariégeois négligeraient
les aides auxquelles ils pourraient prétendre… La faute aux complications administratives…

Les agriculteurs rechignent à…
demander. Car pour obtenir ces aides, il faut savoir saisir les opportunités et
monter des dossiers. Or ils sont unanimes sur le sujet : « Nous avons le nez
dans le guidon sur nos exploitations, avec beaucoup de difficultés et n’avons
pas l’esprit suffisamment dégagé pour remplir les dossiers ». « C’est trop
compliqué. Je m’en suis dégoûté. Il y a tellement de conditions différentes et
de critères pour obtenir ces aides… » ‘’

Ce phénomène n’est pas propre
au monde agricole, on le retrouve dans tous les secteurs d’activités :
services, industrie, recherche, environnement, emploi…et à toutes les étapes de
vie de l’entreprise. Celles si sont nombreuses à passer a coté de fonds ou
d’économies importantes, bien souvent par manque d’informations, de temps et
d’accompagnement.

Ceci est vrai, pour les
entreprises déjà existantes, comme pour les créations.

Même en période de disette liée
à la « crise » on ne constate pas une recrudescence des demandes.

Étant au cœur du sujet, je me
pose la question du pourquoi ?

Pourquoi les entreprises françaises
rechignent à faire appel à cet argent public, qui de toute manière sera
redistribué, mais aux autres…

Nous avons eu un élément de
réponse avec la complexité du montage des dossiers, mais il existe des
structures privées ou publiques qui peuvent accompagner les entreprises.

Une autre explication peut
être le temps.

Le temps nécessaire pour le
montage du dossier (même, aidé cela nécessite du temps) mais aussi le temps
pour obtenir une réponse, et surtout le temps pour obtenir les fonds…

Certains projets avec une
réponse positive sur l’octroi d’aide et subventions n’aboutissent pas, car
l’entreprise, ou plus précisément les finances de l’entreprise n’ont pu attendre
ces paiements.

Et Dieu sait que pour des
entreprises le temps c’est beaucoup d’argent….

Se pose alors, la question
majeure du rôle des banques, qui « théoriquement », devraient jouer
le rôle de tampon, dans ce genre de situation…

Nous avons eu de grands
discours sur le rôle des banques, mais sur le terrain, la situation est
inverse !!!

Alors humblement, si je peux
donner un conseil a l’ensemble des entrepreneurs (jeunes ou moins jeunes) c’est
de ne pas hésiter à faire des demandes, quitte a vous faire aider, et
surtout  faite ces demandes, des le
démarrage de votre projet.

À titre de comparaison, vous allez voir  votre banquier pour lui demander du soutien dans vos projets, et ce,
dès le début.

Je parlais de contrainte, de
complexité, de temps pour les dossiers de subventions, mais les banques ne sont
pas mal non plus.

En revanche, nous faisons systématiquement appel à eux… À quand une
banque qui vous offre d’obtenir pour vos projets les aides et subventions
disponibles ???

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