Bilan après 6 ans d’activité de ma bijouterie en ligne

Nicolas Tranchant VivalatinaPar Nicolas Tranchant (contributeur exclusif) - Vivalatina

Août 2018, j'emménage dans les nouveaux locaux de mon entreprise de joaillerie avec mes deux employés et tout le matériel de notre atelier de production.

En juillet 2012 je posais mes valises à puerto vallarta, état du Jalisco sur la côte pacifique du Mexique où j'avais suivi ma femme mexicaine pour y démarrer une nouvelle vie.

Notre projet de bijouterie en ligne : Vivalatina, imaginé et ébauché en france en 2010 n'avait jamais décollé par manque de temps et de connaissances. Le projet de l'époque était d'importer des bijoux mexicains en argent afin de les revendre en ligne en france.

Joaillerie_pendentif_egyptien

À mon arrivée au Mexique, j'ai décidé de continuer ce projet afin de le faire décoller. Objectif: me former au web marketing et me consacrer à temps plein au développement de la boutique en ligne.

Bien sûr il m'a fallu adapter mes offres de services, car si je me rapprochais de mes fournisseurs, je m'éloignais considérablement de mes clients. Je vous propose dans ce récapitulatif de vous présenter le développement de mon activité au cours de ces 6 dernières années.

Première phase: la déconvenue

Je me suis lancé seul sans formation préalable dans mon projet web. Après 10 mois d'efforts pour mettre mes produits en ligne, créer du contenu sur mon blog et développer le netlinking de mon site, je suis frappé par une pénalité en Mai 2013 sanctionnant des pages de mauvaise qualité.

Je me rends compte que je travaille dans la mauvaise direction. Je débute alors rapidement une formation en ligne via un webinar donné par Garret French et Ken Mac Gaffin qui me permet de mieux appréhender les techniques du référencement et m'aide à me sortir de la pénalité qui me frappe au bout de quelques mois.

Penalité google 2013

Par la suite j'entamme un programme de formation continue s'appuyant sur la lecture des blogs francais et anglais pertinents pour mon activité marketing, la lecture de livres et le suivi d'autres webinar sur cette thématique.

J'arrive alors à développer le trafic de mon site mais les ventes restent peu nombreuses.

Seconde phase, de la revente à la fabrication

Fin 2013, l'un de mes clients prend contact avec moi pour savoir si je peux fabriquer sur-mesure certains bijoux en argent.

Je prends alors contact avec des artisans bijoutiers de ma ville et je me rends compte que je suis en mesure de faire sous-traiter ce travail.

Suite à la finalisation de ce projet, je décide d'offrir ce service en ligne, ce qui rajouterait une corde à mon arc et créerait une seconde source de revenus pour mon activité.

Je crée donc cette page de service de confection en ligne afin d'attirer de nouveaux clients. Peu à peu ce service attire effectivement des clients, dont les projets sont documentés via notre blog, générant au passage plus d'exposition et plus de trafic sur le site.

 

 

En 2014, je m'occupe donc de développer mon réseau d’artisans bijoutiers afin de développer ma capacité de production.

Puis, début 2015, je rencontre des problèmes pour la fabrication de certains bijoux qui ne sont pas exactement conformes au design défini par le client. Ces problèmes me font perdre du temps et de l'argent puisqu'il faut recommencer la fabrication des bijoux concernés.

Je me rends alors compte que je n'ai pas la main sur le design du bijou lorsque celui-ci est en cours de fabrication dans l'atelier où je ne suis pas présent.

Après avoir fait le tour du problème, je décide d'acheter une imprimante 3D afin de pouvoir avoir la main sur le design des bijoux, depuis la phase de conception jusqu'à la phase de fabrication en atelier.

J'achète donc une imprimante 3D 1200 projet en Mars 2015, dont le compte rendu d'utilisation est disponible ici.

Imprimante projet 1200

Ce sera ma première imprimante puisque j'en suis à ma troisième maintenant ayant changé deux fois de modèle.

Cette décision me permet de garantir que le design du bijou fabriqué sera identique au bijou dessiné présenté au client et facilite la communication avec les ateliers.

Fin 2015, je ne travaille plus qu'avec un seul atelier de 4 personnes ayant toutes les capacités de production dont j'ai besoin.

Je peux alors me concentrer sur le développement marketing de mon entreprise et faire sous-traiter la fabrication.

Troisième phase, de la sous-traitance à l'internalisation

Avec le développement de mon activité et le développement de nouvelles collections de produits comme les chevalières notamment, j'en arrive à accepter des projets de bijoux de plus en plus complexes.

Chevaliere_onyx_noir_et_or_jaune_homme_17

Ces projets sont plus longs à réaliser ce qui complique le travail de coordination avec l'atelier et surgissent des différents sur des points de qualité.

En Mars 2016, mon atelier sous-traitant me fait comprendre qu'il travaillera comme bon lui semble et qu'étant dépendant de lui je n'ai pas d'autres option, sinon celle d'aller voir ailleurs.

Je prends rapidement la décision de monter mon propre atelier et, en Septembre 2016, j'embauche mon premier employé dans mes propres locaux.

Notre atelier réunis en un seul endroit une capacité de design CAO, d'impression 3D, de fabrication de bijoux à la cheville et un atelier de fonte.

L'entreprise est maintenant spécialisé dans la confection de bijoux sur-mesure en argent, or et diamant qui sont expédié à nos clients francophones localisés dans 8 pays à travers le monde, et connait une croissance stable comme le montre ce graphique.

6 ans croissance vivalatina 2

Notre but est de continuer à nous développer sur le web francophone mais aussi de toucher des clients anglophones via notre nouvelle plateforme en ligne Vivatina-Shop.com.

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