C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 34

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

16 août 2006
– Le grand saut
: Ca y est je crée ma boite !

Ca fait 20 mois que j’ai démarré maintenant (Janvier 2005). Les assedic durent 18 mois pour le créateur d’entreprise. J’ai donc été payé jusqu’en Juillet 2006 (paiement de juin 2006) et pour la première fois ce mois-ci je n’ai pas reçu de virement.

C’est comme ça que je sais que c’est terminé
d’ailleurs. Car comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire dans ce blog,
jusqu’à maintenant je ne savais pas exactement comment ça se passait,
ayant entendu différents sons de cloche de la part des différents interlocuteurs des assedic. Au début on m’avait dit 18 mois et puis basta.
Après on m’avait dit que ca durerait plus longtemps si je ne me
rémunérais toujours pas après 18 mois, vu que je ne touchais pas 100%.
Après on m’a dit que non, c’était 18 mois max, mais que je pouvais
ensuite réclamer les sommes non payées ; etc.    

Bref, maintenant c’est sûr, c’est terminé. C’est le grand saut. C’est là que l’aventure commence vraiment.

Car jusqu’à maintenant j’étais peinard : que je fasse du chiffre ou pas, je dirais même : que je bosse ou pas, je savais que j’étais payé tous les mois. Bon c’est vrai que dans mon cas, rétrospectivement, j’aurais pu me payer décemment tous les mois, et j’ai d’ailleurs largement rendu en impôt (société + revenu) ce que j’ai touché en assedic, mais quand même c’était un vrai confort et une vraie sécurité (remarquons
au passage que le système des assedic est un peu aberrant puisque on
peut très bien glander pendant 18 mois, on est absolument pas contrôlé,
mais bon…).

Certains me disaient que j’étais courageux de créer ma boite, de me lancer alors que la période est morose et le chômage au plus haut, etc. Je crois que c’est maintenant qu’on va pouvoir juger de tout ça. C’est maintenant que les choses sérieuses commencent. Désormais, l’argent que j’ai c’est l’argent que j’ai gagné. C’est aussi simple que ça.

Bon pas exactement en fait, c’est vrai. N’étant pas du genre à sauter sans élastique, je me suis constitué un petit pécule avec le bénéfice de ma société. De quoi tenir plusieurs mois dans la tempête sans ravitaillement en vol (ouais enfin je me comprends).

Mais quand même : ça risque de filer vite, et puis la pression est là. Chaque mois doit apporter sa contribution. C’est comme ça et puis c’est tout. Sinon on dort moins bien 🙂

C’est parti. Ca rigole plus. Ca passe ou ça casse. En avant toute ! Qui m’aime me suive ! En route vers de nouvelles aventures !!!

19 août 2006
– Retour d’impôts

D’habitude autour du 15 de chaque mois, les impôts me prélèvent des sous. C’est la mensualisation de l’impôt sur le revenu.

Ce mois-ci ils m’en ont rendu ! Et pas qu’un peu ! 1426 euros !

Visiblement j’ai déjà trop payé pour 2005 !!!

C’est l’avantage d’avoir été au chômage et d’avoir vécu chichement en 2005. Enfin chichement… je gagnais encore 15 fois plus que le salaire moyen en Thailande. Mais j’ai vécu à Paris une bonne partie de l’année, et c’est beaucoup plus cher 🙂

24 août 2006
– Cash Flow

Signe des temps, et de la fin des Assedic, j’ai ajouté un graphique sur mon fichier de suivi mensuel : l’évolution du cash flow, c’est à dire en bon français tabernacle, la trésorerie, l‘argent disponible.

Pour cela, je prends le bénéfice mensuel (CA – charges) et je déduis les dépenses et l’impôt.

Ca me permet de suivre l’évolution de l’argent en caisse, c’est à dire le solde en ce qui entre et ce qui sort chaque mois, en essayant bien sûr qu’il entre toujours plus qu’il ne sort.


J’ai enlevé l‘échelle des ordonnées (je crois me souvenir que c’est comme ça qu’on dit. Longtemps que j’ai pas fait de maths moi !) pour ne pas vous affoler, mais de toutes façons il n’y a pas de quoi s’affoler. Jusqu’à maintenant ça montait en flèche, car je ne me payais pas. Il n’y avait donc que les dépenses (raisonnables) et l’impôt (excessif) pour réduire la progression. Maintenant il va y avoir une charge conséquente : le salaire du patron !

L’objectif étant que la courbe continue toujours à monter, au moins légèrement, ou au moins à pas trop redescendre.

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