Du désir au plaisir d’entreprendre – 6ème étape : L’Acceptation

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Par Fadhila Brahimi (chroniqueur exclusif) – Directrice du Cabinet FB-Associés

L’entrepreneur
émancipé est un entrepreneur flexible qui a accepte d’être imparfait et qui a
su mettre en place une stratégie pour vivre avec ses complexes.

Nous sommes
tous imparfaits, fragiles et nous commettons tous des erreurs.

La déclinaison
de l’entrepreneur idéal qui réussit tout ce qu’il entreprend, gagne une
affaire à chaque rendez-vous, maîtrise aussi bien les fonctions supports et les
fonctions opérationnelles, vit de manière équilibrer sa vie professionnelle et
personnelle….etc

N’est pas la
règle générale absolue de tous ; ni même la représentation commune à
tous les entrepreneurs. Nous avons tous une certaine vision d’un idéal et de la
perfection.

Et nous avons tous des complexes avoués ou inavoués (lacunes,
faiblesses, échecs, défauts…). C’est la définition même de l’Homme.

Que fait-on de nos « couacs » ?

Il y a
généralement deux tendances. Deux stratégies qui dépendent de l’appréciation
que l’on a de nous même et de notre capacité à éviter de succomber aux
pressions environnementales et sociétales.

La première
consiste à vouloir dissimuler nos imperfections aux autres et à nous même. C’est
le refus d’une partie de soi et d’une attitude de soumission qui se traduit souvent
par de la  frustration, de la dépression
et de la dévalorisation.

La deuxième revient
à vouloir compenser à outrance pour « plaire à tous prix », quitte à
sombrer dans le stress et la pression.

Existe-t-il une méthode miracle ?

– Oui, vous
pouvez vous octroyer un temps de pause et prendre un crayon et une feuille pour
répondre aux questions suivantes :

Quelles sont mes
forces, mes qualités ?

Quelles sont mes
faiblesses et mes erreurs ?

Que dois-je
mettre en place pour changer ?

– Non, l’imperfection
est une appréciation personnelle inhérente à l’homme. Ce n’est pas en faisant  l’analyse de mes qualités et de mes défauts,
du pourquoi – comment faire autrement que je vivrais mieux avec moi-même.

Le monde n’étant pas binaire : quelle
est la troisième voie/voix ?

A priori l’acceptation.

La
« percée » qui permet d’engendrer le changement et/ou de vivre
sereinement une amitié avec soi, son être tout entier.

Mais se dire « Oui,
je suis imparfait, je le sais, je l’assume et je dis/vis» nécessite de dépasser
ses peurs et demande une véritable estime de soi.

J’ai récemment
commencé des recherches sur « l’estime de soi ».

Voici les
principaux points relevés :

– S’autoriser
à avoir des émotions et de les exprimer

– Se
connaître et respecter ce que l’on est

– Accueillir
ses doutes, ses peurs et ses craintes

– Regarder
les autres pour voir comment vivent –ils leurs imperfections

– Prendre
soin de soi : les imperfections sont des amies

– Se dire
que l’on a droit à l’erreur, qu’on peut relever des défis

– Persévérer

J’ai plaisir à
relier l’imperfection au temps de « l’imparfait » :

Le temps qui indique
« les actions du passé considérées dans ce qu’elles n’ont pas encore
atteint leur achèvement, qu’elles n’ont pas fini de se dérouler ou d’être en
train. Il présente l’action, sans en préciser les limites temporelles. »

L’imparfait
évoque l’idée d’être en train. L’imperfection serait donc « le
changement ».

Je vous fais
grâce de l’étalage de mes imperfections (belle pirouette !).

En revanche, je
vous livre mon envie de travailler sur la gestion de mes émotions, notamment la
colère ; celle qui m’envahit face à ce que je qualifie comme injuste.

J’aimerai savoir comment vous faîtes
pour vivre sereinement avec vos imperfections.

Les connaissez vous ?

Les reconnaissez vous ?

Que faîtes vous pour vivre avec ?

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