Par Kim Auclair (contributeur) – Entrepreneure passionnée
Étant jeune entrepreneure, il est normal que je sois confrontée régulièrement à des situations difficiles. D'une part, il est connu que les moyens financiers des étudiants sont très limités et que les exigences d'une entreprise en démarrage au plan du financement, ne sont pas de tout repos. Eh bien moi, je suis confrontée à cette double difficulté! D'autre part, il n'est pas facile de concilier travail et études, car, comme vous pouvez vous l'imaginer, les conflits d'horaires sont fréquents. L'horaire des cours est fixé d'avance, alors je dois m'ajuster en conséquence pour mes rendez-vous d'affaires.
La majorité des professeurs qui
m'enseignent croient en mes talents d'entrepreneure et à ma passion
pour le monde des affaires. Avec eux, tout va bien, ils sont fort
conciliants! Mais il y a aussi les autres, ceux qui croient que je rêve
en couleur, ceux qui sont incapables de reconnaître mes capacités
entrepreneuriales, ceux qui ne croient pas que mon avenir, c'est dans
l'entrepreneuriat qu'il va se dérouler. Comment peuvent-ils considérer
mes absences justifiées, eux qui n'ont jamais entendu de la bouche d'un
étudiant : « j'ai du m'absenter parce que j'avais un rendez-vous
d'affaires ! »
Il y a aussi certaines personnes du monde des affaires qui
entretiennent des doutes, voire des préjugés, en fonction de mon âge et
de mon statut d'étudiante. Il faut que j'aie foi en mes capacités et
que je déploie tous mes talents de vendeuse pour redresser la situation
et être admise dans leur « club sélect » !
Ce genre d'obstacles, tout comme les critiques, ça me motive ! Ça me donne le goût d'aller plus loin !
Heureusement que je l'ai, ce réseau de contacts! Toutes ces
personnes d'expérience qui ne cessent de m'encourager, de me confirmer
que je ne fais pas fausse route de mettre toutes ces énergies dans mon
rêve de toujours, dans mon rêve de faire carrière dans le « monde des
affaires » !