Par Jean-Luc Watine (chroniqueur exclusif) – Spécialiste dans l'optimisation du statut du dirigeant
Les réseaux
sociaux et internet envahissent un nombre grandissant de secteurs de la vie
réelle. Ainsi, la plateforme Mymajorcompany a défriché le terrain dans le
domaine de la musique : il est possible à un chanteur de se faire financer
son clip musical par les internautes qui apprécient ses créations. De même,
Touscoprod apporte des financements aux producteurs de films de cinéma.
Ce schéma de
financement s’applique aussi maintenant au capital-risque à destination des
start-ups, TPE ou PME en croissance exponentielle.
Le principe
de base est appelé crowdfunding ou levée de fonds auprès d’un foule, la foule
étant les internautes présents dans votre réseau social et intéressés
financièrement par votre projet.
Ces
internautes sont des investisseurs disposant d’un patrimoine conséquent et
sensibles à la création d’entreprise : ils sont au nombre de près de 1.500
intervenants actifs sur internet et apportent en moyenne de 1.000 à 10.000
Euros par projets qu’ils jugent significatifs.
Cette façon
originale et nouvelle de collecter des fonds est beaucoup plus rapide que celle
des organismes publics de financement.
La somme de
départ levée auprès de cette communauté généreuse issue des réseaux sociaux et
très diversifiée peut, en outre, vous servir de levier financier et permettre à
votre entreprise de doubler ou tripler votre capacité financière et d’emprunter
jusqu’à 100.000 Euros de plus auprès de votre banque habituelle, souvent
moutonnière, et qui devient par ce moyen direct, soudainement, beaucoup moins
frileuse : elle suit alors ce mouvement généreux collectif…
Sans citer exhaustivement
tous les noms de sites de crowdfunding, vous pouvez consulter les plus
connus : www.wiseed.fr , www.ulule.com,
pour la France, www.kickstarter.com pour les USA et aussi : www.crowdvalley.com pour l’Europe.