Par Jean-Luc Watine (chroniqueur exclusif) – Spécialiste dans l'optimisation du statut du dirigeant
Le Risk Management ou gestion du risque est un nouveau métier qui apparaît dans les grandes entreprises. Cette nouvelle fonction consiste à étudier les risques qui pèsent sur les actifs de l’entreprise : ses biens financiers ou non et son personnel, principalement.
Des actions sont ensuite à envisager pour minimiser les risques qui ont été repérés comme de moindre importance : la prévention permet de limiter purement et simplement l’apparition des événements redoutés et l’évitement revient à suspendre l’activité qui présente un risque non souhaité.
Dans un deuxième temps, il est possible de classifier certains risques comme acceptables et donc de les assumer en totalité financièrement.
La troisième solution reviendra à transférer les risques majeurs auprès de tiers : cette technique d’externalisation des risques peut se pratiquer vers les sous-traitants de l’entreprise elle-même, ceux-ci sont souvent capables de mieux gérer le risque et factureront cette prestation supplémentaire.
Une dernière solution sera de transférer les risques résiduels aux compagnies d’assurances qui apporteront une garantie financière destinée à compenser le dommage enregistré, sans néanmoins pouvoir l’éradiquer.
Pour effectuer cette analyse des risques, les grandes entreprises ont créé un nouveau poste : celui de risk manager ou gestionnaire des risques. Les premiers risques étudiés par le risk manager concernent les sanctions provenant des clients mécontents, puis des risques techniques ou opérationnels.
Les PME sont aussi de plus en plus sensibilisées par la montée des risques nouveaux tels que l’environnement, les produits défectueux ou nocifs et la dématérialisation sur internet et les nouvelles technologies mais n’ont pas les moyens financiers d’embaucher un risk manager.
Bien souvent, la stratégie de l’autruche qui consiste à ignorer ces risques est pratiquée dans de nombreuses PME. Une réflexion devrait pourtant être engagée pour prévenir et éviter la plupart des risques, sans attendre qu’un client important exige la sécurisation des opérations.
En ce sens, la souscription d’assurance couvrant la responsabilité professionnelle de l’entreprise devient une évidence, ce qui revient à recourir aux conseils de votre courtier d’assurance, de préférence spécialisé dans les risques professionnels et qui se substituera, au moins partiellement, au risk manager que vous ne pouvez embaucher…C’est une solution partielle mais nécessaire au bon fonctionnement de votre entreprise.