Par Jean Claude Fochi (chroniqueur exclusif) – Aide au projet de création et à l'élaboration de Business plan
Beaucoup de secteurs sont touchés par la crise. Les premiers secteurs concernés relèvent des services soit aux entreprises (25 %), soit aux personnes (9 %) devant le commerce et la construction. Aucun secteur n'est épargné. De nouveaux métiers sont aussi touchés par la crise comme les graphistes, les journalistes, les organisateurs d'événements, les concepteurs de sites web mais également des professions libérales (architectes, avocats, etc.).
Les petites entreprises et les indépendants demandent des conseils et solutions spécifiques. Elles s'adaptent en règle générale plus vite mais elles sont également déstabilisées plus vite. Pour la gestion de crise, copier les solutions des grandes est souvent une mauvaise idée .
La première chose est de déceler les problèmes et de se dire que que cela ne va pas. On ne doit pas estimer que l'on va sortir de cette mauvaise passe en travaillant davantage, en baissant les prix de vente, en se diversifiant, en cherchant de nouveaux clients, etc. Autant de réflexes naturels qui peuvent s'avérer au final catastrophiques car ils nécessitent des investissements au moment où l'on a peu de moyens.
Toutefois, la plus grosse erreur est de traiter le problème financier comme une cause alors que ce n'est qu'une conséquence. En d'autres termes, c'est la partie apparente mais ce n'est pas la cause de défaillance. Celle-ci est à chercher dès la base qu'est l'humain et ensuite aux différents échelons qui se succèdent (stratégie, organisation, production, commercial, finances). Il convient d'analyser chacune de ces positions et de traiter les problèmes qu'on peut y trouver. en leur affectant une note d'importance et une note de rapidité à être traité.