Par Yves Gambart de Lignières (chroniqueur exclusif) – Conseil Financier et Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant
Dans ce billet, nous allons tenter de donner quelques pistes pour décrypter les tendances de l’immobilier résidentiel :
1. S’informer des dernières évolutions des prix auprès des agences immobilières (Fnaim), des notaires (Ile de France, Hors Ile de France, par régions, Insee), des organismes spécialisés (Ieif), des observateurs indépendants (Cotation Immobilière), des médias (La Vie Immobilière, L’Express…) en étant conscient qu’aucune de ces données n’est totalement fiable (cf la note du Sénat à ce sujet).
2. Regarder ce qui se passe à l’international même si la corrélation n’est pas toujours évidente : Usa, Europe…
3. Lire les prévisions des spécialistes : banques (Crédit Agricole, Hsbc, Crédit Foncier, Société Générale…), notaires, observatoires tels que Xerfi…
4. S’informer des transactions dans l’ancien et dans le neuf : des délais de vente en hausse et un stock d’invendus en progression ne constituent pas de bonnes nouvelles.
5. Connaître le coût du crédit auprès des courtiers (Empruntis, MeilleurTaux…) et des organismes spécialisés : plus les taux sont élevés, moins les acquéreurs seront tentés de se manifester.
6. Etudier l’allongement des durées de crédit, la solvabilité des ménages et leur revenu disponible (cf chiffres de l’Adef) : si les prix immobiliers progressent plus vite que les salaires et que les crédits s’allongent, les acquéreurs s’essouffleront rapidement.
Ensuite, si vous pensez que le marché immobilier va corriger, il peut, alors, être pertinent d’alléger votre patrimoine immobilier (résidence principale mise à part)… fiscalement, la plus-value sera imposée à 29% après abattement de 10% par année de détention au-delà de la 5ème année.