Le cyber-squattage: un risque certain pour les entrepreneurs

Le cyber-squattage peut bien souvent s'apparenter à une vaste blague concoctée par quelques étudiants potaches. Seulement aussi peu sérieuse et peu crédible que soit la plaisanterie, celle-ci cause beaucoup de tort à l’entreprise ciblée.

Le cyber-squattage, kézako ?

Le cyber-squattage est une pratique qui a de nombreux visages. Elle vise le plus généralement à nuire à l’image ou à la réputation d’une entreprise ou d’une personnalité sur la toile. La pratique la plus ancienne est celle classique du plagiat de site. Le cyber-squatteur singe la charte graphique d’une marque célèbre et berne ainsi l’internaute lambda. Cette méthode est en passe de se marginaliser entièrement avec le perfectionnement de l’algorithme des moteurs de recherche. Mais avec la multiplication des extensions de noms de domaine en cours depuis 2013, l’arnaque trouve un tout autre terrain de jeu. Tout un chacun peut devenir détenteur d’un nom de domaine en passant par 1&1 par exemple, quel que soit le nom utilisé et tant que celui-ci est disponible. Une fois le nom obtenu par un particulier ou une société, l’entreprise se retrouve contrainte de négocier au prix fort l’adresse convoitée ou bien, en cas d’usurpation délictueuse, doit faire appel à la justice. Les procédures sont longues et fastidieuses et n’aboutissent pas toujours aux résultats espérés. Des petits plaisantins s’amusent également à acheter des noms de domaine de marques et à les associer ensuite à une extension dégradante.

Les .sucks, .adult et autres cyber-squattages qui ne font pas du bien

L’exemple le plus récent est celui largement médiatisé de la chanteuse américaine Taylor Swift. De peur de devoir négocier avec quelques internautes peu scrupuleux suite à la mise en vente des extensions .porn, .adult et .xxx, cette dernière a acheté par précaution les adresses taylorswift.porn, taylorswift.xxx, etc… En France, c’est au tour des politiques de se frotter au cyber-squattage. La page chirac2017.fr est ainsi tenue par des rédacteurs bien éloignés de la ligne du RPR. Par contre, l’URL melenchon2017.fr est encore vacante… Du côté des entreprises, la nouvelle extension .sucks a fait beaucoup de dégâts. Associé au nom d’une marque, le .sucks (traduction : .nul) n’est pas très reluisant. Windows a par exemple du passer à la caisse pour ne pas que windows.sucks soit rendu public. Retrouvez toutes nos actualités autour du web et des entrepreneurs par ici.

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