Publi-rédactionnel
Les grandes entreprises Américaines du monde numérique ont sorti leurs chiffres concernant la répartition de leurs employés. Et force est de constater que les profils humains se ressemblent énormément.
Peu de femmes diplômées dans l’ingénierie.
En effet, qu’il s’agisse de LinkedIn, Facebook, Google ou yahoo (pour ne citer que les plus gros), on note une forte prédominance de la gente masculine. Dans le meilleur des cas, les femmes ne représentent que 39 % des employés de ces structures, chiffre qui baisse considérablement lorsque l’on s’attaque aux postes informatiques techniques. Là, 85 % des travailleurs sont des hommes. Les sociétés arguent du fait que les jeunes femmes sont peu intéressées par les études informatiques et mathématiques. Le ‘bureau of Labor Statistics’ notait en 2013 que seulement 12 à 18 % des diplômés en sciences et technologie, informatique et ingénierie étaient des femmes.
De surcroît, la progression de carrière est toujours plus compliquée pour une femme que pour un homme dans un milieu déjà phagocyté par l’homme.
Les minorités peu représentées.
D’autre part, les minorités ethniques sont peu représentées. Ceci peut être également du au fait de l’embauche d’étrangers rendue difficile par les lois fédérales sur l’immigration. Il faut plus de six mois à une Start-up Californienne pour recruter un ingénieur étranger, alors qu’elles en auraient besoin tout de suite. Ce qui pousse à recruter sur le marché intérieur.
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Néanmoins, dans une volonté de diversifier au plus ses employés, ces multinationales inventent des programmes destinés à faciliter l’accès et l’intérêt à l’informatique des jeunes femmes Américaines.
En règle générale, les femmes sont largement sous-représentées dans le monde informatique, et pas seulement dans la Silicon Valley.
Est-ce que pour autant l’informatique serait un milieu Macho ?
C’est justement de cette image là que des sociétés comme Apple ou Ebay veulent se défaire (70 % d’homme, en majorité blancs). En fait, il pourrait même s’agir d’une étude, interne à chaque société, quasi commandée par leurs propres conseils d’administrations, dans le but, justement, d’améliorer leurs images de marque respectives.
En tout état de cause, le fait est que, si les jeunes femmes ne trouvent qu’un moindre intérêt à des études technologiques et scientifiques, elles souffrent aussi, une fois dans leurs sociétés, de la difficulté d’accès à des postes clés.
Certes, la parité semble difficile à atteindre dans l’immédiat. Mais il faudrait déjà commencer par faire évoluer les mentalités. A une femme qui déclarait travailler chez Google, lors d’un rendez-vous, l’homme lui demanda : « Et qu’est ce que tu fais ? Le ménage ? »
A méditer…
