Par Nicolas Thébault (chroniqueur exclusif) – Expert des réseaux professionnels
Comme souvent, l’autre matin, un manager d’un grand groupe vient me voir pour m’exposer ses préoccupations managériales et de gestion de carrière
– En as-tu parlé d’abord à ton DRH ?
– Surtout pas, ce serait signer mon arrêt de mort
– Ne peux tu pas lui demander conseil par rapport à ta situation et aux perspectives d’évolution ?
– Non car il en parlerait immédiatement à mon responsable et je me ferais virer
– …
Tout se passe comme si la fonction RH dans les entreprises est celle qui sanctionne, le bras armé de la hiérarchie toute puissante. Ne devrait elle pas être une oreille attentive et confidentielle, force de propositions alternatives. Coaching, formation team building ou mobilité interne, sont autant d’alternatives au conflit direct entre un manager et un salarié. Plutôt que de concentrer l’essentiel des efforts sur l’aspect juridique des choses, le DRH n’aurait il pas un rôle de coach d’orientation à jouer ?
De la même façon, comme prestataire extérieur, je suis toujours surpris par le peu d’humanisme dont font preuve les représentants de la RH par rapport à leur fournisseurs.
J’appelle de la part d’untel sur ce sujet
C’est Quoi… c’est qui … vous travaillez avec nous ?
Pas encore mais M. Untel a pensé utile de vous parler de mon expertise
M. le DRH est très pris, il ne vous répondra pas, envoyez un mail
…
Quelle image donnent ils de la fonction RH ? Se rendent ils seulement compte du peu d’égards qu’ils ont par rapport à un tiers de confiance qui nous mets en relation, du manque total d’ouverture de curiosité et simplement de politesse pour une ressource dite « humaine »? C’est en cela l’image du groupe tout entier qui en est altérée . Il serait si simple à l’anglo-saxonne de laisser 30 secondes au fournisseur pour expliquer la différenciation de son offre, par rapport aux priorités du moments. C’est plus clair direct et efficace, ne trouvez vous pas ?