Par Nicolas Verdier, futur entrepreneur
La valeur d’une idée est nulle. C’est ce que j’ai entendu de la part de plusieurs investisseurs et même de la part d’entrepreneurs en préambule de toute discussion. La première fois qu’on entend ça, ça fait bizarre ! Purée, moi qui pensais avoir une super idée, elle vaut rien !!! Et puis, on comprend vite qu’on ne parle pas de la même valeur. L’idée n’a en effet pas de valeur marchande, sinon, j’en connais quelques uns qui seraient richissimes. En revanche, en tant que porteur d’idée mon idée à une valeur inestimable… pour moi. C’est mon driver !
Je ne m’imagine pas de passer une partie de ma vie autour de personnes qui ne me soient pas chers. C’est la même chose pour mon projet d’entreprise. J’y tiens parce que j’ai confiance en lui et que je l’ai choisi. D’ailleurs, il a remplacé d’autres projets que j’avais en tête auparavant avant d’avoir l’étincelle qui m’a montré que cette ultime idée avait ce petit plus qui lui donne, pour moi, plus de valeur que les précédentes.
Alors comment déterminais-je que cette idée a plus de valeur que toute autre ?
Les facteurs de succès potentiel sont nombreux. J’allais les lister tous ou tout du moins ceux qui me viennent à l’esprit mais je me rends compte que tous ces facteurs sont liés à 3 questions primordiales :
– Faisable ? L’une de mes rengaines c’est : tout est possible (ça marche d’ailleurs !!) donc je ne devrais pas m’en soucier mais j’y porte de l’importance car il faut que je puisse entrevoir de l’infaisabilité pour d’autres… Est-ce clair ? En fait, si c’est faisable pas trop de monde, ce n’est pas drôle et ce serait surtout faire le cobaye et que d’autres en profitent.
– Opportun ? Alors là, à 100%, il faut que ce soit le moment pour le lancer tant du point de vue du potentiel que du point de vue personnel. C’est d’ailleurs principalement cette raison qui a fait passer mon projet actuel devant le précédent.
– Mobilisateur ? Là c’est le plaisir que je vais prendre à mettre en œuvre le projet et la confiance que j’ai qui importent. C’est en ce qui me concerne ce qu’il y a de plus fort. Le projet va mobiliser mon énergie et il faut également qu’il puisse mobiliser celle des potentiels associés, investisseurs, partenaires et celle des clients !