Par Laurence Mathieu (chroniqueur exclusif) – Consultante associée DUNE(S)
Bon et bien ça y est à mon tour, à moi de témoigner et j’espère d’éveiller votre intérêt au travers de ces quelques lignes…
C’est finalement un exercice qui se révèle plus difficile que prévu. Et bien que vous dire ?
Allez je tente de démarrer par notre point commun : notre volonté ou notre réalité d’entreprendre. C’est pour ma part la recherche de sens qui m’a poussée. Non non pas vraiment le sens aigu des affaires qui fait de vous un vendeur né, un fin négociateur. Non non au début c’est plutôt un besoin d’accomplissement : se sentir active, utile, apprendre, affirmer des compétences et m’affirmer à travers tout cela. Et bien je crois que je suis servie et tant mieux !!!! Quant au sens des affaires, voilà une découverte, j’y prends goût ; il faut dire que l’on mesure bien vite que c’est ça ou rien… Alors …
Je n’y suis pas allée non plus comme on se lance un défi mais juste comme une suite logique pour moi qui n’en suis pas à ma première décision affirmée en matière de choix professionnels et ce pour aller vers l’essentiel, mon essentiel : une connaissance de moi plus poussée, un dépassement de moi. Je crois que sur ce chapitre là, j’ai déjà appris des choses et je sais qu’il va falloir aller plus loin… encore beaucoup plus loin…
Peut être vous dites vous que tout cela est bien beau et que cela ne suffit pas à se lever (tôt) le matin pour faire avancer sa « petite entreprise ». Et bien pour moi c’est moteur. N’oubliez pas que j’ai créé une activité de conseil dans le domaine de la gestion des compétences… alors la valeur de la ressource humaine, j’y crois… plus que jamais !
Mais bon je n’œuvre pas dans un monde merveilleux. J’ai moi aussi les yeux rivés sur les chiffres, le cerveau branché sur les opportunités à construire alors qu’il me faut produire ici et maintenant.
Je mesure bien la difficulté de ce rôle d’homme orchestre (je ne m’étends pas sur celui de femme orchestre ..) .
Bref moi qui revendique d’accompagner les entreprises dans une gestion durable des compétences, il me faut moi aussi doser l’action, la réflexion et l’anticipation si je veux agir dans ce sens là ; encore un sens ? Que de sens chez moi décidément.
Au fait j’ai perdu ce fameux sens de l’expression « les cordonniers sont les plus mal chaussés ? »
Non non ce n’est pas grave, ne vous donnez pas la peine d’une explication. Vous savez je n’ai plus le temps de m’appesantir sur ce genre de détails… J’ai fort à faire et finalement j’aurais pu commencer par cela : les affaires arrivent, les perspectives encourageantes ! Alors j’y retourne, vous souhaite de belles affaires et vous dis à bientôt.