Passer à l’opérationnel …

MathieuLaurence
Par Laurence Mathieu (chroniqueur exclusif) – Consultante associée DUNE(S)

Ma vie professionnelle en tant que salariée m’a amenée à côtoyer, échanger et faire travailler un nombre important de consultants qui exercent en solo. Et pourtant que savais-je de la réalité de ce métier en particulier de ses exigences en matière d’organisation ? Au final pas grand-chose…

Et bien désormais me voilà au parfum, confrontée à celles-ci.

Au début il y a le stress de « se vendre », de convaincre et par là même de valider l’offre de services que l’on a mûrement réfléchie. Puis vient, si tout se passe bien, une période d’équilibre satisfaisant entre les deux grandes fonctions qui nous incombent, nous solos, la prospection et la production. Et puis, et puis, et puis ça se corse et c’est tant mieux devrais-je dire !

Penser l’offre de demain, capter les informations utiles dans l’environnement, se montrer, prendre des contacts, organiser ses rendez-vous alors que l’on construit le nez dans les dossiers ses premières et si importantes références, je vous l’affirme c’est loin d’être simple !

Et pourtant c’est capital pour la pérennité de l’activité et ça je le sais aussi.

Je vous passe la difficulté bassement réaliste de décrocher son téléphone d’un air convaincu au matin alors qu’un dossier ne vous a pas lâché même dans votre sommeil…

Alors une fois que l’on a dit cela, on fait comment ?

Assurément pour le consultant solo, je pense que l’un des remparts au danger que représente la difficulté d’anticipation est de s’assurer un minimum d’activités récurrentes qui viennent lisser la charge de travail et le chiffre d’affaires. Et en dehors ça, et bien reparlons des classiques : gestion et optimisation du temps, rigueur, planification des activités y compris de celles liées à la prospection. Certes ceci peut vous paraître bateau mais moi je parlerai plutôt de fondamentaux qui sont … fondamentaux et essentiels…

Et oui il nous faut toujours viser un peu plus loin. Et un horizon trop dégagé n’est forcément le signe d’une douce plénitude.

Alors bonne route à toutes et à tous. A très vite.