Pop-Corn et Entrepreneuriat : Rencontres à Elisabethtown

Jean-Noël Chaintreuil Par Jean-Noël Chaintreuil (chroniqueur exclusif) – Entrepreneur – Directeur de Collection

Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière. [Jean Cocteau]

Que l’on soit entrepreneur, intrapreneur, wantrepreneur, recruteur, stratège, cuisinier, artiste ou simplement bricoleur du dimanche, il est important de savoir générer des idées innovantes, comme nous avons pu le voir dans la précédente série, autour de la créativité. Pour alimenter cette dernière, tirons bénéfice des enseignements – parfois décalés – d’une source quasi-infinie : le cinéma.

Continuons donc les parallèles cinématographiques – débutés dans avec Apollo 13 , suivi de Carnets de Voyages, In the Air, Karaté Kid, Le Cercle des Poètes Disparus, Flashdance – par un film romantique qui plaira, sans aucun doute à vos amies et associées ainsi qu'à ceux d'entre-vous qui ont gardés une âme fleur-bleue : Rencontres à Elizabethtown
Quelques mots sur le film : "Drew Baylor est designer de chaussures de sport. Il vient de lancer la chaussure révolutionnaire, mais c'est un fiasco. Sa vie professionnelle vient donc de se terminer et lui qui avait tout misé dessus se sent perdu. … Sa sœur l'appelle pour lui annoncer la mort de son père, d'une crise cardiaque alors qu'il se trouvait à Elizabethtown. Drew s'y rend pour régler les détails des obsèques. C'est pour lui le début d'un voyage initiatique au cours duquel il rencontre Claire, une jeune femme hôtesse de l'air qui l'aide à reprendre goût à la vie." (Source Wikipédia)

Et si une hôtesse de l'air pouvait apprendre aux entrepreneurs à rebondir après un échec?

Dépassons l'histoire de la rencontre sentimentale – et le charme incontestable de Kristen Dunst – pour nous focaliser sur la notion d'échec et de rebond, plus que présent, tout au long du film.
Passons en revue 3 points majeurs, qui pourront être utiles, lors

Point #1 : Assumez !

La plus grande difficulté n'est pas tant de prendre des décisions que de les assumer. [Serge Uzzan]

Dans l'article précédent, je vous disais "Tim Ferriss, dans son livre La Semaine du 4 heures, insiste sur ce point, en mettant en avant que vivre de sa passion est le meilleure moyen de ne pas avoir "l'impression" de travailler." Que se passe-t-il lorsqu'ayant mis toute votre énergie et votre passion dans votre projet, il vous mène à l'échec? Que faire quand cet échec en plus de vous toucher, touche la survie économique de l'entreprise, et donc des autres employés ? Que faire face aux gens qui ont cru en vous ? Que faire alors que vous avez donné toute votre énergie et votre investissement dans ce projet ?

Dans Rencontres à Elizabethtown, Drew, le personnage principal pense d'abord au suicide. Ce n'est qu'un évènement extérieur, la mort soudaine de son père, qui l'extirpera de cette démarche.
La plus salutaire décision à prendre est alors : assumer!
Etre sur la voie de la réussite, implique des échecs. Il n'y a aucun moyen de les éviter – hormis de ne rien entreprendre.
Prendre conscience des hauts et des bas de l'entrepreneuriat, accepter les moments plus down, ne pas se laisser abattre et surtout assumer ces moments potentiels, sont à inscrire dans tous bons cursus d'entrepreneurs.

Point #2 : Faites un break !

A l'image du designer Stefan Sagmeister, qui ose fermer son agence tous les 7 ans pour faire un break et se ressourcer, pour laisser l'inspiration se régénérer.

Dans ce film, le break, se fait en deux temps. Il est d'une part imposé par un contexte : organiser les obsèques du père dans un contexte radicalement différent; et en partie imposé par Claire : faire le chemin du retour, en profitant pleinement de tout ce que la diversité américaine propose.
N'attendez pas qu'une circonstance extérieure vous contraint. Comme Stefan Sagmeister, imposez-vous un break.
N'hésitez pas à l'organiser pour alterner les moments de détente et des moments d'inspirations.
Imprégnez-vous, ressourcez-vous, ressentez, vivez !

Point #3 : Restez passionné et remontez en selle !

Le succès c'est d'aller, d'échec en échec sans perdre son enthousiasme. [Winston Churchill]

Quand Drew, se retrouve face aux magazines nationaux qui relaient son échec, il s'effondre. Claire, lui suggère alors, un conseil : "you have five minutes to wallow in the delicious misery. Enjoy it, embrace it, discard it … and proceed." i.e. "Tu as cinq minutes pour te vautrer dans cette délicieuse misère. Profite-en, embrasse-là, jette-là … et avance !"

Que rajouter?

Et vous, comment avez-vous géré vos échecs?

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