Par Sylvain Bruyère (chroniqueur exclusif) – cadeau-maestro.com
Second article – le premier se trouve ici - sur la thématique « Rédiger une fiche produit » : le nom et la description courte ! Cet article réunit les bonnes pratiques que j’utilise, et peut être complété de vos bonnes idées.
Voici donc ma démarche lorsque je crée une fiche produit.
Trouver le nom du produit
Si certains noms de produits paraissent évidents, certaines fois ils peuvent être adaptés. Si vous vendez un porte carte de visite par exemple, il peut être intéressant de vérifier si ce nom est bien le plus usuel pour ce produit. Peut-être que range carte est plus utilisé, mais signifie-t-il la même chose.
1. Faire une recherche Adwords Keyword Tool
Avant de rédiger le nom d’un produit, il est intéressant de vérifier d’éventuelles autres appellations pour se donner le plus d’idées possibles. On peut utiliser l’outil « Keyword Tool » de Google lorsque l’on a pas d’idées.
Pourquoi ? Pour être certain d’utiliser un terme suffisamment précis pour décrire le produit, et qui lui ressemble. Cela permet de travailler la longue traîne, en utilisant un vocabulaire très varié pour toucher des expressions peu travaillés par la concurrence.
1. Faire une recherche Google avec le nom du produit
Pourquoi ? Pour vérifier ce que fait la concurrence d’abord. Comparer les prix et voir comment l’on se situe. Si nos prix sont inférieurs, ne pas hésitez à utiliser le même nom de produit que la concurrence. Les clients comparent souvent les prix en copiant collant le nom d’un produit dans Google. Si nos prix sont supérieurs, il faudra utiliser un nom de produit différent de la concurrence pour limiter les comparaisons.
2. Faire une recherche de puissance de mot clés
Pourquoi ? Si l’on hésite entre 2 ou 3 mots-clés, on peut utiliser l’outil « Insight for search » de Google, afin de comparer le nombre de fois que chaque mot clé est tapé dans Google, et ainsi utiliser le mot clé le plus fort. Utiliser la région France et les 12 derniers mois.
J’ai eu le cas notamment d’un produit peu connu dont le succès est encore naissant : le cache-clé. J’ai d’abord commencé à l’appeler « habit de clé » qui semblait parlant, puis « tête de clé » qui sonnait bien. Je me suis finalement retourné vers « cache-clé » qui est le plus utilisé. Cependant, cela peut changer, et il suffit que plusieurs commerçants l’appellent « habit de clés » pour que les consommateurs adoptent à leur tour cette dénomination. Remettez donc en question vos aprioris.
Autre exemple assez parlant : je me souviens vouloir mettre des enceintes en ligne. Je lance donc bêtement ma requête à Google insight, qui me dit que le mot « enceinte » est largement plus usité que « haut-parleur » (même si ce n’est pas tout à fait la même chose). Je saute donc sur ce terme. Ce n’est que le lendemain que je comprends mon erreur : enceinte a de nombreuses autres significations, dont une femme enceinte ou un mur d’enceinte. Le terme est un homonyme, il faut donc revenir en arrière !
Description courte
De façon générale, les plateformes e-commerce proposent un texte court et un texte long pour chaque produit. Ce texte court est alors généralement réutilisé pour remplir la balise meta description.
1. Ecrire suffisamment
Pourquoi ? Ce texte apparait dans les résultats de recherche sur Google.
Ci-dessous, un exemple d’un texte trop court pour notre site La Porte à Clefs. Le résultat prend moins de place, et donc sera moins souvent cliqué par les internautes, à comparer au résultat du-dessus de chez Priceminister un peu plus long. On peut en revanche reprocher à Priceminister de générer des meta descriptions trop standards, qui ne donnent aucune information sur le produit.
Cependant, certains textes courts peuvent également toucher leur cible, comme pour Google Images.
La répétition en début de méta description du titre de la page insiste sur la marque, et la phrase est simple et claire.
L’idée est donc de se démarquer. Si tous vos concurrents font des descriptions longues, la petite description sera peut être plus visible dans les SERP (résultats de recherche). Faites quelques tests, et essayez d’imaginer comment vous pouvez vous démarquer.
1. Ecrire un texte qui donne envie aux visiteurs de cliquer sur le lien.
Pourquoi ? Pour augmenter le nombre de visite, et pour améliorer le référencement. Google prend en compte le CTR (taux de clic) pour le classement des résultats. Un résultat qui n’est jamais cliqué est logiquement un résultat inintéressant pour les internautes. Ne pas hésitez à s’adresser directement à l’internaute (« Vous cherchez un mug original ? Utilisez le mug poing américain pour faire fureur auprès de vos collègues ! »). On peut ici oublier la rédaction pour le SEO, et penser un peu plus à l’internaute.
Exemple : « Porte-Clés du célèbre héro de jeux vidéos Sonic le hérisson, en PVC souple. Licence officielle SEGA. (5 x 4,5 cm). »
2. Les infos automatiques
Non visible sur la fiche produit, mais visible dans les moteurs de recherche, j’ai ajouté de façon automatique à la fin de chaque description produit son prix, et s’il fait plus de 60€ (notre franco) la mention « livraison gratuite ». Il n’y a rien à faire, le gain de temps est donc assez précieux, et permet d’éviter les erreurs de mise à jour lorsque l’on change le franco ou le prix d’un produit.
On verra également dans le prochain article l’utilisation des rich snippets de google, permettant justement d’intégrer le prix d’un produit directement dans les résultats, comme dans l’exemple ci-dessous. D’autres rich snippets existent, notamment sur l’auteur d’un article d’un blog.
A très vite pour la suite !
Voir la 1ère partie : les photos d’une fiche produit