Par Guillaume Perrut (chroniqueur exclusif) – KramaKrama.com
1 an et demi, voilà 1 an et demi que je vis entre le Cambodge et la Thailande. Le temps passe tellement vite. Mon grand retour en France est prévu dans 2 jours, outre les dizaines d’objets futiles (ou non) achetés en Asie qu’il faut expédier en France, c’est l'occasion de se remettre en question.
Vivre à l’étranger pendant x années est une expérience incroyable et si l’occasion de partir vous est donnée, foncez ! Loin de moi l’idée de faire du French Bashing car la France est un formidable pays pour vivre et pour entreprendre, sans compter les avantages extraordinaires qu’on nous jalouse dans le monde entier, mais je pense vraiment qu’une expérience à l’étranger est aujourd’hui indispensable pour mieux appréhender cette globalisation et votre façon d’entreprendre.
A l’étranger, vous aurez un regard tout à fait différent sur l’entreprenariat. Vous serez émerveillé par la moindre petite chose et vous tenterez d’améliorer des processus à longueur de journées. Des dizaines de Français ont lancé d’importants (et juteux) business en Asie en partant d’un simple constat et en améliorant telle ou telle chose. Entreprendre en Asie n’est pas plus dur qu’en France, le travail et la pugnacité comptent bien plus que votre diplôme d’école de commerce. Imprégnez-vous de la culture du pays, des traditions, des valeurs, créez des relations avec des locaux et des personnes vivants déjà dans le pays et commencez à tester votre business.
D’un point de vue plus personnel, cette expérience à l’étranger m’aura permis de lancer mon social-business, Krama Krama, marque de foulards cambodgiens fabriqués par une ONG locale à Siem Reap au Cambodge, à quelques centaines de mètres de temples angkoriens datant du 7ème au 13ème siècle. En découvrant le Cambodge et sa population qui vit dans des conditions parfois très difficiles (le Cambodge étant une des nations les plus pauvres au Monde), il est difficile d’en ressortir indemne et outre l’aspect business, cela me permettra sans aucun doute de relativiser un certain nombre de choses en France…
En attendant, qu’attendez-vous pour créer votre entreprise à l’étranger ?