Une décennie de changements

Michaeldamiati
Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien

Nos lecteurs sont principalement des chefs d’entreprises, ou
des futurs voire des ex-entrepreneurs….En tout état de cause, un public
intéressé par « entreprendre ».

Nous connaissons tous, les difficultés pour
entreprendre ; néanmoins, ce blog, est aussi, une source de motivation par
de vrais succès rapportés par nos confrères chroniqueurs, mais aussi, une
précieuse mine d’informations pour trouver des solutions.

Des solutions à quoi me direz-vous ? Et bien ça va
aussi bien de la bonne idée au bon comportement à adopter en passant par les
mises en garde pour réussir….

En revanche, il existe de véritables solutions pragmatiques,
que les medias classiques, voir les acteurs économiques, ne mettent pas
suffisamment en avant pour des raisons je l’avoue encore obscures…..

J’ai déjà évoqué les subventions, que peu d’entreprises
connaissent et  qui pourtant sont de
véritables leviers financiers pour les projets d’investissement.

Interrogez votre CCI….Je suis certain qu’elle n’en sait pas
beaucoup plus que vous, mais ne tiens pas à ouvrir ses portes à des
spécialistes pour que l’information circule de façon fluide (c’est du vécu….)
Nous sommes là dans des batailles politiques ou les seules victimes sont les
entrepreneurs qui au lieu de gagner en efficacité, perdent leur temps.

Je nuance mes propos, et je suis certain, que de bonnes âmes
existent, mais malheureusement trop peu souvent mises en avant et largement
diluées par les technocrates qui ne pensent qu’à préserver leur pouvoir.

Les financiers ne sont pas en reste et vous font la cour,
une fois que votre entreprise est florissante et que le risque n’existe
« presque » plus. En revanche 
pour faire leur métier de base, c'est-à-dire analyser votre projet et
prendre les risques avec vous (moyennant une rémunération) parce qu’ils estiment
que votre projet est viable, c’est comme les protagonistes d’avant, les bonnes
volontés ne sont que trop rares !!!

Faut-il blâmer les personnes ou le système ? Les deux,
mais par chronologie.

En effet c’est le système qui pousse ces personnes à agir de
la sorte…..

Qu’attendons-nous donc pour changer le système et les
réactions des personnes qui le composent ?

Sans aucun parti pris politique, nous pouvons admettre que
le gouvernement actuel est pour le changement. Espérons que celui-ci ira dans
le bons sens….

D’un point de vue entrepreneurial, grâce notamment à la loi
TEPA (Travail Emploi Pouvoir d’Achat) nous voyons la création d’un système
original :  La coopérative financière.

Je prends les paris que vous ne connaissez pas ?

Un investisseur privé (vous, moi, une PME) souscrit au
capital social du Fonds coopératif, qui lui-même à l’€uro près, va réinvestir
dans une PME.

Ainsi,
l’investisseur bénéficie à 100% du dispositif de réduction fiscale.

– Un contrat est établi entre le Fonds coopératif et
l’investisseur.

– Un deuxième contrat est établi entre le Fonds coopératif
et l’entreprise, pour la participation au capital social, gérer les garanties,
et le plan de route de l’entreprise.

Il
s’agit d’un contrat passé avec la coopérative, l’Etat via le Fisc, et
l’épargnant.

Pour
réduire considérablement le risque, chaque entreprise postulante dépose un
dossier qui est analysé, pour connaître sa viabilité, et principalement la
viabilité du gérant.

Ainsi,
le Fonds coopératif ne participera au capital social qu’avec des entreprises
triées, pour leur viabilité.

Malgré
cette bonne sélection des entreprises, dans les années qui suivent l’adhésion,
certaines peuvent connaître des difficultés et déposer leur bilan.

Pour
améliorer la sécurité du système, chaque entreprise paye mensuellement un
pourcentage correspondant au taux de défaillance des entreprises, qui est versé
à un fonds de mutualisation. Ce fonds de mutualisation restera la propriété de
la Coopérative.

Rappelons
que l’investisseur a souscrit au capital social de la Coopérative, et non au
capital social de l’entreprise financée. En cas de défaillance de l’entreprise,
cela le protège puisque son épargne ne subira pas de rupture de contrat du fait
de cette défaillance.

La
Coopérative puisera dans le fonds de mutualisation pour reverser à l’apporteur
une somme identique à celle qu’il a investie cinq ans plus tôt, majorée des
intérêts, et ceci, malgré la faillite d’une des entreprises.

Quel
coût pour les entreprises me direz-vous ?

Les
statistiques révèlent qu’une entreprise qui a besoin de fonds de roulement de
15 à 20 000 €uros et qui se le procure par du dépassement de découvert en
compte courant sur sa banque, paiera 6 à 12 000 € de frais bancaires chaque
année soit des capitaux qui coûtent à l’entreprise environ 30% et parfois plus.

Grâce
à la Coopérative, l’apport au capital social est exempté de frais, mais les cotisations
et le fond de mutualisation génèrent des frais financiers aux environs de 20%.

Mais
fait important, le gérant peut travailler l’esprit dégagé de tous ses soucis de
trésorerie.

Cela
prouve que ce n’est pas une solution Magique, mais bien un nouveau système basé
sur la confiance et l’Ethique.

En
effet, par exemple vous pouvez  venir en
aide à un membre de votre famille ou ami entrepreneurs, sans faire de
l’ingérence ou de l’indiscrétion dans ses affaires tout en protégeant votre
investissement.

Selon
sa propre éthique, cela  permet d’aider,
participer à un secteur d’activités de son choix,

C’est
un excellent moyen  de contribuer
pleinement à la lutte du chômage en France, par le maintien de l’activité
artisanale ou de l’économie de proximité.

Voilà
un Capitalisme, teinté de Socialisme….Marx en a rêvé, aura-t-il fallu attendre
plus de 100 ans pour y parvenir ?

Nous
le saurons dans les années à venir, mais une chose est sure, c’est la nécessité
de changer….

Meilleurs
vœux de réussite pour cette nouvelle année de……Changement bien sûr.

 

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