Malgré les controverses, Neuralink lève 43 millions de dollars supplémentaires pour ses implants cérébraux

https://www.enviedentreprendre.com/obat-leve-12-millions-deuros-pour-son-logiciel-de-gestion-dedie-aux-artisans-du-btp/Elon Musk fait encore une fois parler de lui, cette fois via sa start-up de la MedTech Neuralink. Récemment, sa start-up qui développe des implants cérébraux a bouclé un tour de table d’un montant de 43 millions de dollars. Ce financement vise à accélérer le développement de ces implants, puis passer aux étapes de test sur des humains.

323 millions de dollars levés en 2023

Neuralink continue de séduire les investisseurs, et ce n’est pas Elon Musk qui va s’en plaindre. Cette année, la start-up développant des implants cérébraux permettant de détecter certaines maladies neurologiques a enregistré un financement total de 323 millions de dollars. Un chiffre impressionnant atteint grâce aux 43 millions de dollars récemment injectés dans la start-up par 32 investisseurs, via l’opération de levée de fonds menée par VC Founders Fund.

Cette opération de financement vient augmenter un peu plus la valeur de la start-up Neuralink, qui pourrait se situer autour des 5 milliards de dollars. Grâce à ces fonds, Neuralink souhaite accélérer le développement de son produit phare : l’interface cerveau-machine, puis passer à la phase de test clinique sur les humains (possible grâce à l’autorisation de la FDA en mai 2023). Ce petit dispositif de pointe devrait d’une part permettre à la médecine de réaliser de grandes avancées, notamment grâce à la récolte des données en temps réel des signaux nerveux dans le cerveau humain.

Cela a pour but de détecter l’apparition de maladies/troubles neurologiques, et pourquoi pas de les soigner : perte de mémoire, perte d’audition, dépression, insomnie, crises d’épilepsie, etc. D’autre part, l’interface devrait booster les capacités humaines, en permettant au cerveau humain de communiquer des ordres directement à d’autres dispositifs externes. Il sera alors possible d’allumer sa télé par simple pensée, d’utiliser un smartphone ou encore de jouer à un jeu vidéo. C’est d’ailleurs là que réside la source des contestations et de la controverse autour de la puce interface de Neuralink.

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Des tests, il y en a déjà eu chez Neuralink. Ces tests ont été réalisés sur des singes, dont Pager, le macaque de 9 ans qui jouait alors au jeu MindPong grâce à la puce Neuralink implantée dans son cerveau- vidéo à l’appui sorti en avril 2021. La controverse réside dans le sort et le traitement de ces cobayes. En février 2022, le groupe de défense des droits des animaux Physicians Committee for Responsible Medecine (PCRM) avait déjà pointé du doigt les conditions de vie des singes qui ont été utilisés comme cobayes dans le cadre du projet Neuralink.

Selon le rapport de ce groupe, au moins une douzaine de singes sont morts à la suite d’hémorragies cérébrales, d’automutilations, d’euthanasies ou encore d’infections. La start-up s’était défendue en affirmant sur Twitter (désormais X) que les singes morts étaient « déjà proches de la mort ». Des propos démentis par des anciens salariés de Neuralink, dont les propos ont été divulgués en octobre dans le magazine Wired, propos accompagnés par des dossiers vétérinaires très compromettants pour la start-up Neuralink : « Dire qu’il s’agissait de singes en phase terminale est ridicule. (…) Nous avons eu ces singes pendant environ un an avant toute intervention chirurgicale ». Malgré tout, Neuralink semble bien partie pour entamer les essais cliniques sur des patients volontaires humains.

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