Par Patrice Piton – Entrepreneur
Aujourd’hui je vais essayer de dresser une liste de pièges à éviter pour que votre projet de création d’entreprise se passe du mieux possible. N’oubliez pas également que ceux qui savent s’entourer limiteront fortement les risques d’échec…
Créer un nouveau produit est toujours risqué. On a beau dire que plus ce produit est simple plus il a de chances de marcher, de nombreuses difficultés se dresseront inévitablement devant vous.
1er piège : Idéaliser son produit
Cela est presque dans la mentalité humaine, mais les porteurs de projets sont encore plus persuadés que leur idée est la meilleure.
Cette certitude n’est en aucun cas une garantie de succès suffisante. Le tout est de rester enthousiaste, garder la tête froide afin de faire les meilleurs choix possible. S’associer avec une autre personne aura l’avantage de développer l’aspect critique de ce projet.
2ème piège : Ne pas se remettre en question
L’aspect critique est obligatoire pour mener à bien son projet. S’enfermer dès le départ dans ses certitudes limite vos marges de manœuvre et vous empêchera de voir venir les premiers dangers. Tenir compte des avis extérieurs, accepter les remises en question et les changements de cap vous feront éviter des erreurs tragiques.
N’oubliez pas que votre produit devra en premier lieu s’adapter aux attentes des clients, et non l’inverse.
3ème piège : Vouloir tout faire soi-même
Ne soyons pas dupes, les créatifs de génie dotés d’un formidable talent commercial, d’un sens aigu de l’organisation, du relationnel et d’une expertise minutieuse en gestion sont rares.
Apprendre à déléguer les tâches sera une de vos premières missions d’entrepreneur.
Faire appel à des spécialistes dans leur domaine ne coûtera au final pas beaucoup plus cher, et les résultats seront forcément bien meilleurs.
4ème piège : Sous estimer l’ampleur de la tâche
Un projet innovant coûte toujours cher et prend un temps inimaginable. Le temps prévu sera toujours supérieur à celui estimé au départ, et les dépenses plus importantes.
Anticiper une réserve de capitaux ou de disponibilité est un point indispensable.
5ème piège : Ne pas protéger l’idée
En faisant cela sous prétexte d’économie, vous prenez le risque de vous faire déposséder sans possibilité de recours.
N’oubliez pas non plus que pour vendre une licence de fabrication, il faut avoir des droits sur l’objet et donc un brevet en bonne et due forme.
Voilà j’espère que ces quelque règles vous donneront un point de départ pour votre projet, et je vous donne donc rendez-vous dans 10 jours pour de nouveaux articles.

Merci pour vos précieux conseils, ils me seront bien utiles.
Bonne continuation,
Emmanuel
Merci à vous pour m’avoir fait connaître votre blog !
Je ne manquerai pas de suivre de prêt vos articles et qui sait, je ferai peut être un jour appel à votre expertise et à vos formations en oenologie…
Cordialement,
Patrice
Très interessant de rappeler ces bases indispensables à la création.
Où peut-on protéger une idée ?
Merci
Guillaume
Merci pour ce post.
Je voudrais revenir sur le point N°5, la protection de l’idée ou du nom.
Il faut biens sur protéger son idée et les noms associés mais il faut avoir les moyens de les défendre.
Si on lance un nouveau produit ou service super génial et qu’une grosse société le copie, comment de défendre … car si un accord n’est pas trouvé il sera très difficile pour un petit entrepreneur de supporter financièrement une longue procédure juridique.
Cordialement
Johann
Merci pour ce post.
Je voudrais revenir sur le point N°5, la protection de l’idée ou du nom.
Il faut biens sur protéger son idée et les noms associés mais il faut avoir les moyens de les défendre.
Si on lance un nouveau produit ou service super génial et qu’une grosse société le copie, comment de défendre … car si un accord n’est pas trouvé il sera très difficile pour un petit entrepreneur de supporter financièrement une longue procédure juridique.
Cordialement
Johann
Merci pour ce post.
Je voudrais revenir sur le point N°5, la protection de l’idée ou du nom.
Il faut biens sur protéger son idée et les noms associés mais il faut avoir les moyens de les défendre.
Si on lance un nouveau produit ou service super génial et qu’une grosse société le copie, comment de défendre … car si un accord n’est pas trouvé il sera très difficile pour un petit entrepreneur de supporter financièrement une longue procédure juridique.
Petit complément qui peut rejoindre le point numéro 1 : « idéaliser son produit ».
Je dirais aussi qu’il ne faut pas chercher à le rendre parfait immédiatement.
On cherche souvent a atteindre la perfection en sortant son produit le plus tard possible, lorsqu’on estime qu’il est « abouti ».
Cet article (en anglais) explique comment éviter ce piège et faire évoluer son produit selon les retours des utilisateurs.
http://www.inter-sections.net/2008/05/19/perfection-does-not-exist
Intéressant et toujours bon à rappeler. Merci.
« Vouloir tout faire soi-même »
Aïe, c’est mon but !
Je ne suis pas sûr que déléguer coûte moins cher. Après je sais que certaines choses je suis incapable de le faire mais d’autres choses j’essaye d’apprendre.
Erwan
Good Luck Ecommerce
Merci pour ces conseils !
J’ai malheureusement suivi ses 5 mauvais conseils … j’ai tenu 6 ans et puis j’ai craqué.
Croire que j’avais développé le meilleur produit (en l’occurrence un serveur de téléphonie sur IP), vouloir faire changer les mentalités et non les suivre, vouloir tout faire moi même et me cacher derrières des « personne ne saura le faire comme moi », croire que les gens se rueront sur mon produit …
Que de mauvaises surprises 🙂
Le vie de jeune entrepreneur est difficile et pleine d’obstacles mais vaut vraiment la peine tout de même !
Excellent article !
Nous sommes 4 anciens étudiants d’un master en entrepreneuriat et avons choisi l’entraide pour passer de l’envie à l’idée et de l’idée au projet. Vous pouvez nous rejoindre si vous pensez vous aussi que l’entraide entre « wannabe » entrepreneurs est capital !
http://www.buzzinov.com/?p=211