Par Andree Fraiderik-Vertino (chroniqueur exclusif) – Business Madame
Il y a quelque chose de bien avec 2010, c'est tout simplement que ce n'est plus 2009. Ouf enfin, cette année de crash et peurs en tout genre est derrière nous, pour le pire ou le meilleur. A défaut d'un quart d'heure de célébrité prenons nos 15 minutes de positivisme.
Pas d'entre deux, pas de neutralité authorisée. À l'heure où j'écris Amazon annonce que ses deux meilleures ventes de disques sont Susan Boyle et Muse … ils ont choisi leur camps. En 2010, il faut choisir son camps, pas de consensus facile, on s'affirme.
Je digresse comme d'habitude? Oui, pour mieux vous emmener sur le terrain du 'je'. Première chronique de l'année égal le droit de parler de moi.
Grande résolution ou nouvelle pour cette année : je me 'brand' ! Comprenez comme l'a dit Elodie Dorize-Erdmann après que je lui ai demandé son avis sur ma page andreefraiderikvertino.com, 'Cool you're branding yourself' !
Après quelques années passées à conseiller les autres sur leur image, leur discours en tant que marque ou personne et après avoir (créé et) installé Business Madame en tant que marque, je m'attaque à ma personne. En catimini tout d'abord, et plus avant dès que mes prochains projets seront plus avancés !
Comme nos amis anglo-saxons ont plus couramment l'habitude de le faire j'ai créé en sus de mon site, un site qui lui porte mon nom. Et installe mes initiales comme une marque. /afv
Mais pourquoi ? Si comme moi vous avez plusieurs activités professionnelles et plusieurs domaines d'expertise vous devez souvent vous entendre dire : 'j'aime beaucoup ce que vous faites ! Mais au fait, que faites vous ?'
Si vous êtes au top de l'échelle de la réussite, votre entourage accepte le fait que vous ayez beaucoup d'engagements différents. Si vous êtes entre deux niveaux, un 'wanabee' alors l'idée est un peu moins acceptée. Même si les mentalités évoluent.
Donc si pour mes amis plutôt issus de la communication corporate, l'idée de créer un site éponyme est logique au vu de mes diverses actions (femmes et business, design et entrepreneuriat), l'exercice en surprendra bien d'autres.
Que faire si vraiment la question ou les signes tangibles d'incompréhension menacent de devenir un obstacle à votre développement ? Agir ! Avant que l'on ne commence à créer du 'gossip', prenez en main votre image. Seul (si vous en avez la compétence) ou aidé d'un professionnel de la communication, maniez votre image et votre discours. Que celà passe par des relations presse, relations publiques, un site personnel ou institutionnel, réagissez !
Combien ça coûte ?
Mon site, 'propulsé' par la technologie WordPress, ne m'a coûté que 15$, plus quelques 'journées hommes', ou 'journées femmes' car je l'ai créé moi même entre le 24 et le 31 décembre.
Qu'en attendre ?
Certains en attendront de la visibilité, ce qui peut être le cas si votre démarche est associée à un bon e-crm. Mon avis est qu'il est surtout question de lisibilité. Soit un objet dissocié de vos activités multiples et qui a pour objectif de rationaliser, clarifier sur vos centre d'intérêts, vos compétences, votre parcours, …. Soyez plus prospectif que rétrospectif, à moins d'avoir un profil ultra sénior.
Une page de ce type peut aussi réunir les flux rss de vos différents sites, blogs ou profil sur les réseaux sociaux, votre cv, votre revue de presse …
Quelques exemples frenchy !
Biensûr je pourrai vous citer les sites web, blogs de monstres des médias ou du business, type Oprah Winfrey ( http://www.oprah.com/index ) ou Richard Branson ( http://www.virgin.com/richard-branson/blog/ ) mais il y a des exemples plus proche de nous, tel Loic LeMeur bien entendu. Et plus modestement mais pourtant plus explicites, d'autres frenchy dont Poto Mitan par la serial entrepreneur Sandrine Joseph ( http://www.poto-mitan.com/ ) et la page d'Erick Hostachy, construite sur le modèle du cv en ligne ( http://www.erick-hostachy.com/ ).