Dans un contexte économique incertain, de plus en plus de cadres cherchent à créer leur propre activité de conseil. Pour certains, cette décision est motivée par la volonté d’acquérir une plus grande autonomie, tandis que pour d’autres, c’est une alternative après avoir perdu leur emploi. Cependant, réussir en tant que consultant ne se résume pas à créer une entreprise ou trouver un accompagnement adapté. Pour se démarquer dans un marché de plus en plus concurrentiel, les consultants doivent posséder une expertise solide et une spécialisation suffisamment originale ou spécifique pour répondre aux besoins précis de leurs clients. Dans cet article, nous allons explorer les différentes options pour créer son activité de conseil, l’importance de l’expertise, le syndrome de l’ingénieur généraliste, ainsi que le syndrome du généraliste et comment éviter ces pièges pour réussir dans le conseil.
Les différentes options pour les cadres
En période de crise, de nombreux cadres cherchent à créer leur propre activité de conseil. Certains choisissent de créer leur propre société, tandis que d’autres cherchent des solutions d’accompagnement, comme les couveuses ou le portage salarial.
L’importance de l’expertise pour réussir
Dans les deux cas, l’expertise est une condition essentielle pour réussir. Cela nécessite plus qu’un simple diplôme ou un savoir-faire, mais plutôt une spécialisation suffisamment originale ou spécifique pour cibler les clients.
Le syndrome de l’ingénieur généraliste
Le syndrome de l’ingénieur généraliste est un problème courant parmi les jeunes et moins jeunes ingénieurs qui se cramponnent sur des savoirs ou des aptitudes plutôt que de se spécialiser dans une ou deux spécialités spécifiques.
L’importance de l’expertise dans le conseil
L’expertise est particulièrement importante dans le conseil, car les entreprises qui font appel à des consultants ont besoin de prestataires percutants et connaissant très bien leur domaine.
Le syndrome du généraliste
Le syndrome du généraliste est un problème courant chez les apprentis consultants qui se disent généralistes des RH ou chez les coachs qui prétendent s’adresser à tout le monde. Ce syndrome peut être un obstacle pour les consultants qui cherchent à se faire un nom dans leur domaine.

Outre le portage salarial, qui est bancal, il existe aussi les SCOPs qui sont prisées par les ex-indépendants et par les entrepreneurs qui préfèrent travailler en réseau…
Le portage salarial n’est pas une généralité, de même que les CAEs ou les SCOPs. L’important est de trouver la solution qui convient le mieux à chacun et de choisir les acteurs les plus sérieux.
Si ITG est la première entreprise de portage salarial, ce n’est probablement pas par hasard, et sans doute pas parce que le dispositif est bancal. Si plus de 40% des « portés » restent chez ITG plus de 4 ans, c’est parce qu’ils y trouvent le réseau, la mise en relation, la formation, l’accompagnement et l’apport de missions pour lesquels ils sont co-acteurs.
Voir http://www.guideduportage.com/presse/1433_itg_5ks7n.php
Voir également mon article de janvier dernier à propos de réseau :
http://www.enviedentreprendre.com/2011/01/travailler-en-reseau-sassocier-pourquoi-et-comment.html
Et celui de juin 2010 à propos du portage salarial que vous déplorez, et moi avec, celui qui se pratique comme un vulgaire commerce, avec des commissions, des frais cachés et aucun intérêt pour le projet des « portés » et le développement de leur potentiel et autonomie professionnelle :
http://www.enviedentreprendre.com/2011/01/travailler-en-reseau-sassocier-pourquoi-et-comment.html