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Qui est responsable ? qui assume ? qui souque ferme ?

Par Alix de La Tour du Pin (chroniqueur exclusif) – AdL Accompagne des Leaders

Titanic_bank

1 thought on “Qui est responsable ? qui assume ? qui souque ferme ?”

  1. Ce dessin illustre le topo paru une semaine plus tard sur le net :
    http://www.oomark.com/archives_newsletter/references_par_oomark_vigilance.html
    Topo :  » Catastrophes : toujours des accumulations d’erreurs »
    15 avril 1912 :
    • 13h42 : message du Baltic au Titanic : champ de glace à 41°51 nord et longitude 49°52, vous allez droit dessus – Le commandant Smith, tout à ses mondanités, néglige le message.
    • 19h30 : message du Californian : nous sommes bloqués par des icebergs vers lesquels vous vous dirigez – Le radio du Titanic oublie le message, il est occupé à transmettre des ordres de bourse.
    • 22h30 : nouveau message du Californian – Le radio du Titanic ne l’enregistre même pas
    • 23h45 : le Titanic heurte l’iceberg – On plaisante au bar : « Garçon, pas de glaçons, il y en a dehors ! » – Personne ne croit l’ingénieur Andrews qui estime qu’il faut évacuer dans la demi-heure.
    • 0h15 : envoi du premier SOS.
    • 0h15 à 2h : panique à bord – On ne sauvera que 711 des 3 547 personnes embarquées – Les chaloupes n’ont qu’une contenance de 1 178 places – Après avoir fait pression pour qu’on ne tienne pas compte des messages, Bruce Ismay, le propriétaire du Titanic, se fraie un chemin au revolver vers les canots de sauvetage.
    .
    Les messages d’alertes ne sont pas entendus quand ils sont de l’ordre de l’impensable
    2008 :
    • 23 janvier : la Société Générale annonce une perte de 4,9 milliards d’euros sur des opérations spéculatives d’un jeune trader mal contrôlé
    • Printemps : la commission bancaire signale à la Caisse d’Epargne l’insuffisance de ses contrôles internes
    • Eté : la direction de la Caisse d’Epargne décide d’arrêter ses opérations pour compte propre d’ici fin 2008
    • Septembre : un jeune trader de la Caisse d’Epargne anticipe le rebond de la Bourse
    • 3 octobre : le trader vend 180 millions d’euros d’options d’achat
    • 6 octobre : l’absence de contrôle des positions ne permet pas d’identifier le risque
    • 7 octobre : le trader vend 100 millions d’euros d’options de vente – Le dépassement des risques autorisés n’est pas repéré
    • 9 octobre : un mail de la Direction des risques à la Direction Générale signale un dépassement de 11, 8 millions d’euros pour une autorisation de 2,5 millions – Au même moment, le trader achète et vend 250 millions d’euros d’options de vente d’indices
    • 10 octobre : la perte potentielle est de 100 millions d’euros
    • 13 octobre : occupée à son mariage avec les Banques Populaires, la Direction de la Caisse d’Epargne se satisfait des explications partielles fournies par le trader
    • 17 octobre : la Caisse d’Epargne dénoue la position et annonce une perte de 600 millions d’euros

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