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7 conseils pour apprendre à gérer les critiques


Par Véronique Aboghé (contributeur) – Fondatrice de CoachingLeader et boosteuse de potentiel

Il n’y a rien de moins facile que
d’accepter les critiques. Notre égo en prend un sacré coup, on se sent
attaqué, dévalorisé, incompris, jugé. J’ai regardé la semaine dernière American Idol sur la chaîne W9, c’est la version américaine de la Nouvelle Star.

Ce qui m’a fasciné c’est l’accueil de certains candidats au
critiques du jury. Ecoute active et sourire aux lèvres suivi d’un merci
très humble pour la plupart.

Connaissant my fellow american, je suis sûre que nos
candidats ont été coachés à recevoir et gérer la critique. Voici donc
quelques ficelles qu’ils pourraient avoir reçu et que je partage
volontiers avec vous.

  • Toute critique négative est un d’abord un choc.Il
    faut l’accueillir en se donnant le temps de passer des émotions aux
    faits. pour cela, il suffit de compter mentalement jusqu’à 20 en
    respirant tranquillement avant de répondre. C’est une façon de
    désamorcer la montée de la colère ou du ressentiment tout en prenant du
    recul.
  • Qui émet cette critique? Quelqu’un qui me veut du
    bien ou quelqu’un qui cherche toujours à m’enfoncer ?  Essayer de se
    souvenir de  5 ou 6 qualités de cette personne avant de décider de la
    pulvériser ( mentalement s’entend. Restons non-violents;-) ).
  • Que m’apprend cette critique? Sur la personne qui l’émet? Sur le contexte? sur ma façon de procéder?
  • Quelles suggestions y a-t-il derrière cette critique? Un comportement à faire évoluer? Un message que j’ai mal communiqué?
  • Cette critique ne me semble pas justifiée. Pourquoi donc surfer sur une vague qui n’en est pas une. N’ai je pas intérêt à ne faire aucun commentaire et à laisser courrir?
  • Cette critique semble justifiée mais elle me fait mal.
    C’est une erreur car elle ne se refère pas à ma personne au sens strict
    mais à mon implication dans un contexte précis. Une fois mon émotion
    mise de côté, quels sont les faits et que puis-je en tirer?

Les critiques les plus difficiles à gérer sont celles faites par les les têtes à claques de l’entreprise. Voici 7 conseils pour  mieux y faire face:

  1. D’abord ne pas vous mettre à leur niveau et surtout ne pas entrer dans leur jeu d’action/ réaction,
  2. Parlez-en autour de vous avec doigté pour voir si vous êtes la
    seule personne dans ce cas où si la personne qui vous incommode a la
    même attitude avec d’autres,
  3. Garder à l’esprit que vous êtes dans un contexte professionnel où il faut faire preuve de respect,
  4. Tenez un suivi précis des "attaques" qui vous sont faites de façon documentée et objective,
  5. Faites savoir votre opinion et marquez les limites que le personne qui vous critique tout le temps ne doit pas dépasser,
  6. Escaladez le problème aux supérieurs s’il le faut,
  7. Si cela vous atteint physiquement, que cela remet votre
    équilibre émotionnel en péril parce que cela s’apparente à de la
    persécution, envisager les différentes options qui vont de la plainte
    légale à la démission.

11 thoughts on “7 conseils pour apprendre à gérer les critiques”

  1. Bonjour,
    pour mieux accepter la critique, on m’a fait un jour une remarque intelligente :
    « Même si cette critique n’est pas justifié, si tu reçois cette remarque c’est que tu en as donné l’impression à un moment ou à un autre ».
    Dans mon cas, on m’avais dit que j’étais trop strict sur mes propos, et que je devrais des fois nuancer ce que je dit. C’est pourtant ce que j’essaye de faire.
    Néanmoins, de recevoir cette critique montre que quelqu’un peut penser ça lorsqu’il m’entend parler. C’est donc que je devrais faire plus attention 🙂
    Ça fonctionne avec presque toutes les critiques. Ça permet de ne pas le prendre pour soi. Ça permet de le voir comme une remarque plus qu’une critique.
    Merci pour cet article,
    Thoams 😉

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  2. Ou alors une solution aussi, c’est d’agir de façon mature en écoutant la critique, et en changeant en conséquences si l’on juge que cela est justifié.
    Mais tous le problème est là, avoir assez de maturité, de recul, et d’intelligence pour savoir si on doit prêter attention à la critique ou non.

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  3. Bonjour,
    Une chose est sûre, c’est que si on vous a critiqué c’est qu’on a pensé à vous.
    Que ce soit de bonne ou mauvaise foie, la personne qui vous a fait la remarque a pris de la peine et vous a accordé des minutes précieuses de sa vie pour vous parler 🙂
    Personnellement, je dis merci aux personnes qui ont pu penser à moi !
    Cependant, il est parfois très difficile de digérer quelques une de ces critiques, surtout si c’est en public.
    Conseil: Ne pas démissionner
    Merci pour l’article

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  4. bonsoir,
    les critiques me rappellent la soutenance de mon mémoire de maitrise. j’étais critiquée par les membres du jury.j’étais tres séreine pendant ce temps. pour répondre, j’ai commencé par dire « vos critiques et suggestions témoignent encore une fois de l’interet que vos accordez à cette étude, si vous nous donnez l’occasion de la poursuivre, elles seront largement prises en compte.
    méme si la critique tend à nous mettre sur la défensive, il ne faut pas perdre de vue qu’elle est parfois positive car elle peut nous aider à identifier nos points faibles et nos imperfections.
    votre article est interessant, merci
    fatou

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  5. bonjour,
    Critique, c’est après tout une bonne chose, elle nous dérange quand nous la voyons avec un regard immature. Mais nous devons comprendre qu’une critique acceptée et réceptionnée est un début de réussite par rapport à votre vie personnelle et une critique ignorée ou bafouée constitue un blocage terrible pour votre développement personnel. Ne pas forcément considérer, la nature, la valeur ou la couleur de la personne qui émet la critique, mais nous avons besoin de faire notre examen, nos analyses sur le contenu de celle-ci afin de nous en servir pour y dégager les leçons qu’elle pourrait contenir.

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  6. Selon moi, je pense que c’est la façon de percevoir la critique¸. C’est plus difficile de recevoir une critique, que l’on soit vieux ou jeune, quand celle-ci est émise avec agressivité. Dans ce cas, il est important de garder notre calme, surtout respirer et agir en conséquence de façon constructive et affirmative pour tout le monde. Gardons à l’esprit que nous sommes des êtres, des personnes humaines en développement au travail et ailleurs. En ce qui me concerne, je pense que la base doit être fait en pensant à agir avec une intention bonne envers soi et l’autre. Le tout dans le respect de chacun afin que les relations soient harmonieuses qu’importe le conflit de valeurs, etc. Pensons dans notre tête à l’idée : Comment nous aurions aimé entendre une critique? Comment aurait-elle dû être émise? Et, faisons le aux autres qu’importe le niveau hiérarchique ou l’âge… Critiquons à notre tour au sujet de la façn d’émettre une critique et nous ferons apprendre aux autres une autre façon de faire où les relations sont importantes, très importantes pour l’évolution du monde du travail qui, selon moi, à un impact bien ailleurs que dans ce milieu (ex. : à la maison). Bref, soyons des modèles de communication où l’écoute de l’autre et de ses émotions est aussi au rendez-vous.

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  7. J’ajouterais à mon commentaire ci-dessus qu’il est important par la suite de rétablir ou garder la communication avec l’auteur de la critique afin que la relation demeure bonne. Selon moi, nous pouvons commencer graduellement avec maturité comme le mentionne M. Benoît Menou. Je pense aussi que nous pouvons utiliser la valorisation avec simplicité et véracité quant l’autre fait un bon geste communicatif qu’il soit verbal ou non-verbal. Pensons à construire un monde de l’entreprise meilleur, etc. Où nous communiquons de façon non-violente, respectueuse, affirmative et surtout en utilisant le « je », car ainsi nous prenons la responsabilité de ce que nous communiquons avec tout notre vécu. (Incluant notre histoire, nos perceptions, nos valeurs, notre éducation, nos émotions, nos besoins… et notre enfant intérieur.)De plus, je pense que nous avons intérêt à axer sur l’être davantage que sur le faire comme M. Rémi Tremblay nous invite à le faire et si notre faire est critiqué alors prenons le autrement que comme si c’était notre être qui est remis en question. Je pense qu’il est important aussi en milieu de travail que l’estime des collègues soient présents afin que tout le monde se réalise, car nous avons besoin de l’équipe complète pour se dépasser puisque seul la surcharge de travail nous guette.

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  8. Le sujet vaut la peine que je m’arrête pour écrire de quitte à répéter ce que d’autres disent ou ce que j’écris
    Bâtissons des relations harmonieuses par notre façon d’être , et ce, avant que le conflit n’apparaisse. De plus, un conflit c’est normal et si nous le dépassons nous allons plus loin dans la relation. Puis, il y a aussi d’après mon expérience toute l’importance de rien prendre personnelle concernant notre valeur en pensant à le prendre de façon professionnelle au sens strict de la tâche et la manière de faire les choses qui est différente d’une personne à l’autre. Je précise aussi que nous avons à regarder du côté du comportement et axer les critiques sur cette aspect seulement en parlant en « je ».
    Par exemple, nous pouvons prendre des nouvelles de l’autre.

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  9. Pour ma part, je dirais que si la critique nous permet de prendre conscience de nos faiblesses, toute critique n’est pas bonne. J’appliquerai donc une méthode qui s’applique déjà ailleurs dans la recherche de la qualité. Il s’agit de la formule QOQQCPC (et bien dans cet ordre). En clair, nous recherchons la qualité dans les critiques; ne prendre que les critiques constructives. Comment?
    Q: Qui?
    Il ne faut pas prêter l’oreille aux critiques venant de tous horizons, en clair il faut choisir de qui nous pouvons recevoir des critiques (selon notre statut, notre formation, notre expérience, notre vie familiale, …)
    O: Où?
    La qualité des critiques dépendra d’en quel lieu, elles sont formulées. Si vous êtes en plein match de foot avec des vuvuzélas partout (Coupe du monde oblige), n’y prêtez pas attention. Celui qui veut faire une critique constructive, attendra une atmosphère plus calme et sereine pour la formuler.
    Q: Quand?
    La critique constructive se fera au moment où la personne est la plus réceptive. Si nous recevons une grosse commande, et sommes donc en période de surchauffe; si nous venons de nous réveiller ou alors en fin de journée(donc fatigué), alors toute critique nous paraîtra être des attaques, et sera donc rejetée. Il faut donc choisir le bon moment de la journée, du mois, et de l’année selon les métiers.
    Q: Quoi?
    Les deux premières conditions étant remplies, nous pouvons nous concentrer sur le contenu de la critique. Ici, c’est la personne objet de la critique qui doit agir, par l’écoute. Toutefois, sa contribution sera sollicitée en fonction du ton utilisé par son interlocuteur. Ainsi, avant qu’il ne continue l’écoute, il fera très attention à l’état du « critiqueur ». Ce qui nous amène directement vers le premier C.
    C: Comment?
    La question que va se poser l’objet de la critique est : Comment me parle-t-on? En effet, toute critique, fut-elle bonne, doit obéir à des règles de vie en société, notamment la courtoisie. Cette règle impose donc un certain langage lors des échanges. Ne recevez donc pas de critiques de la part de quelqu’un qui n’est pas courtois et respectueux de votre personne.
    P: Pourquoi?
    Supposons que le « critiqueur » est courtois, il a choisit le bon moment en fonction de votre charge de travail, il a choisit un bon endroit (de préférence seul avec vous et assis tous les deux). Allez donc dans le détail des points de la critique en demandant les pourquoi sur chaque points. Cela le forcera à écarter tout émotivité et impulsivité dans le contenu des critiques. Vous en dégagerez alors la substance, vos vraies manquements ou faiblesses observés par les autres.
    C: Combien?
    Vous avez isolé le bien fondé des critiques, tout cela est justifié. Comme vous êtes humble et prompt à aller de l’avant, dites courtoisement merci à votre interlocuteur. A partir de ce moment, faites le bilan de ce qu’il vous en coutera de continuer sur la même voie. Cela signifie qu’il faut évaluer les risques sur la poursuite du comportement objet des critiques.
    Enfin, prenez des actions correctives en fonction de l’importance de chaque point de critique avéré, selon l’échelle d’importance que vous aurez établie pour votre vie.
    Merci.

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  10. Bonjour,
    Même à plus d’un an, cet article est (et sera) toujours d’actualité et très bien expliqué. Pour ma part j’ajouterais que je gère la critique ou toute sorte d’autre « conflits » par l’humour et l’autodérision. Ca m’a toujours réussi et ça rappelle à mon interlocuteur que malgré tout, je suis un humain et je peux me tromper….

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