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Solitude entrepreneur

La solitude du créateur d’entreprise

Lorsqu’on se lance dans une nouvelle activité, il n’est pas rare de se sentir seul et isolé. En effet, il peut être difficile de partager ses idées avec son entourage proche qui n’a pas toujours la même vision que soi. Cependant, la solitude peut aussi être une opportunité de développer des techniques de connaissance de soi et de motivation pour réussir dans son projet. Dans cet article, nous allons explorer les deux facettes de la solitude lors du lancement d’une nouvelle activité et les principes fondamentaux pour bien gérer cette situation.

II. Les deux facettes de la solitude lors du lancement d’une nouvelle activité

A. La solitude de ne pouvoir partager ses idées avec son entourage proche

Lorsque l’on se lance dans une nouvelle activité, il n’est pas rare de ne pas pouvoir partager ses idées avec son entourage proche. En effet, les personnes qui nous entourent n’ont pas toujours la même vision que nous et ne comprennent pas forcément les enjeux de notre projet. Cette situation peut engendrer un sentiment de solitude et d’isolement qui peut être difficile à vivre. Cependant, il est important de ne pas se décourager et de ne pas abandonner son projet pour autant. Il est possible de trouver d’autres personnes qui partagent la même vision que soi et qui peuvent apporter leur soutien.

B. L’occasion de blinder son mental et de développer des techniques de connaissance de soi-même et de motivation

La solitude peut également être une opportunité pour blinder son mental et développer des techniques de connaissance de soi-même et de motivation. En effet, lorsqu’on est seul, on est confronté à soi-même et à ses propres doutes. Cette situation peut être difficile à vivre, mais elle permet également de mieux se connaître et de renforcer sa motivation. En apprenant à gérer sa solitude, on développe sa résilience et sa capacité à faire face aux difficultés.

III. Les principes fondamentaux pour bien gérer sa solitude

A. Ne pas fonctionner en mode obsessionnel

Lorsqu’on est seul, il est facile de se laisser submerger par ses pensées et de fonctionner en mode obsessionnel. Cependant, il est important de prendre du recul et de ne pas se laisser envahir par ses émotions. Il est recommandé de s’accorder des pauses régulières pour se ressourcer et se recentrer.

B. Pratiquer un sport physique pour vider sa tête et pousser ses limites

La pratique d’un sport physique est un excellent moyen de vider sa tête et de pousser ses limites. Elle permet également de se concentrer sur le moment présent et de se libérer de ses pensées négatives. En pratiquant un sport régulièrement, on renforce sa capacité à gérer sa solitude et on améliore son bien-être physique et mental.

C. Faire régulièrement une retraite pour être en situation de méditation dans un endroit calme

Faire régulièrement une retraite peut également aider à gérer sa solitude. En se mettant dans une situation de méditation dans un endroit calme, on apprend à se recentrer sur soi-même et à se libérer de ses pensées négatives. Cette pratique permet de renforcer sa concentration et sa capacité à gérer les situations difficiles.

D. Priviligier les déplacements n’accaparant pas la concentration

Lorsqu’on est seul, il est important de ne pas se laisser distraire par des déplacements qui accaparent la concentration. Il est donc recommandé de privilégier des modes de déplacement qui permettent de se détendre et de se reposer. Par exemple, prendre le train ou l’avion peut être une bonne occasion de se reposer et de se ressourcer.

E. Sortir avec modération et limiter les sorties professionnelles

Il est également important de sortir avec modération et de limiter les sorties professionnelles. En effet, ces sorties peuvent être source de stress et d’angoisse. Il est donc important de ne pas se laisser submerger par ces situations et de se concentrer sur ses objectifs.

F. Déléguer avec confiance

Enfin, il est recommandé de déléguer avec confiance. Il est important de se faire aider par des personnes de confiance pour avancer dans son projet. En déléguant certaines tâches, on peut se concentrer sur les aspects les plus importants de son activité.

4 thoughts on “La solitude du créateur d’entreprise”

  1. C’est bien beau tout cela mais on sait que l’entrepreneur n’a pas assez de temps pour faire tout ce qu’il veut.
    Le sport passe à la trappe (je faisais une heure de gym par jour avant) et on mange qu’une à deux fois par jour.
    Il faut espérer néanmoins revenir à une situation « normale » aussi vite que l’on peut. Il est vrai qu’on ne peut tenir longtemps à ce rythme. Quand le corps ne suit plus, la tête non plus.
    Merci encore pour cet article

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  2. Le tout est de savoir si l’on doit sacrifier sa vie perso et celle de sa famille sur l’autel de la performance et de l’ultra rentabilité à tout prix, est t’il plus important de rouler dans un coupé mercedes ou de passer des vacances en famille au camping.
    J’ai eu à une époque plusieurs entreprises avec une rentabilité forte, je me prenais entre 10 et 15.000 euros par mois, grands hotels, grands restos, spectacles, chalet au ski, grosse voiture, villa…, et puis un jour j’ai pété les plombs, suite à plusieurs controles fiscaux, j’en ai eu marre, j’ai tout arreté, tout revendu, après avoir payé les fournisseurs, les salariés, les impots, il ne me restait plus rien, ni maison, ni train de vie, sauf mon épouse et mes enfants ravis de me retrouver… c’était il y a 10 ans, je paye encore aujourd’hui quelques dettes, je vis en appartement, correctement… et je vais remonter une entreprise, mais en raisonnant à l’envers.
    De combien ais je besoin pour vivre correctement ? sans changer mon train de vie actuel, 2000, 3000 euros/mois ? et je batis mon prévisionnel en conséquence, pas de salariés, pas de crédit bancaire (j’ai tout acheté sur mon compte perso), pas de folies, juste arriver à mes objectifs de rémunération (y compris les charges), les objectifs atteints, je ne cherche pas à en faire plus…
    N’est ce pas cela la solution ?

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  3. Très bien sauf que je ne parlais pas d’ultra-rentabilité ni de perfo ni même de bénefs…Je parlais de passion.
    La question est plutôt de savoir quelle part de vie de famille est-on prêt à sacrifier afin d’assouvir ses passions ?
    Cela me perdra sûrement mais, en caricaturant un peu, il m’est impossible de commencer la rédaction d’un Business-Plan par « Voyons, je veux gagner 2000 euros par mois, comment dois-je procéder ? ».
    Je sais que je vais à l’encontre de la motivation d’un grand nombre de créateurs d’entreprise (argent + « je déteste mon patron ») mais il relève d’une véritable philosophie de vie et est partagé par la plupart (je crois) des personnes du forum (www.sp-wiki.com/forum/entreprendre).
    Si l’argent avait été une motivation, mes compétences et diplomes me suffisaient pour avoir la belle voiture familiale, le crédit pour une maison etc. et je n’aurais sûrement jamais pris le risque de fusiller toutes mes économies dans une entreprise (toujours risquée).
    PS : avant de s’appeler Imaginascience, mon projet s’appellait « Science passion » …

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  4. Même si le billet date de 2006, je rajouterai une expérience personnelle. J’ai créé ma 1er boite en 1989.
    Je confirme la sollitude vis à vis du réseau de la famille et des amis. Il n’y a aucune solution il me semble.
    En revanche mon blog dans un 1er temps et facebook dans un second temps sont devenu de formidable outils de coaching et de partage d’expérience. Il faut simplement y investir le temps nécessaire. Mais la récompense (pour moi) est plus qu’à la hauteurs de efforts fournis.
    PS : Message à Sophie, Le Linutop continu a bien se développer ;-))

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