Par Alix de La Tour du Pin (chroniqueur exclusif) – AdL Accompagne des Leaders
Les caractéristiques de l’adulescence pourraient se résumer ainsi (bien que plus complexes) : certains jeunes de 20 à 35 ans ou plus, ne parviennent pas à quitter le foyer parental* ou vivent entre eux, en clan fermé (avec impossibilité d’évoluer sous peine d’être banni du clan).
Parfois surdiplômés, mais pas toujours, ils exigent leurs droits mais ne se sentent pas responsables. En entreprise, ils ne sont pas faciles à manager et démontrent des insuffisances réelles pour diriger une équipe.
Pourquoi ce phénomène nouveau ? Il y a 100 ans le mot « adolescence » ne semblaient pas exister. Aujourd’hui le mot « adulescence » a été inventé pour traduire cette période qui s’allonge jusqu’à des âges où beaucoup sont adultes depuis longtemps. L’une des explications serait le fait du manque de « rites de passage » sociaux, dans tous les domaines : familiaux, religieux, civils, militaires et professionnels. Il n’y a donc plus ni reconnaissances ni exigences sociales liées au passage à l’âge adulte. Les adulescents sont encore positionnés dans un refus de grandir et de sortir d’une enveloppe de protection enfantine, peut-être, ont-ils trop peur de la vie d’adulte, de ses responsabilités et de ses risques ? Comment les aider à oser grandir et risquer d’entreprendre ? voilà la vraie question.
*Attention : ne pas confondre avec des jeunes qui sont obligés, pour des raisons de précarité, d’habiter chez leurs parents, alors qu’ils n’aspirent qu’à leur véritable indépendance.

Article grandement inspiré de celui de wikipédia, d’ailleurs très pauvre. Je ne suis pas du tout convaincu par cette définition d’adulescent.
Le syndrome de « clan » est plus à rapprocher au phénomène du retour aux « tribus », que l’on voit à travers le développement des réseau sociaux sur Internet… Cela n’a mais strictement aucun rapport avec l’absence de responsabilité des individus. Il s’agit uniquement de la volonté de se regrouper par centre d’intérêts commun et de créer du sens en groupe !
Dans votre article, je vois plutôt un rejet d’admettre l’évolution de nos sociétés…
« Trop peur de la vie d’adulte, des responsabilités… »
J’ignore votre âge. Si vous avez plus de 30 ou de 35 ans, vous avez peut-être connu une époque plus douce pour l’emploi et les études. Je vous le souhaite.
Le marché de l’emploi est tellement désastreux actuellement pour les jeunes que tout le monde est obligé de passer par la case bac+5 (le bac +3 ou le bac +4 ne sont pas regardés dans de nombreux cas). Nous sommes également incités à voyager, multiplier les stages, pour améliorer nos compétences en langues et pour pouvoir démontrer une expérience avant l’heure…
Qui plus est dans des grandes écoles, vu que les universités ne sont pas reconnues.
Avec celà, tout le monde démarre tard dans la vie active (5/6 ans d’études), commence avec des dettes (scolarité), pour arriver sur un marché qui ne veut pas de vous (j’en suis à 6 mois de recherche).
Comment voulez-vous que je ne quitte pas le milieu familial dans ces conditions ? Je ne cherche pas à éviter la responsabilité… au contraire, je la recherche !!
à PFV:
Votre « saine colère » montre que vous n’êtes pas adulescent, car vous n’aspirez qu’à prendre vos responsabilités. Ce qui est précisé en gras, en fin d’article, car je demande à ne pas confondre.
J’ai écris 2 livres pour dénoncer votre situation et celles de nombreux jeunes dans votre cas.
à Mme de la Tour du Pin:
Merci pour votre réaction. Je discerne mieux les contours des adulescents.
L’Adulescence est en effet beaucoup plus que çà, beaucoup de ces jeunes adultes s’assument, ont une vie de famille et ne fuient pas leurs responsabilités.
Et ils ne fuient ni leur part d’enfance, et ni leur part d’adolescence, ce qui les rend plus aptes à être en phase avec notre société, ils tchatent sur internent, jouent à la x box 360, et font une partie de paint balls avec leurs potes le week end et alors ?
Le lundi, ils reprennent leur boulot de chef d’entreprise, mécanicien ou vendeur, aucune interférence.
Ils sont même plus enclin à devenir de meilleur parents, compréhensif et à la fois conscient du monde qui les entours, ils sont à l’écoute de leurs progénitures.
Ils sont le résultat de l’évolution de notre société toute entière…