Par Yves Gambart de Lignières (chroniqueur exclusif) – Conseil Financier et Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant
La situation macro-économique s’aggrave.
La Grèce s’enlise, l’Espagne fait face à des manifestations inquiétantes, l’Italie voit sa dette mise sous surveillance négative comme… les Etats-Unis dont la dette est, essentiellement, financée par les banques centrales, Fed en tête !!
Dans ce contexte, il nous semble intéressant de rappeler qu’en cas de faillite bancaire, ce sont les actifs placés dans la banque qui sont sous risque, c’est-à-dire les dépôts (au-delà du fonds de garantie des dépôts) et les actions et obligations investies dans cette même banque.
Chez les assureurs, les prises de risque sont moindres mais, en cas de faillite, c’est l’ensemble du placement qui est en danger (au-delà du fonds de garantie des assurances de personnes) excepté, par exemple, pour les contrats souscrits au Luxembourg pour lesquels cet Etat apporte sa garantie.
Craintes sur les obligations d’Etat et conséquences sur les marchés en cas de krach obligataire, bulle sur l’immobilier résidentiel, excès sur les matières premières… la diversification est nécessaire pour limiter les dégâts en cas de crise systémique globale en jouant sur plusieurs « chevaux » à calibrer selon son aversion au risque : fonds monétaires, obligations indexées sur l’inflation, obligations privées, immobilier d’entreprise, fonds peu corrélés aux indices (fonds bear, long-short, flexibles…)…
Les mois à venir vont être (encore) compliqués… soyez vigilants et réactifs !