Trouver du travail n’est pas simple. Et, malgré les dires des gens bien pensants, la pression sociale qui s’exerce sur les personnes sans emploi est sans précédent. Comme si la crise traversée actuellement, et depuis 2008, était simplement due au fait de fainéants qui ne souhaitent pas travailler et qui préfèrent bénéficier des minimas sociaux, généreusement alloués par la communauté des travailleurs.
A ces gens, il serait bon de rappeler que les fraudeurs sont plutôt ceux qui donnent les leçons de morale, pas ceux qui les subissent.
Pour ma part, j’ai connu plusieurs périodes sans travail. Ça a été dur d’en retrouver. D’ailleurs je vous laisse l’adresse du site jobtonic qui m'a aidé à trouver un emploi. Car, psychologiquement, ce fut à chaque fois délicat. Le plus, dur, je crois que ce sont les questions anodines lors de rencontres ou de soirées. Les questions du genre : « et toi, tu fais quoi ? ». Le genre de question qui met mal à l’aise, parce que l’on se rend compte que l’on n’appartient pas à la caste des gens qui se lèvent pour travailler. J’ai eu beau avoir recours aux services de l’état et mettre toute ma bonne foi, écrire plus d’une centaine de lettres de motivation, frapper aux portes, téléphoner, mon profil ne correspondait jamais. Enfin, ça, c’est que j’ai reçu comme réponse, quand il y a eu réponse, c'est-à-dire dans 10 % des cas maximum me concernant.
Mais il ne faut jamais désespérer. Un jour, la roue tourne, une opportunité se présente, et il faut savoir bien la saisir. Comme dit le dicton, la fortune sourit toujours aux audacieux. Il ne faut donc pas hésiter à rentrer dedans, et à aller chercher ailleurs que dans les sentiers bien battus par l’administration. Comme je vous l’ai dit plus haut, il existe d’autres endroits que le pôle emploi pour trouver un emploi à la mesure de ses compétences. D’autres moyens aussi.
Car, plus qu’un emploi, un travail, c’est aussi une place dans la société.