Par Laurent Dureau (contributeur) – Impulseur Booster en Capital Humain
Avant, il y avait les salariés – esclaves plus ou moins protégés, avec des acquis mais pas trop payés – et puis les autres,
les libéraux où les seuls droits étaient de travailler autant qu’ils
voulaient afin de faire fortune en exploitant au mieux l’autre classe.
Ces derniers, entrepreneur dans l’âme, devaient tout risqué
et s’ils se plantaient, ils se retrouvaient sans aucun droit sauf celui
de se faire lyncher par les banquiers et exclure du cercle des affaires.
Parce qu’un de ses clients a fait faillite, ou pour toute autre raison, sa trésorerie a volé en éclat. Au début simple sonnette d’alarme, votre honorable banquier déclenche la sirène en vous coupant les vivre et vous retire les facilités de paiements si durement acquises.
Genou à terre, vous avancez encore en clopinant comme vous pouvez jusqu’au jour ou vous vous apercevez que vous rampez. C’est alors que l’on sonnera le tocsin en vous fichant à la Banque de France. A partir de là, votre chemin de croix est tout tracé : mourir ou fuir !
Pour avoir voulu sortir de l’esclavage, de l’obéissance forcée à un
patron afin de goûter à une forme de liberté avec en prime la
possibilité de vous enrichir, vous avez découvert que les patrons des patrons s’appellent "banquiers".
Ce qu’il y a de risible dans l’affaire, c’est que ces banquiers ne
sont que des salariés, des planqués oeuvrant pour un système totalement
transfrontalier qui n’a ni odeur, ni nationalité, ni couleur et encore
moins de pudeur afin de "sucer" ce qui peut être suçable.

