Envie d'entreprendre

Entrepreneurs, l’ennemi n’est pas celui que l’on pense…

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Par Laurent Dureau (contributeur) – Impulseur Booster en Capital Humain

Avant, il y avait les salariés – esclaves plus ou moins protégés, avec des acquis mais pas trop payés – et puis les autres,
les libéraux où les seuls droits étaient de travailler autant qu’ils
voulaient afin de faire fortune en exploitant au mieux l’autre classe.

Ces derniers, entrepreneur dans l’âme, devaient tout risqué
et s’ils se plantaient, ils se retrouvaient sans aucun droit sauf celui
de se faire lyncher par les banquiers et exclure du cercle des affaires.

Parce qu’un de ses clients a fait faillite, ou pour toute autre raison, sa trésorerie a volé en éclat. Au début simple sonnette d’alarme, votre honorable banquier déclenche la sirène en vous coupant les vivre et vous retire les facilités de paiements si durement acquises.

Genou à terre, vous avancez encore en clopinant comme vous pouvez jusqu’au jour ou vous vous apercevez que vous rampez. C’est alors que l’on sonnera le tocsin en vous fichant à la Banque de France. A partir de là, votre chemin de croix est tout tracé : mourir ou fuir !

Pour avoir voulu sortir de l’esclavage, de l’obéissance forcée à un
patron afin de goûter à une forme de liberté avec en prime la
possibilité de vous enrichir, vous avez découvert que les patrons des patrons s’appellent "banquiers".

Ce qu’il y a de risible dans l’affaire, c’est que ces banquiers ne
sont que des salariés, des planqués oeuvrant pour un système totalement
transfrontalier qui n’a ni odeur, ni nationalité, ni couleur et encore
moins de pudeur afin de "sucer" ce qui peut être suçable.

Dirigeant de TPE-PME : Comment obtenir un financement de sa banque ?

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Par Jean-Luc Watine (chroniqueur exclusif) – Spécialiste dans l’optimisation du statut du dirigeant

Se voir accorder un crédit auprès de sa banque est en train de devenir un rêve inaccessible pour la plupart des futurs entrepreneurs : la crise immobilière des Etats Unis suivie de la crise bancaire puis financière arrive progressivement en Europe et se propage dans notre vie professionnelle : les banquiers redeviennent frileux !…

Les conditions d’emprunt sont maintenant drastiques. Des crédits à des clients qui auraient été acceptés il y a seulement un an sont maintenant refusés.

La fidélité ne paye plus.Il faut donc faire jouer la concurrence de manière tout aussi cynique et faire le tour des banques pour étudier les taux qu’elles vous proposent. Il existe bien entendu des courtiers qu’il vous faudra consulter: meilleurs taux, infi, cafpi par exemple,qui effectuent ce travail pour vous et vous trouvent les conditions les plus intéressantes mais cela engage des frais de dossier supplémentaires (3 à 7%) qui peuvent les rendre peu attrayantes.

Les taux pratiqués sont compris entre 5 et 6%. Au delà, c’est hors marché. Il faut donc ne pas hésiter à discuter pieds à pieds avec son banquier même s’il rechigne à cette besogne qu’il jugera dégradante ou inconcevable pour sa profession…Faîtes jouer vos relations, laissez entendre que vous connaissez telle personne fortunée qui cherche un banquier intelligent (cela flattera son ego), c’est ce qu’ils appellent l’intérêt de clientèle auquel les banquiers sont très sensibles.

Vous pouvez pratiquement obtenir 10 à 20% de rabais en utilisant cette méthode. Evitez de demander des prêts de trop longue durée, prévoyez donc plutôt un prêt sur 10 à 15 ans qui séduira plus une banque que 25 ans qui n’est pas toujours économiquement raisonnable et peut comporter trop de risques.