Envie d'entreprendre

Afrique, un exemple dans l’envie d’entreprendre – Ce que les africains apportent à l’esprit d’entreprise


Par Nicolas Thébault (chroniqueur exclusif) – Expert des réseaux professionnels

L’Afrique, un autre monde, si loin et proche de nous à la fois… L’économie bien que sommaire est pourtant en croissance forte et le travail est visible, Pierre Rabbit dans « paroles de terre » écrit en substance : « ils accompagnent leur difficile survie d’une joyeuse désinvolture … quand nous portons les stigmates de l’insatisfaction dans l’abondance ».  Ici pour survivre, il est vital de composer avec l’autre. Pour se rendre compte, des trésors d’imagination qu’ils déploient dans l’envie d’entreprendre,  rien de tel qu’une visite sur place. Redécouvrons les bonnes pratiques : respect, communication et sens du commerce.

Respect

Nous
avons sans doute pour une grande part, perdu ce sens de l’autre :
hospitalité, respect des anciens.
Le gîte et le couvert sont toujours prêts
pour l’étranger de passage. Cette chaleur, cette solidarité existe bel et
bien en Afrique et ça fait plaisir de retrouver cette sensation de
fraternité
. Un samedi soir, arrivés dans une ville inconnue la veille de
Pâques, nous demandons notre chemin et un lieu pour dormir. Un passant nous
renseigne immédiatement, il nous indique où aller avec un grand sourire « on
va vous loger
». Nous trinquons à nos ancêtres, il est
d’usage de renverser un peu du liquide que l’on vous sert au
sol  pour se souvenir. Après l’eau traditionnelle et l’alcool
de palme dont il faut finir la bouteille pour faire honneur à nos hôtes, nous
devons « demander la route » 3 fois avant de prendre congé.
Quoi que vous fassiez, on vous souhaite le meilleur pour vous mettre à
l’aise, y compris une  « bonne assise ». Nous aurons été
reçus un jour de Pâques par la maire de la ville – 50 000 habitants – chef
administratif,  le roi garant des traditions et  le vieux sage,
mémoire d’un ancien respecté… imaginez un peu la même chose chez nous ?
Le roi me dit « vous avez
l’air âgé » je lui réponds : « vous faites plus jeunes que
votre âge ». Nous comprenons rapidement en riant que nous venons
réciproquement de nous insulter, tant l’âge n’a pas la même
valeur, c’est un atout de sagesse ici quand c’est une malédiction
chez nous
.

La création d’entreprise par les étudiants et le statut de Jeune Entreprise Universitaire


Par Valérie Weill (chroniqueur exclusif) – Consultante et accompagnatrice en création/développement d’entreprise

Le 5ème congrès de l’Académie de l’Entrepreneuriat s’est tenu à Sherbrooke en Octobre 2007. Parmi les thématiques étudiées, Dominique Frugier et Abdelkader Bousnane ont réfléchi à la suivante : est-il raisonnable d’encourager les jeunes diplômés à créer une entreprise ? Nous en faisons donc ici un petit résumé.

Créer son entreprise à la sortie de ses études : avantages et inconvénients

Devant la responsabilité pédagogique et sociale que cela représente, on peut effectivement s’interroger sur ce phénomène. Le dernier sondage IFOP/APCE montre que 41% des jeunes de moins de 25 ans sont favorables à la création d‘entreprise, mais que seulement 4% envisagent la création pour leur premier emploi et moins de 1% des jeunes diplômés de grandes écoles passent à l’acte. Or si l’on regarde les arguments en faveur d’une création d’entreprise, il est certain que les étudiants ont généralement beaucoup de dynamisme, d’enthousiasme et des aptitudes à innover et à déceler de nouveaux marchés, issus ou non de nouvelles technologies. Ils possèdent une culture de la créativité, de l’innovation qui est précieuse. On ne doit pas occulter cependant leur manque d’expérience, légitime. Ceci est d’autant plus vrai s’ils décident de se lancer si des marchés déjà existants et fortement concurrencés, où l’expérience constitue un facteur clé de succès. C’est pourquoi la stratégie de niche est effectivement mieux adaptée pour les jeunes, car ils prendront plus facilement des parts de marché sur des marchés innovants où la concurrence est faible. Les stratégies de volume sur des marchés plus concurrencés exigent davantage de maturité et d’expérience.

Le manque d’expérience en management d’équipes et de ressources humaines est aussi un facteur à prendre en compte, d’où la nécessité de se faire accompagner et de se former. On peut également citer dans leurs faiblesses une appréciation plus aléatoire des risques, une moindre intuition et une moins bonne aptitude à la négociation, voire une naïveté, un certain irréalisme. C’est bien pourquoi finalement leur capacité d’innovation constitue à elle seule un avantage concurrentiel.

La vie des entrepreneurs : Interview de Maxime Garrigues

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Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Maxime Garrigues est un entrepreneur passionné, rédacteur du Blog PetitDeviendraGrand.
Spécialiste des interviews et podcasts aux entrepreneurs et acteurs
économiques de sa région, cette fois-ci, c’est nous qui l’avons
interrogé pour connaitre sa vision de l’entreprenariat et ses projets.

1/ Vous vous décrivez comme passionné de l’entreprenariat : ça veut dire quoi ?

Pour moi l’entreprenariat c’est un état d’esprit plutôt qu’une
fonction. Être entrepreneur, c’est au quotidien se battre pour ses
idées, ses projets, pour leurs mises en oeuvres mais aussi en trouver
et en lancer de nouveaux. C’est aussi, le plaisir de créer, de lancer,
de développer et de réussir un projet. Bien sûr l’entreprenariat ce
n’est pas rose tous les jours, certains échouent ou y arrivent
difficilement.

Je ne sais pas ce qui motive cette passion, la grande majorité des
entrepreneurs que j’ai pu interviewer ont eu la même réponse : je le
sentais, c’était en moi, je savais que je devais le faire sans pour
autant l’expliquer… ça en devient presque mystique 😉 mais je suis
entièrement d’accord avec eux. C’est pour cela qu’il n’y a pas d’âge
pour entreprendre, juste des préjugés ou des barrières sociales qui
dans notre pays n’autorisent pas ou difficilement les jeunes à
entreprendre.

Toutefois, un changement est en cours, et c’est tant mieux. De
nombreuses initiatives se lancent, les entrepreneurs sont mis en avant
et l’on essaye de les aider au mieux.

2/ Selon vous, faut-il être passionné pour être entrepreneur ? Quelles qualités faut-il avoir pour entreprendre ?

Je pense effectivement que la passion est un moteur essentiel pour
entreprendre. Tous le disent, aucune personne ne peut endurer autant
d’heures de travail, un stress permanent,
ainsi que souvent de faibles rémunérations sans passion. Ils savent
pourquoi ils se lèvent le matin et où ils veulent aller !

Concernant les qualités, c’est une des questions que je pose à
chaque fois lors de mes propres interviews. Il s’avère que je n’ai pas
pu dégager le profil type d’un entrepreneur. Certains sont
charismatiques d’autres plus effacés mais très fort techniquement.
Toutefois, la confiance en son projet, l’ambition, et bien sûr le
travail sont des aspects communs de la personnalité d’un entrepreneur.

Très peu d’entrepreneurs me le disent, sans doute par humilité, mais
j’ai la profonde conviction qu’un entrepreneur a comme trait commun
avec ses pères une capacité de leadership importante. Pour
entreprendre, il faut savoir et pouvoir impliquer avec vous des
financiers, des partenaires, des salariés et le leadership est un trait
essentiel pour le faire.

3/ Au travers de votre blog « PetitDeviendraGrand.com » vous interviewez notamment des entrepreneurs. Avec le recul, que vous ont-ils permis de comprendre sur l’entreprenariat ?

Que certes l’entreprenariat n’est pas un long fleuve tranquille mais
que ça en vaut la peine. Si vous avez un projet qui "tient la route"
devant vos amis, devant vos finances mais aussi bien sur devant votre
marché alors lancez-vous.

Ensuite, j’ai compris que devenir entrepreneur c’est comme rentrer
dans une grande famille. Je suis surpris de la solidarité qui existe
entre créateurs, on va vous aider par exemple à trouver des locaux où
même parfois on va héberger votre entreprise gratuitement pour vous
faciliter vos débuts.

La vie des entrepreneurs : Interview de Priscilla Rozé-Pagès

Favory_delphine
Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Priscilla Rozé-Pagès est la créatrice du site débitcrédit.fr.
6 mois après le lancement de son site internet, nous lui avons proposé
une interview pour faire le point sur cette aventure entrepreneuriale
et partager son expérience. Priscilla a depuis revendu sa société.

1/ Quelles étaient vos motivations pour la création d’entreprise ?

J’ai voulu créer mon entreprise pour être mon propre patron et
n’attendre la validation de personne pour pouvoir avancer ! Vous
décidez, vous y aller. Bien entendu, vous décidez après avoir analysé
votre marché, discuté avec vos associés, clients ou partenaires, …
Une fois que la décision est prise, pas besoin de traîner pour la
mettre en oeuvre ! Et ça, c’est top ! Certes, il faut être prêt à en
assumer les avantages et les risques. Mais quelle liberté d’action !

2/ Comment vous est venue l’idée de créer DébitCrédit.fr ?

Tout d’abord, pour répondre au besoin répandu de pouvoir faire ses
comptes simplement et rapidement. Il faut savoir que la deuxième
utilisation du web concerne la consultation de ses comptes bancaires en
ligne. Hors les banques ne vous donnent pas la possibilité « d’analyser
» votre solde. Où part votre argent ? Comment en êtes vous arrivé à ce
montant ridicule alors que vous pensiez ne pas avoir trop dépensé ?
Combien pouvez-vous mettre de côté ? Ces questions sont les
préoccupations de beaucoup de personnes. De plus, pour avoir été une
utilisatrice de Money… son approche est trop « pro » pour un besoin
de gestion personnelle. Nous avons donc souhaité créer un outil plus
facile d’accès, avec moins de paramétrages et qui vous donne les
informations essentielles.
D’autre part, pour proposer aux chefs d’entreprises et commerçants de
petite taille, une solution simple et accessible qui leur permette
d’assurer la gestion courante de leur activité et de suivre leur
trésorerie. Une autre donnée intéressante à connaître sur ce point :
38% des défaillances des TPE sont dues à une mauvaise gestion de
trésorerie. Nous avons donc voulu donner une solution à ce problème.

3/ Quelles ont été vos plus grandes sources de satisfaction… ?

Tout au long de mon parcours de création, plusieurs étapes ont été sources de satisfaction :

  • La 1ère : lorsque j’ai eu plus de 1.000 inscriptions pour tester la
    beta de debitcredit durant l’été 2006. C’était pour nous un 1er succès
  • La 2ème, lorsque, enfin, notre site a été en ligne, officiellement,
    en mode d’exploitation normal et que 10 clients se sont abonnés dès la
    1ère semaine !
  • La 3ème : le fait d’avoir eu certaines retombées presse sans les
    avoir sollicitées et, qui plus est, avec un avis très favorable donné
    par des journalistes connaisseurs du web . Cela a été le cas notamment
    pour l’article du magazine « Micro Hebdo ».

 

La vie des entrepreneurs : Interview de Nicolas Goldstein

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Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Nicolas Goldstein, responsable et concepteur du site capital-risqueur.tv, nous confie sa vision de l’entreprenariat et nous parle de son projet.

1/ Première création d’entreprise à 19 ans, 5 entreprises
créées en 10 ans : c’est quoi, pour vous, être entrepreneur ? Qu’est-ce
qui vous anime, vous attire dans la création d’entreprise ?

Je pense que je suis un entrepreneur inné. Depuis mes 18 ans, je
crée des sociétés et je suis mon propre patron. J’ai eu l’opportunité
d’être soutenu dans mes actions et encouragé par ma famille, c’est
important. Créer sa société est loin d’être facile, surtout lorsque
l’on est seul. Régulièrement, on se demande si on fait le bon choix…
surtout quand les factures arrivent, les taxes, les cotisations
retraites et autres frais… alors que vous ne gagnez pas encore
d’argent….

Ce qui m’anime est la passion de réussir, la créativité et la liberté d’entreprendre.

2/ De toutes ces expériences entrepreneuriales que retenez-vous ?

L’expérience et le réseau sont les éléments les plus importants pour
entreprendre. Chaque jour on apprend. En tant qu’entrepreneur, on a le
droit de se tromper mais l’obligation d’apprendre de ses erreurs.
Rencontrer des hommes de grand talent me permet d’avancer et de me
donner un challenge : celui de suivre leurs traces. Chaque jour, je
pense être meilleur.

3/ Avec le recul, quelles ont été vos principales difficultés ? Qu’auriez-vous fait différemment sur vos premières expériences ?

Je me suis lancé très jeune, sans expérience, et j’ai dû tout
apprendre au fil du temps… peut être aurai-je dû commencer ma vie
active dans une société et apprendre avant de me lancer ? …Finalement
je ne regrette rien, et aujourd’hui à 29 ans, j’ai 10 ans d’expérience
professionnelle et un réseau assez important qui me permettent
d’avancer.

La vie des entrepreneurs : Interview d’Anthony Arsac

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Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Anthony Arsac, fondateur et animateur du blog Business Academy
et jeune entrepreneur, nous confie son sentiment sur la création
d’entreprise, nous présente son projet et aborde le point spécifique
d’être étudiant-créateur.

1/ Au travers de votre Blog Business Academy, vous offrez
astuces, conseils, liens utiles sur l’entreprenariat : mais qu’en
est-il de votre vision de l’entreprenariat ? C’est quoi être
entrepreneur, pour vous ?

Ma vision de l’entrepreneuriat repose sur un simple jeu de
construction, l’entrepreneur est cet enfant qui décide de construire
une maison de lego et qui va tout mettre en œuvre pour concrétiser
l’image qu’il a dans la tête. Souvent tout commence par un rêve, puis
vient le temps d’estimer et de rassembler les ressources nécessaires.
Enfin, on construit ce projet jusqu’au jour où on peut s’arrêter un peu
pour le regarder. Notre enfant peut alors dire « papa, regarde c’est
moi qui l’ai construite ! », c’est un peu ce que se dit l’entrepreneur
quand il regarde son entreprise avancer. Entreprendre, c’est avant tout
construire, d’une idée qu’on a dans la tête on va en façonner une
réalité de ses mains.

2/ Vous disiez, il y a quelques semaine « avoir plongé »
dans le bain de la création d’entreprise : peut-on en savoir un peu
plus sur vos projets ?

Quand j’ai écris cet article je développais un concept autour du
loisir vidéo, nous étions en négociation pour des droits de diffusions
et malgré la pression de nos partenaires nous n’avons pas voulu engager
d’argent avant de connaître les modalités imposées … deux ou trois
semaines après mon article nous avons appris que le montant de ces
droits ne rendaient pas le projet viable. Nous sommes tombé de très
haut. Mais j’ai refusé de m’en tenir à cet échec, ayant des projets
plein la tête il m’a fallu une semaine pour me relever et repartir avec
mes associés. Du coup je me retrouve dans l’univers internet que j’ai
presque quitté il y a quelques années et nous développons un site
e-commerce basé sur des concepts 2.0. Pour le moment nous recherchons
encore l’agence de développement qui saura nous taper dans l’œil ainsi
que des fonds pour concrétiser cette construction, il reste encore pas
mal de travail donc.

Métiers de demain, pistes d’entreprises

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Par Sophie Januel (chroniqueur exclusif) – Facilitateur en "Gestion et organisation Back-office PME" pour entreprises agiles !

Régulièrement des élèves, des porteurs de projet m’interrogent sur les pistes à dénicher ou exploiter, les fameuses N.I.B ; les métiers qui vont se transformer.

Moult ouvrages sont parus sur le thème.

Mon propos, ici sera de remettre en lumière des pistes certes pas "glamour" ou "hype" mais bel et bien d’opportunités. tant en Environnement et écologie, NTIC, Ecoles et Formation.

La vie des entrepreneurs : Interview de Kim Auclair

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Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Kim Auclair est une créatrice d’entreprise. Il y a 4 ans, elle démarrait sa première société de graphisme www.mikimya.com, et le 3 mars dernier a lancé la nouvelle version de macquebec,
une société créée il y a 2 ans. Elle nous présente sa passion
d’entreprendre, et offre un point de vue particulier sur l’importance,
pour un créateur, de s’entourer et d’avoir un d’un tuteur ou d’un
mentor.

1/ C’est quoi, pour vous, être entrepreneur ? Quelles qualités faut-il pour être entrepreneur ?

Les entrepreneurs sont des agents de changement qui proposent des
solutions innovatrices aux problèmes que nous rencontrons dans notre
quotidien.
Selon moi, un bon entrepreneur, c’est :

  • un leader,
  • un innovateur,

quelqu’un qui :

  • avec empressement pour saisir les occasions, répondre à toute demande et satisfaire aux exigences de la clientèle,
  • croit en ses capacités,
  • est habile à prévoir et à résoudre des problèmes,
  • a confiance en lui,
  • est à l’aise avec la prise de décision,
  • maîtrise l’art de la délégation,
  • possède une bonne capacité à gérer le stress et qui n’est pas
    effrayé par l’insécurité financière ou professionnelle qui pourrait
    être générée par sa position.

Selon mon mentor, l’entrepreneur serait aussi quelqu’un qui :

  • prend plaisir à démarrer quelque chose,
  • possède un talent certain pour voir de nouvelles possibilités et de nouvelles façons de faire les choses,
  • raffole de s’adapter à de nouvelles situations,
  • tient compte des probabilités, se fie aux possibilités et sait
  • évaluer ses chances de réussite,
  • a tendance à vérifier les faits et les informations auxquels il a accès.