
Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial
Nicolas Chaunu est le fondateur d’Emob,
plate-forme de formations vidéos en ligne pour aider à la maîtrise des
logiciels. Partenaire d’entreprise-facile.com, il nous a accordé une
interview pour nous faire partager son expérience de créateur
d’entreprise et de jeune dirigeant.
1/ Comment vous est venue l’envie d’entreprendre ? Comment l’idée de développer Emob s’est elle concrétisée ?
J’ai très tôt eu l’envie d’entreprendre, et le souhait est devenu
réalité quand j’ai découvert un concept au USA : celui du
screencasting. Apprendre un logiciel par la vidéo était une idée
géniale qui n’existait pas encore en France, alors j’ai décidé de
combler ce manque.
2/ Quelles difficultés avez-vous rencontré pour développer
votre projet ? Quels moyens avez vous dû mettre en oeuvre pour les
résoudre ? Et à présent, quelles sont vos préoccupations quotidiennes ?
Il n’y a pas vraiment eu de difficultés à proprement parler, mais
beaucoup d’interrogations au début : par quoi commencer, quel statut
choisir, quelle équipe, comment écrire un premier business plan,
comment bien s’entourer. Autant de questions (et bien plus encore)
auxquelles il a fallut répondre. Pour cela, j’ai approché des
incubateurs (Belle de Mai et Paca Est) des initiatives locales (ATIRE,
Facile), TVT, la chambre de commerce, bref toutes les personnes et
réseaux qui pourraient m’apporter cette expertise. Aujourd’hui, ce qui
me préoccupe surtout c’est de se développer sereinement, et garder
l’esprit du début.
3/ Vous avez développé votre projet avec des associés : en
quoi cette association a été une richesse pour le développement
d’Emob ? On nous pose souvent la question "faut-il s’associer pour
créer ?" : quels conseils et recommandations donneriez vous à un
créateur qui souhaite s’associer ?
Ce point a été crucial. Tout d’abord parce que partir seul n’est
jamais très bon, et être trop nombreux multiplie le risque de tension
ou d’accrochage sur la prise de décisions stratégiques. C’est pour cela
qu’il faut bien choisir ses associés. Personnellement, je me suis
tourné vers des personnes que je connaissais bien et qui présentaient
l’avantage d’être complémentaires à bien des niveaux.
