Envie d'entreprendre

Journée Internationale de la Femme 2010

Miss andree fraiderik-vertino Par Andree Fraiderik-Vertino (chroniqueur exclusif)Business Madame

Ma chronique de février à déchainé les passions, ou plus modestement inspiré la bloggeuse Corinne Dangas, qui dans un post compare les intrapreneurs à des mères porteuses. Elle poursuit le thème de mon billet dans un insight très pertinent et probant pour ceux qui souhaiteraient creuser le sujet …

Sinon je profite de ma tribune pour vous parler des différents événements et initiatives organisées dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme, ou ceux qui ont retenus mon attention tout au moins. La plupart des événements cités ne sont pas ouverts au grand public, vous pourrez toutefois trouver plus d'informations sur leur sites web, sur Business Madame ou réseauter pour obtenir plus d'informations.

Bête comme chaud

Michaeldamiati
Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien

Bonjour à tous,

Je reviens sur un article posté au mois de mai 09
s’intitulant « En France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées... »
J’ai relu ce post avec attention voulant justement vous décrire une idée 100% Française
que je trouve excellente et qui j’en suis persuadé rencontrera un franc succès.

 Néanmoins avant de vous décrire cette fabuleuse invention,
j’ai trouvé un commentaire qui m’a laissé pour le moins dubitatif….

Une personne me reproche de ne pas présenter d’idée et de ne
faire que de la publicité pour mon cabinet.

Avant toute chose sur le domaine du développement durable et
plus précisément des énergies, les solutions émergent et la pierre philosophale
a ma connaissance na pas encore été trouvé….

Cela n’empêche pas de donner son avis sur le monde future
qui sera forcement différent de celui que nous avons connu, et ce, pour de
multiples raisons…. Pour la publicité, je la remercie de se préoccuper de mon
entreprise, mais celle-ci n’a pas un besoin fondamental de communication, et
qui plus est, n’est-il pas normal d’offrir à des entrepreneurs des services ou
solutions qu’ils ne connaissent pas forcément.

Je souhaite savoir pourquoi en France nous sommes accrochés à
cette mentalité qui naturellement critique, vois le côté obscur des initiatives
et non l’inverse….

Pour conclure, j’ai reçu un message tout à fait constructif
(voir positif) d’un cousin, mais Canadien.

La critique est facile l’art est plus difficile et nul n’est
prophète dans son pays. Voilà pour l’humeur…..

Revenons donc aux idées Françaises qui je l’espère pourront se
développer à travers le monde.

Evaluer pour faire évoluer l’entreprise

Drissi_mhamed
Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

L’évaluation est devenue un des principaux moyens dont disposent les dirigeants d’entreprise pour ajuster leurs actions en fonction des buts qu’ils poursuivent et réaliser les objectifs escomptés. C’est un nouveau processus qui s’est rapidement confirmé être, de nos jours, au centre des préoccupations et des attentes aussi bien des dirigeants que des employés. Elle peut être provoquée périodiquement en fonction des besoins.

Il s’agit d’une technique de gestion utilisée sur l’initiative du dirigeant afin de vérifier si un projet, une opération, une tâche ou une quelconque action ont été réalisés tel qu’ils ont été planifiés et s’ils ont atteint leurs objectifs. . Elle fournit l’information qui permet de mesurer les progrès, d’apporter les améliorations nécessaires, d’opérationnaliser les stratégies et de produire les résultats visés.

A ce propos, il y a lieu de faire la distinction entre l’évaluation des réalisations telle qu’elle est définie ci-dessus et l’évaluation du personnel qui intervient dans au moins, trois circonstances :

Des critères de performance ou du talent ?

Martingilles Par Gilles Martin (chroniqueur exclusif) – Président du cabinet de conseil en stratégie et management PMP

France Télécom est en pleine
réorganisation, et nous a annoncé la semaine dernière, outre les noms des
membres du Comité de Direction de Stéphane Richard, un changement dans le
système de management : les dirigeants auront maintenant dans leurs
évaluations des critères sociaux.

Cette anecdote est
caractéristique de ce qui constitue les systèmes de management de la plupart
des entreprises. Elles sont construites sur des systèmes de performance qui
accordent une importance majeure à l’organisation, à la structure.

Dans ces entreprises, on
considère que l’important c’est l’organisation et son fonctionnement. Et quand
on y parle des Ressources Humaines, c’est pour parler de l’excellence de ceux
qui occupent chacun des postes de cette organisation, en concentrant bien sûr
la plus grande attention sur les postes les plus élevés dans la hiérarchie,
ceux qu’on appelle les managers.

Dans ces entreprises, ce qui
fait qu’on s’intéresse aux managers, c’est l’attention portée pour les
sélectionner, les nommer, les promouvoir, pour faire en sorte qu’à chaque
poste, on ait les meilleurs. C’est un système qui sélectionne, qui trie, qui
élimine. Il fonctionne plutôt bien dans les entreprises qui savent administrer
un tel système de mesure de la performance individuelle.

Il plait aussi aux managers
qui ont ainsi l’impression que leur sort est lié à l’application de critères
objectifs, sur lesquels ils pensent avoir pouvoir de négociation, et échapper
ainsi à ce qui leur fait peur, « l’arbitraire du patron », car, pour
ces managers, le patron c’est l’ennemi qui cherche à vous rouler ; il faut
donc tout border dans le système, comme dans un contrat. En fait ce système est
un piège dans lequel ils s’enferment eux-mêmes. On n’arrive jamais aux critères
qui les satisferont complètement et, en cas de non atteinte des critères de
performance, ils chercheront à négocier, à faire changer les règles à leur
avantage (par exemple : oui , je n’ai pas atteint les objectifs, mais il y
a eu la crise, un problème avec tel client, peu importe). C’est un jeu sans
fin, avec des perdants à chaque fois.

« Petite chronique boursière » : Risque et rendement : le couple infernal

Vincent_colot
Par Vincent Colot (chroniqueur exclusif) – Analyste financier

Il y a deux semaines, je pointais du doigt une des
faiblesses de la théorie de l’efficience des marchés. Plus souvent qu’à leur tour,
les actions réagissent davantage à l’affect des investisseurs plutôt qu’aux
données fondamentales les concernant.

Cette semaine, je reviens une fois encore sur cette
question, mais à travers un autre angle : quelle relation y a-t-il entre le
rendement et le risque ?

Cette question est au centre d'une polémique qui agite les
analystes financiers et les chercheurs universitaires depuis plusieurs
décennies. Est-il possible de dénicher des actions avec un haut rendement
attendu (dividende et appréciation du cours) sans avoir à supporter un risque
lui aussi élevé ? Les partisans purs et durs de l'efficience des marchés
répondent par la négative : la Bourse étant selon eux, pour la plupart du
temps, correctement évaluée (çàd incorporant rationnellement toute
l'information disponible), tout rendement supérieur s'accompagne symétriquement
d'un risque supérieur. "There is no free lunch" ("Il n'y a pas
de repas gratuit"), selon eux. Ceux qui contestent cette vision des choses
gagnent néanmoins en influence : il serait possible de trouver des actions
véritablement bon marché.

"Bon marché" et "risqué"