Envie d'entreprendre

« Ces aides publics….Que vous ne connaissez pas » : OSEO

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Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien

L’état a mis au service des entrepreneurs une machine très souvent citée, assez efficace, mais avec un fonctionnement que très peu connaissent…..

Vous avez deviné ??? Bien sûr nous parlons là d’OSEO.

L’action d’OSEO s’exerce via trois métiers :

· Le soutien à l’innovation1, avec OSEO innovation (ex-ANVAR et ex-AII)
· Le financement des investissements et du cycle d’exploitation, en partenariat avec les établissements bancaires2, avec OSEO financement (ex-BDPME)

· La garantie des financements bancaires et des interventions en fonds propres3, avec OSEO garantie (ex-SOFARIS)

Grâce à ses trois métiers, OSEO veut faciliter, par le partage des risques, l’accès des porteurs de projets et des entrepreneurs aux financements privés (banques, capital-risque, etc.) utiles à leur croissance.

Le métier qui nous intéresse en tant qu’entrepreneur est celui permettant la garantie de vos futurs emprunts.

En effet lorsque vous demandez un prêt à votre banque, plutôt que de prendre des garanties telles que vos biens personnels, il faut lui évoquer une contre garantie OSEO.

Pour les non-initiés, il va falloir vous habituer à ce vocabulaire, heureusement nous sommes là pour vous aider….

Une contre garantie permet à votre banque de garantir son prêt très souvent a hauteur de 70 % auprès d’OSEO.

Concrètement, grâce à ces fonds, OSEO, informe votre banque que si vous ne pouvez plus rembourser votre emprunt, c’est lui qui reprendra votre créance à hauteur du pourcentage indiqué au préalable.

L’intérêt est double : d’abord pour vous, afin de minimiser l’apport de biens personnels pour garantir votre prêt, ensuite pour la banque qui elle, minimise son risque puisque celui-ci n’est calculé que sur les 30% du financement restant. (Rappel OSEO a garanti les autres 70 %)

En règle générale, votre banquier est bien plus ouvert lorsque vous évoquer de minimiser les risques.

Exemple :

« Ces aides publics….Que vous ne connaissez pas » : Les premières aides

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Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien

La plupart des entreprises françaises sont éligibles à un dispositif d’aides ou de subventions dans le cadre de leur développement ou de leur création. Cependant, un nombre limité d’entreprises y ont recours par manque de temps, d’informations et également face à la complexité du dossier.

Notre pôle d’experts  sera en mesure, après un diagnostic, de définir les aides auxquelles votre entreprise peut prétendre et permettre ainsi la réalisation de vos projets.

Il existe cinq familles principales d’aides :

– Les aides fiscales (réduction d’impôts, exonérations totales ou partielles de taxes …),

– Les aides sociales (exonérations ou allégements de charges, Primes, prise en charge de
  frais de formation…),

– Les aides financières (subventions, avances, prêt à taux zéro…),

– Les aides spécifiques liées à des secteurs de l’économie (tourisme, agro-alimentaire,
  pêche, environnement),

– Les aides et subventions en matière de conseils.

Ces aides sont applicables aussi bien pour les entreprises existantes que pour les créateurs.

A titre d’exemple il existe plus de 350 dispositifs pour les créateurs d’entreprises, dont les plus connus sont :

Prêt à la création d’Entreprise (PCE)
Ce prêt répond à l’insuffisance de fonds propres ou quasi-fonds propres des petits projets, en confortant leur plan de financement de démarrage

Chéquier Conseils pour les créateurs d’entreprise
Ce dispositif permet aux créateurs de faire appel à des conseils afin de valider leur projet

ACCRE : Aide aux chômeurs et créateurs d’entreprise

Ce dispositif, permet un certains nombre d’exonérations de charges très utiles lors du démarrage de son entreprise.

Les aides et subventions sont bien entendu disponibles pour les entreprises déjà créées. En revanche, il y a un certain  nombre de critères d’éligibilité auxquels il faut répondre pour obtenir ces dispositifs :

Faire face au stress…

Par Benoît – Entrepreneur – Look Zippy

Look-zippy est hébergé en pépinière d’entreprise depuis quelques
mois maintenant. Dans ce cadre, je bénéficie d’un soutien et d’un
accompagnement permanent.
Le directeur est toujours source de bons conseils et son recul me
permet d’avoir une analyse parfois pertinente sur mon activité.
Récemment au détour d’une conversation banale, il me suggère de
demander le soutien de la Plateforme d’Initiative Locale pour accompagner mon développement.

Sur le coup, ne souhaitant pas passer du temps sur la constitution
d’un dossier au combien laborieux, j’ai décliné son offre. Mais en y
réfléchissant un peu, je me suis dit qu’il serait vraiment trop bête de
laisser passer une occasion de renforcer encore un peu plus ma
trésorerie (oui je sais, c’est obsessionnel ) pour un coût proche de zéro.
J’ai donc monté un dossier, avec plan prévisionnel et tutti quanti.
C’est genre d’exercice que je n’affectionne pas particulièrement tant
on peut faire dire les choses que l’on veut, aux chiffres et
projections sur 3 ans. Mais pour la bonne cause je m’y suis plié.

Présenter un projet de développement pour un e-business, à des
décideurs plus habitués à du commerce traditionnel ou à la
ré-industrialisation du bassin minier n’est pas forcément une chose qui
s’annonce évidente.

Le financement des micro-projet

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Par Jean-Philippe Martinez (contributeur) – Consultant INTERFACES et Directeur Pépinière d’Entreprises EOLE (Narbonne)

A longueur d’onde on insiste sur la création d’entreprises innovantes, de PME à potentiel (les fameuses GAZELLES) alors que la plupart des entreprises qui sont créées en France répondent à un seul objectif:

– permettre à son créateur de créer son propre emploi.

Ainsi on qualifie souvent ces projets de micro-projet, alors justement comment sont ils financés?

Financer l’accompagnement d’un conseiller extérieur avant ou après avoir créé son entreprise

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Par Adrien Geille (chroniqueur exclusif) – Entrepreneur – Fiscon

Cap entreprise : un dispositif,
mis en œuvre par la région Île-de-France, qui propose diagnostic, conseil et
formation pour les créateurs, repreneurs et cédants dans l’entreprise ?

À qui s’adresse Cap entreprise ?

Porteur d’un projet de création
ou de reprise d’entreprise.

Vous êtes porteurs d’un projet
réaliste et avancé de création de reprise d’entreprise. Votre projet permettra
l’embauche ou la sauvegarde d’au moins un salarié en équivalent temps plein (en
plus du dirigeants) ou bien représente un enjeu prioritaire pour la région :
caractère innovant, plus-values sociales ou environnementales, appartenance à
une filière ou un territoire prioritaire.

Dirigeants d’entreprise.

C’est un dirigeant d’une
entreprise créée ou reprise depuis moins de quatre ans. Vous êtes confrontés à
un problème crucial de développement. Votre entreprise a au moins un salarié en
équivalent temps plein (en plus du dirigeant) ou bien représente un enjeu
prioritaire pour la région : caractère innovant, plus-values sociales ou environnementales,
appartenance à une filière ou un territoire prioritaire.

Cédants d’entreprises.

Vous est dirigeant et vous
envisagez de céder votre entreprise installée en Île-de-France. Votre
entreprise emploie entre cinq et 250 salariés.