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Résolutions du Nouvel An et situation économique tendue : un vrai contexte d’expérimentation pour les entreprises

Vincent Rivalle Par Vincent Rivalle (chroniqueur exclusif) – KDZ’ID (Accompagnement au développement de TPE et PME) – TRAD ONLINE (Associé – Société de traduction)

Résolutions du Nouvel An et situation économique tendue : un vrai contexte d'expérimentation pour les entreprises.

Je propose une piste aux entrepreneurs et responsables d’entreprises : la mise en commun et les échanges avec des pairs.

Dans un contexte de multiplications des réseaux d'échanges numériques (réseaux sociaux & réseaux professionnels), nombreux sont à penser qu'au niveau local, les rencontres physiques restent essentielles. Et les développements les plus récents montrent sans peine que le virtuel et le réel/physique se renforcent mutuellement.

Et pourtant, les rencontres physiques entre entrepreneurs ou entreprises, hors "business as usual", peuvent s'organiser autour des deux axes :

– l'échange de pratiques, les réflexions communes, l'appel "au regard externe", etc.

– la mise en commun, l'action à plusieurs, le partage de moyens, etc.

« Evident » me direz-vous. Bien sûr, mais pourquoi est-ce alors si peu pratiqué ? Pourquoi parle-t-on si souvent de la solitude de l’entrepreneur, du gérant ?

Certaines pratiques sont déjà connues, mais trop peu répandues. D'autres, plus innovantes, émergent ça et là (l’extrême du partage étant le crowdsourcing)…d'autres encore restent à inventer. L'échange local, facilité ou non par des outils internet de "mise en relation", permet de proposer …., de bénéficier de…, de mettre en commun, d’échanger, de réfléchir ensemble, de…, de…

Ces échanges peuvent s'organiser par adresse, par rue, par pépinière, par ZI, ZAC, ZAE, par ville, arrondissement, etc.

Et il ne faut pas négliger l'effet secondaire de ces échanges : on vient chercher des solutions, des pistes de réflexion, des co-constructions…et on ressort de ces moments d’échange avec en plus un réseau renforcé et un meilleur ancrage dans son territoire.

Voici quelques pistes…n'hésitez pas à en suggérer de nouvelles. Le but ici est vraiment de susciter la réflexion. 2010…Année Créative !

Networking : Humilité, Respect et Confiance en soi

Pierreolivier_carles
Par Pierre-Olivier Carles (contributeur) – Entrepreneur récidiviste

C’est un peu comme au rugby, si vous ne disposez pas de ces valeurs,
ce n’est pas très grave : le jeu viendra vous les inculquer de toute
façon.

L’inconvénient est que, toujours comme au rugby, découvrir
l’importance de ces valeurs dans les affaires ne peut que se faire dans
la douleur ! Je n’ai pas la science infuse, mais ce point-là, je vous
invite à me croire sur parole 🙂

L’humilité et le respect vont de pair. Un entrepreneur doit inventer
à nouveau son métier chaque jour, prendre des dizaines de décisions
donc accepter des micros-échecs en quasi-permanence (en priant pour que
les micros ne deviennent pas des macros !), rencontrer des "petites
gens" qui seront très utiles plus tard comme de très grandes stars, qui
ne serviront jamais à rien.

Pour illustrer un peu mes propos, voici un exemple récent. Il y a
deux ans, je m’intéressais un peu à l’activité Internet à Toulouse (ce
qui n’est clairement pas mon territoire habituel). J’avais proposé à un
gars de le rencontrer, car je crois vraiment que nous avions pas mal de
choses à échanger ce qui est toujours bon pour l’inspiration. Il
m’avait envoyé balader de manière assez arrogante, m’expliquant qu’il
ne voyait vraiment pas l’intérêt d’une telle rencontre… Il m’a
recontacté il y a quelques jours, "faisant irruption" sur mon portable
et m’envoyant d’autres messages simultanément pour me parler (signe
d’une impatience qui correspond bien à l’arrogance du personnage) pour
me demander conseil sur son activité de consultant et l’usage des
Univers Virtuels. Ce gars m’envoie promener lorsqu’il ne voit pas son
intérêt et me recontacte ensuite, me demandant une consultation genre
"On est blogueur donc on peut se tutoyer"… D’une part, il y a aucune
chance que je réponde à une consultation de cette importance (c’est à
dire touchant à la stratégie d’un projet), en donnant un avis tranché
au bout de 3 minutes sans savoir de quoi je parle ; d’autre part, mes
clients payent pour ce genre de service, et cela coûte parfois très
cher. Je le fais donc avec plaisir et gratuitement la plupart du temps,
car c’est dans ma nature d’aider "mon réseau", mais lui, ce n’est ni un
copain, ni un client. C’est juste un petit con prétentieux, qui n’a
même pas assez de mémoire pour se souvenir qu’il m’a envoyé balader
(alors qu’en plus, je sollicitais une rencontre où je n’avais rien à
vendre et je ne sollicitais rien de plus qu’un échange !) et qui n’est
pas assez intelligent pour se rendre compte de la portée de son acte.

Même si ce devrait être un simple choix de vie, je ne peux que vous
encourager à respecter tous ceux que vous allez croiser, quelle que
soit leur position sociale ou leur utilité. Faire du networking est un
passage obligé, que l’on aime ou pas.

L’art d’être bon


Par Nicolas Thébault (chroniqueur exclusif) – Expert des réseaux professionnels

Le meilleur service que je puisse vous rendre est de partager avec vous les  expériences vécues de www.tebopro.com. Il s’agit de « l’art d’être bon » dans l’activation de vos projets professionnels par les réseaux. Que vous soyez en recherche d’activité ou créateur d’entreprise, cela passe par la construction d’une boîte à outil efficace et d’un entrainement interactif au développement harmonieux de vos relations.

Seul un esprit généreux nous permet d’aller valablement  à la rencontre de l’autre Au-delà de la technique, cela suppose une hygiène relationnelle  particulière,  cet « art d’être bon » tout court. Dans nos rapports sociaux, l’attention à l’autre et la gentillesse doit faire l’objet d’un travail constant sur nous-mêmes. Comment retrouver au quotidien cette art de vivre, souvent délaissé, mais si précieux dans cette période de tourmente économique que nous traversons. Pour nous aider à y penser, ce mois-ci avait lieu la journée mondiale de la gentillesse … Si vous l’avez  manquée ?

Morceaux choisis appliqués au management

Donnez une chance aux autres de s’améliorer. Ne pas le faire est une forme d’avarice.  En revanche, l’art du feed-back ou effet miroir n’est efficace que s’il est bienveillant. Cela demande attention et courage  d’aller vers autrui, se préparer pour agir avec délicatesse. Il n’est pas toujours confortable d’être vrai, mais une saine colère peut-être une autre forme de bonté. Faire respecter votre écologie dans la relation est une manifestation de votre gentillesse faite à l’autre ; « je comprends et apprécie ta passion pour le projet d’entreprise que tu portes. Il me parait intéressant et j’ai envie de t’aider à réussir, mais cela me gêne de recevoir tes appels quotidiens à ce sujet et me met sous pression. J’ai besoin d’un peu de temps pour rassembler mes contacts, laisse-moi revenir vers toi dans 2 semaines. » 

Partagez vos idées et savoir-faire sans limitation. De quoi auriez-vous peur, si vous incarnez ce que vous dites et que vos pensées sont utiles ? Il y a un grand pas entre connaitre votre savoir-faire et savoir le faire comme vous. En échangeant, vous offrez une chance aux autres d’incarner à leur manière vos propositions, ils vous enrichiront à leur tour  d’expériences complémentaires. Très souvent mes collègues et amis me demandent pourquoi je me donne tant de mal à alimenter mon blog www.tebopro.com. Cela demande du temps, en effet d’écrire des articles chaque semaine, de recevoir des managers individuellement et en groupe, y compris hors de toute relation commerciale. C’est comme arroser un  jardin dans le noir, on ne sait jamais quelles sont les fleurs qui en bénéficient mais elles embellissent votre jardin.

10 conseils pour mettre à profit un événement de networking !


Par Frédéric Canevet (contributeur) – Chef de Produits

Placedesreseaux.com a interviewé Tony Desbrosses et Vincent Morel, deux spécialistes du networking, pour  nous livrer 10 conseils essentiels pour rencontrer efficacement les bonnes personnes lors d’une soirée Pro.

Voici le résumé des principaux conseils :

Avant la soirée : misez sur une préparation rigoureuse !

1) Définissez vos attentes

2) Détectez parmi les participants déjà inscrits les personnes que vous souhaiteriez rencontrer

3) Préparez votre présentation flash

4) Invitez des relations à vous accompagner

5 raisons pour lesquelles vous avez intérêt à être présent sur plusieurs réseaux sociaux professionnels

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Par Jérôme Delacroix (contributeur) – CoopératiqueNearbee

Depuis quelques années, les réseaux sociaux à dominante professionnelle se sont multipliés : Linkedin, Viadeo, 6nergies, Xing, pour ne citer que les plus connus. Être présent sur plusieurs d’entre eux nécessite de mettre à jour son profil sur chacun et de gérer différents réseaux de contacts. Est-ce bien nécessaire ? Cela apparaît comme chronophage, en tout cas.

Pourtant, c’est avant tout une formidable opportunité qui s’offre à l’individu professionnel et vous avez tout intérêt à en profiter, pour 5 raisons principales.

1. Chaque réseau a sa spécificité

Être présent sur plusieurs réseaux vous permet de servir des objectifs différents et de toucher des cibles particulières. Par exemple, Viadeo est historiquement bien placé sur la France et Xing sur l’Allemagne. Si vous avez ou voulez avoir une activité sur ces deux pays, être présent et actif sur les deux sites vous permet de toucher des personnes différentes. Linkedin, lui, est plus anglo-saxon. Quant à 6nergies, on remarque que ses profils sont très bien référencés sur Google. Si vous voulez mettre votre CV en évidence, c’est un site où vous devez être.

2. Soyez créatif dans votre utilisation des réseaux

Puisque plusieurs sites vous sont proposés, utilisez-les de manière différente ! Vous pouvez par exemple décider que l’un de vos réseaux est destiné à vos liens sociaux à forte valeur ajoutée. Vous n’y accepterez que les invitations de personnes que vous avez réellement rencontrées. Mieux, vous n’y inviterez que les contacts avec lesquels vous avez concrètement travaillé. Vous ne pourrez peut-être pas vous targuer de centaines de contacts dans ce réseau, mais vous savez que vous pourrez compter sur vos connexions pour apporter des témoignages sur votre profil ou transmettre vos demandes à leurs propres contacts. Inversement, sur un deuxième réseau, vous pourrez décider d’entrer en contact avec beaucoup plus de personnes : individus dont vous lisez les blogs, dont vous connaissez la réputation en ligne même si vous ne les avez pas physiquement rencontrés, cibles potentielles chez des prospects ou des partenaires pressentis… Ce réseau sera beaucoup plus vaste et vous donnera accès, au 2ème et 3ème degrés, à des dizaines de milliers de personnes potentiellement intéressantes pour votre activité. En revanche, le lien de confiance sera plus ténu, et vous ne devez pas vous attendre au même niveau de coopération.

3. Réservez un budget temps au networking en ligne

Avoir un profil sur un réseau social et le laisser dormir ne suffit pas, c’est vrai. Est-ce à dire que ces réseaux sont un gouffre de temps ? Les principales activités à y exercer sont au nombre de 7. Ce chiffre peut paraître important mais vous n’avez pas besoin de mener toutes ces tâches, en permanence, sur tous les réseaux. Vous pouvez par exemple décider de leur consacrer 1 ou 2 heures par semaine, et les réaliser sur les sites sur lesquels ces fonctions sont les plus pertinentes et ergonomiques. Ces activités sont les suivantes :

Contenu et lien social : les deux piliers de l’entreprise 2.0

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Par Jérôme Delacroix (chroniqueur exclusif)CoopératiqueNearbee

La sociabilité en ligne ne date pas d’aujourd’hui puisque
l’une des plus anciennes communautés virtuelles, The Well,
est apparue…en 1985 ! Pourtant, sous l’effet des réseaux sociaux, elle
fascine de plus en plus. A tel point que les financiers se mettent à nouveau à
fantasmer, jusqu’à valoriser Facebook à 15 milliards de dollars !.
Dix ans plus tôt, au démarrage de l’Internet grand public, c’étaient les
portails thématiques qui faisaient rêver. Un ouvrage comme Net gain  expliquait, entre autres, comment le contenu était la
brique de base qui faisait venir des membres dans la communauté.

Un rêve chasse l’autre…Mais qu’est-ce qui prime vraiment,
dans la nouvelle net-économie : le contenu ou le lien social ? Et
quels choix, dans ce contexte, doivent faire les entreprises ?

Force est de constater que ce n’est pas, aujourd’hui, le
contenu qui pousse des millions d’internautes à s’inscrire sur la star des
réseaux sociaux, Facebook. Ce site est l’emblème d’une communauté dans laquelle
le lien social est si fort qu’il suffit à lui seul pour attirer les foules.
Néanmoins, c’est peut-être l’arbre qui cache la forêt. Sur la plupart des
autres réseaux, contenu et lien social sont étroitement liés. Quelques
exemples :

Un Facebook en entreprise ? Mais vous n’y pensez pas !

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Par Jérôme Delacroix (chroniqueur exclusif)CoopératiqueNearbee

Je ne cesserai pas de m’étonner des bizarreries de la langue française. L’expression « travail collaboratif » en est un parfait exemple. On y trouve en effet le travail, instrument de torture comme chacun sait (tripalium en latin) et le labeur ou labour. Rien qu’à employer cette expression, on sent déjà perler la sueur sur son front. Pour ma part, je m’attacherai aujourd’hui au plaisir. C’est pour cette raison, notamment, que je préfère parler de travail coopératif, car la perspective de l’opéra, qu’il soit au chocolat ou musical, est quand même plus réjouissante, vous en conviendrez. Le plaisir est une dimension intrinsèque de ce qu’il faut bien appeler le travail. On peut « prendre son pied » dans ce qu’on fait, gouter le frisson de l’adrénaline sur un projet important, quand on a le sentiment de repousser ses limites.

Mais le plaisir au travail a aussi un ressort social. C’est
lorsqu’on s’entend bien avec ses collègues et sa hiérarchie, quand on peut
rencontrer de nouvelles personnes au profil différent, voire quand on peut
voyager et découvrir de nouvelle cultures professionnelles.

Confrontées a la guerre des talents, les entreprises usent
de toutes leurs armes pour attirer puis conserver les individus les plus
brillants : salaire et autres avantages, formation, perspectives de carrière,
etc. Et si elles avaient la plus grande richesse et la plus grande motivation a
portée de main, dans le plaisir que
leurs collaborateurs peuvent trouver à se retrouver chaque matin ?

Les réseaux sociaux peuvent à ce titre jouer un rôle. Il y a
bien sur les réseaux publics existants, LinkedIn, Viadeo et autres Xing. Les
individus peuvent y faire valoir leur expertise et leurs expériences, s’y
retrouver dans des hubs par centres
d’intérêt, et depuis peu mettre à jour leur statut et suivre celui des contacts
de leur réseau : c’est le fil d’activité, permettant de savoir que votre
collègue est entré en contact avec tel prestataire, que votre correspondant au
Marketing vient de terminer une analyse concurrentielle ou que votre ancien
voisin de bureau vient de créer son entreprise.

Tout ceci a l’avantage de maintenir le lien et la présence à l’esprit entre des personnes travaillant ensemble, ayant travaillé ensemble ou qui pourraient le faire à l’avenir. A condition de ne pas être inscrit dans trop de hubs ou groupes  et d’avoir bien paramétré ses alertes e-mail, on peut recevoir toutes ces informations sans être incessamment dérangé par une avalanche de messages.

Construire votre réseau de références

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Par Olivier Zara (contributeur) – Fondateur d’Axiopole

Je terminais mon précédent billet en indiquant que vos références professionnelles étaient un atout non seulement dans le cadre d’une recherche d’emploi, mais surtout dans le cadre de votre carrière.

J’espère que ce billet vous aidera à prendre conscience de l’utilité de transformer vos références en un véritable réseau : un réseau de références.

Un réseau de références est très différent de votre réseau de contacts. Il est donc important de construire 2 réseaux :