Envie d'entreprendre

L’adaptation au Changement

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Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

De nos jours, la responsabilité majeure du dirigeant est l’organisation du changement. Cette organisation de changement permet à l’entreprise de survivre dans un environnement en évolution rapide. Il faut, certes, s’adapter au changement dicté par cette évolution rapide de notre époque. Néanmoins, s’adapter au changement ne suffit pas : il faut le prévoir, le provoquer et l’encourager si nous voulons être des acteurs performants au sein de l’entreprise et à la hauteur des ambitions de celle-ci.

Encourager le changement, c’est d’abord adopter une attitude véritablement positive envers l’avenir et ses opportunités. C’est ensuite saisir les opportunités du changement d’environnement et déceler les forces et les faiblesses cachées de l’entreprise à travers l’élaboration d’un diagnostic de l’existant. Après quoi, définir des politiques et des programmes axés sur la réalisation des objectifs essentiels.

Pour ce faire, le dirigeant doit disposer d’outils de plus en plus efficaces ainsi que d’un personnel de plus en plus qualifié qu’il doit encourager à participer activement au changement.

Les changements ne sont jamais constants mais accélérés : certains d’entre eux sont prévisibles et d’autres imprévisibles. D’où la constante vigilance qui s’impose au dirigeant pour s’y adapter car il ne suffit pas d’être efficace mais efficient pour s’imposer et créer de nouvelles possibilités de développement : « l’efficacité c’est seulement bien faire les choses, le pouvoir efficace, c’est faire ce qui est avantageux ». En effet, l’efficacité bien que nécessaire, n’est pas une condition d’adaptation suffisante.

Dans l’entreprise, les individus résistent à tout changement pour plusieurs raisons dont notamment : les habitudes, les intérêts personnels, la mauvaise compréhension, le manque de confiance, une faible tolérance aux contraintes et problèmes, une menace sur le prestige et sur les relations sociales et l’attention à l’égard du pouvoir du dirigeant.

C’est dire que le changement radical comporte des risques importants. Il conviendrait donc d’éviter ces risques en réagissant correctement avec lucidité, et épargner les ressources humaines de subir de lourdes pertes en termes de motivation, de confiance, de plaisir et de cohésion.

La minute patrimoniale : Bouclier fiscal

Yves_gambart_de_lignieres
Par Yves Gambart de Lignières (chroniqueur exclusif) – Conseil Financier et Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant

A l’heure où le bouclier fiscal fait
couler beaucoup d’encre, il nous semble intéressant d’en rappeler les
principaux contours.

Cadre général du
bouclier fiscal

Institué par la loi de finances
pour 2006, le bouclier fiscal vise à plafonner le montant maximum des impôts
payés par le contribuable au regard de ses revenus. Initialement, le bouclier
fiscal instaurait un maximum d'impôts (contributions sociales exclues) fixé à
60% des revenus perçus par le contribuable.

Depuis la loi de finances pour 2006, le bouclier fiscal s'active dès lors que les
impôts du contribuable dépassent 50% de ses revenus en incluant les
contributions sociales.

Pour l’application du bouclier
fiscal, il suffit d'additionner le montant de son impôt sur le revenu, de son impôt
de solidarité sur la fortune, des impôts locaux de sa résidence principale et
des contributions et prélèvements
sociaux
de ses revenus. Si ce montant est supérieur à 50% de ses
revenus, le contribuable peut activer le bouclier fiscal en demandant une
restitution ou, depuis cette année, procéder à une auto-liquidation.

Le droit
à restitution acquis au 1er janvier 2009 (sur les revenus 2007)
pourra s'imputer sur l’ISF, les taxes foncières et d’habitation de la résidence
principale et les prélèvements sociaux dus en 2009.

Revenus à prendre en
compte dans le cadre du bouclier fiscal

Les revenus à prendre en compte sont les revenus perçus et
les plus-values nettes ainsi que certains revenus exonérés : plus-values nettes professionnelles exonérées, produits
exonérés d'impôt sur le revenu attachés aux bons et contrats de capitalisation
et d’assurance-vie, revenus ou plus-values issus de PEA, PEP, CEL, PEL, livrets
exonérés…intéressement, participation, abondement de l’employeur…

Ne sont pas pris en compte, pour
le bouclier fiscal : les prestations légales à caractère social ou
familial exonérées d'impôt sur le revenu, les gains de cessions à titre onéreux
de valeurs mobilières et droits sociaux qui n'excèdent pas le seuil de cession,
les plus-values immobilières des particuliers exonérées d'impôt sur le revenu.

Impôts à prendre en
compte dans le cadre du bouclier fiscal

Il s’agit des impôts payés la
même année que les revenus concernés par le bouclier fiscal à savoir : contributions et prélèvements sociaux, prélèvements
libératoires relatifs aux produits de placements, taxe forfaitaire sur les
métaux précieux et objets d’art, impôt sur les plus-values immobilières et sur
biens meubles.

A quoi
s’ajoutent les impôts payés l’année suivante sur les revenus correspondants :
impôt sur le revenu, ISF, CSG, CRDS, prélèvement social et contribution
additionnelle, taxes foncière et  d’habitation de la résidence principale établie au titre de 2008
(hors redevance audiovisuelle et taxe d’enlèvement des ordures ménagères).

Quelles
personnes sont concernées par le bouclier fiscal ?

Le Boston Consulting Group et la poussette de ma fille…

Thebaut_didier
Par Didier Thebaut (chroniqueur exclusif) – Fondateur de joujou de Paris

Célèbre partout dans le petit monde des écoles de commerce la matrice BCG peut aussi vous être utile dans votre vie quotidienne.

Le but de cette matrice est de positionner sur deux axes, les SBU « Stratégic Business Unit » ou, dit autrement, identifier les éléments créateurs de valeur. Bref, d’où vient le pognon !!!

Pour en savoir plus, http://fr.wikipedia.org/wiki/Matrice_BCG.

La méthode consiste à tracer deux axes, un horizontal et un vertical et, comme l’explique avec beaucoup de talent Laurent DUREAU dans son article http://www.enviedentreprendre.com/2007/06/management_5_te.html, de positionner sur un graphique 4 zones clés qui vont servir d’outils synthétiques d’aide à la décision.

Les quatre zones de la matrice sont les suivantes :

– les chiens ou les poids morts : activité non rentables.

– les vaches à lait : activités qui financent les autres.

– les étoiles : activités stars consommatrices de cash.

– les points d’interrogations : activités en devenir.

Et, les deux axes sont la croissance du marché en ordonnées et la part de marché en abscisses

Ce qui donne en croisant les données, un tableau de synthèse de cette forme.

5 conseils pour se faire connaitre via un communiqué de presse !


Par Frédéric Canevet (contributeur) – Chef de Produits

Pourquoi utiliser les relations presse ? L’intérêt des relations presse c’est qu’elles sont peu onéreuses à mettre en place si l’on décide de s’en occuper soit même, et que cela peut apporter une forte notoriété en très peu de temps.

Par exemple si vous obtenez un article dans un magazine comme L’entreprise, Elle, Le Monde… voire un passage à la télévision, vous allez non seulement créer immédiatement une forte notoriété, mais surtout accroitre vos ventes.

Dans le même ordre d’idées, mais transposé à internet, si vous obtenez une parution dans des sites éditoriaux comme la Tribune des Experts du Journal du Net, les sites de reporters citoyen Come4News.com, Lepost.fr, rue89.comvous êtes assuré d’avoir une visibilité sur le long terme via le référencement naturel, et non pas un simple “feu de paille” comme une parution dans un mensuel ou un quotidien.
Dans le cas particulier des sites internet,
il faut choisir les mots du titre de son communiqué de presse afin
d’employer des mots clés avec un volume de recherche important
pour votre thématique.

Enfin selon le message à faire passer certains médias seront plus au moins réactifs :
– La radio: c’est un média d’alerte, qui sera intéressé par l’actualité du moment.
– La presse écrite : c’est un média qui est intéressé par des sujets de fond, pour expliquer, et qui peut développer un sujet en détail.
– La TV est un média “suiveur” qui s’inspire énormément des autres média avec un peu de retard.
C’est pourquoi, pour la Radio et la TV il faudra faire passer qu’un
seul message, sinon le journaliste pourra mal l’interprêter ou se
focaliser sur une information non essentielle pour vous.

Par contre pour obtenir des résultats avec une communication presse, il faudra certes avec une “belle plume” (ou du moins savoir écrire sans trop de fautes), mais surtout y passer du temps

Comment réussir son communiqué de presse ?