Envie d'entreprendre

Rendons à César ce qui appartient à César…

Michaeldamiati
Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien

Est-ce le retour des beaux jours qui fait planer une
atmosphère légère et agréable ?

On ressent les gens plus détendus, et le soleil agit comme
un vrai révélateur  d’amabilité et des
bonnes attentions des individus…

Pour le business, l’avis est certainement plus nuancé, mais
je suis certains que cela joue de façon positive, sur les carnets de commandes.

Certains secteurs en profitent plus que d’autre, mais les
études le prouvent, le moral et par conséquent la consommation sont plus importants
avec les beaux jours.

Il m’arrive d’écrire des banalités, je suis conscient que
celle-ci en est une, mais rassurez vous je ne souhaite pas vous donner la
tendance météo de cet été, mais vous prouver que dans ce monde brutal de la
subvention, ou la tenue de combat est de rigueur, il existe encore quelque
temps de paix, grâce a certains acteurs.

J’ai récemment constitué un dossier d’aides pour un client
dans le domaine de l’agroalimentaire, et comme chaque fois, un premier entretien
entre le client l’organisme est organisé.

Je me charge de cette formalité, et lors de mon entretien
téléphonique, j’ai déjà une idée du caractère de la personne en charge du
dossier de subvention.

Bien entendu, je ne m’arrête pas à ce préjugé, et notre
rencontre me permet de me faire un avis plus objectif.

Il n’est pas rare de se trouver en face de service rigide,
souvent dépassé par les cadres règlementaires (qui à leurs décharges sont en
perpétuelle évolution),  qui par
simplicité, ou pour d’autres raisons, vous découragent rapidement de poursuivre
le combat.

Malgré mon expérience, et mes connaissances du métier, je
vis cette expérience encore trop régulièrement.

J’entends les critiques qui pourraient me dire de ne pas
mettre tout le monde dans le même panier… Et ils auraient raison !!!!

Le projet dont je vous parle consiste au lancement du
« Kedid » recette ancestrale de Fès qui exigeait une longue
préparation désormais prête en quelques minutes.

Pourquoi mon entreprise n’est-elle pas plus innovante ?

Martingilles Par Gilles Martin (chroniqueur exclusif) – Président du cabinet de conseil en stratégie et management PMP

En ce moment, dans les
entreprises, le sujet de l’innovation revient dans les priorités en premier de
la liste.

Normal, avec la crise,
nombreuses ont vu leurs activités décroître, leurs marges se réduisent, et les
perspectives de croissance, de reprise, ne sont pas acquises.

Alors, on se dit que le
lancement de nouvelles idées, de nouveaux business, c’est une des pistes.

La question que l’on peut se
poser est de savoir si mon entreprise, mon organisation, est véritablement
capable de se lancer avec succès dans une croissance nouvelle, en rupture avec
les marchés et produits existants.

Clayton M. Christensen,
auteur référent en matière d’innovation (dans « The innovator’s
solution »), a observé que, dans la moitié des cas, la principale cause
d’échec réside dans le mauvais choix des personnes qui ont été choisies pour
diriger ces initiatives.

Cela paraît bizarre que tant
de dirigeants se trompent ainsi lorsqu’ils doivent choisir à qui confier les
commandes d’un projet aussi important que le lancement d’une nouvelle activité,
d’un nouveau marché, d’un nouveau produit, la conclusion d’une nouvelle
alliance pour un partenariat nouveau, la concrétisation d’une rupture pour un
nouveau relais de croissance.

En fait, la question,
c’est : comment sont recrutés ces managers ?