Envie d'entreprendre

Donnez vous les moyens de la réussite en 2010 !


Par Nicolas Thébault (chroniqueur exclusif) – Expert des réseaux professionnels

Comme entrepreneur ou manager, vous donnez vous les moyens à la hauteur de vos ambitions ?
Je constate que beaucoup d’entre nous ne savent pas où ils veulent aller, parce ce qu’ils ont besoin d’y réfléchir en profondeur. Pour clarifier leurs idées et exprimer leur projet, ils doivent se donner les moyens nécessaires, rencontrer les autres, s’entraîner. Le fait de s’offrir les services de professionnels qui vous aident ou complètent votre offre est déterminant. A ne pas savoir investir vous risquez de vous épuiser en pédalant sur un vélo rouillé dans le mauvais sens.

3 conseils

– Avoir une vision de ce que vous voulez vraiment

– Etre conscient de vos besoins et de vos forces

– Identifier et faire appel aux ressources vitales

L’audace d’entreprendre

Drissi_mhamed
Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

Avoir l’audace d’entreprendre de nouveaux projets ou opérations, que ce soit dans le secteur privé, le secteur public ou le tiers secteur passe, indéniablement, d’une part, par le développement de la confiance en soi et en son environnement, et d’autre part, par l’adoption d’attitudes personnelles de bon sens qui mènent à la réussite de ces projets dont notamment l’optimisme et la persévérance.

Entreprendre n’est pas l’apanage de personne, très douée, ou aisée. C’est une liberté que chaque individu, si humble soit-il, a le droit d’exercer, pourvu qu’il respecte la liberté des autres, qu’il soit honnête et ait une bonne volonté.

Pour entreprendre, il ne suffit pas d’avoir seulement l’idée ou le financement, mais il faut avoir, surtout, la confiance en soi, la confiance aux autres et la persévérance. Ces qualités sont essentielles et constituent la clé principale pour le maintien du cap dans la création et la réussite des projets.

Ne pas oser entreprendre par peur d’échouer est souvent du au manque de confiance en soi. Celle-ci traduit la croyance de l’individu en ses capacités. Elle est indissociable de la maîtrise de soi qui exige un contrôle de ses défauts afin de pouvoir contrôler les situations difficiles de l’entreprise.

A vrai dire, c’est à travers le risque et l’échec que l’individu apprend et acquiert une expérience riche qui lui permet d’éviter de commettre les mêmes erreurs.

Comment défricher de nouveaux espaces en période de crise ?

Vincent Rivalle Par Vincent Rivalle (chroniqueur exclusif) – KDZ’ID (Accompagnement au développement de TPE et PME) – TRAD ONLINE (Associé – Société de traduction)

En discutant avec de nombreux chefs d’entreprise, il semble que beaucoup d’entre eux aient la tête pleine de nouvelles idées (nouveaux produits, nouvelles activités, nouvelles manières d’adresser leurs marchés, etc.), au point qu’il est parfois difficile de commencer des réunions, ateliers ou petits-déjeuners en commun sur des sujets très opérationnels et courts termes. Pourtant, la très grande majorité d’entre eux se raccroche au trop rapidement utilisé « la tête dans les étoiles et les pieds dans la glaise ». Ils ne sont pas les seuls dans leurs entreprises et leur écosystème à avoir des idées, leurs collaborateurs, leurs sous-traitants, leurs clients…les sources d’idées sont nombreuses.

Que faire de toutes ces idées, intuitions, nouvelles pistes ? N’est-il pas dommage de les oublier, de les mettre de côté dans le meilleur des cas, de les enterrer dans le pire…et au final, d’avoir l’impression de s’autocensurer et de brider sa créativité et celle de ses collaborateurs.

Avoir une idée n’est que la première étape…on peut souvent lire et entendre ça et là que l’étape cruciale est la mise en application, le passage à l’opérationnel. Une même idée innovante germe dans beaucoup d’esprits au même moment…c’est la personne qui sait comment, avec qui et quand la mettre en application qui « remporte la bataille ».

Je me pose la question : que nous manque-t-il, que manque-t-il aux responsables d’entreprises aujourd’hui pour expérimenter de nouvelles voies ?

Deux idées pour lancer un business automatisé en France

Olivier Roland Par Olivier Roland (contributeur exclusif) – Entrepreneur et blogueur de Des Livres Pour Changer de Vie

Créer son entreprise, c’est bien. C’est même le rêve de nombreux Français. Une aventure exceptionnelle, incomparable de part les risques pris et les récompenses attendues. Et l’idée, enfin, de voler de ses propres ailes, d’être son propre patron, de construire sa liberté à la sueur de son front.

Sauf que : il existe un risque dont peu de personnes parlent, et c’est que le beau rêve ne se transforme en prison de laquelle il semble impossible de s’échapper. 70 heures de travail par semaine, un stress intense et le sacrifice de nombreux plaisirs de la vie, pour un salaire horaire inférieur à celui d’un employé avec deux fois moins de travail et de responsabilités dans le même domaine.

Car de nombreux créateurs d’entreprise ont une approché biaisée dès le départ : ils créent leur job plutôt que de créer un business. Ayant une approche technicienne de leur entreprise – je sais faire ce métier dans ma boîte actuelle, donc je saurai gérer une boîte que je créé pour proposer mes compétences – ils font l’erreur de travailler dans leur entreprise plutôt que sur leur entreprise. Ils se focalisent sur le service ou produit proposé plutôt que sur le système complet.

En résulte un manque de procédures, de réflexions et de systématisation qui fait que toute l’entreprise tourne autour d’un seul homme – le créateur – pièce centrale et indispensable de la machine sans laquelle tout s’effondre, qui est alors homme-orchestre plutôt que chef d’orchestre.

C’est exactement ce que j’ai fait. J’ai créé mon entreprise de services informatiques à 19 ans, et j’ai pendant de longues années travaillé six jours par semaine de 8H à 22H pour la lancer, la développer, embaucher et gérer mes premiers salariés… Au fil du temps, le déséquilibre que je m’étais imposé à commencé à me peser, et j’ai cherché et trouvé des moyens de réduire mon temps de travail, avec un succès mitigé – mais au moins pouvais-je profiter de mon dimanche. Puis au bout de 6 ans dans cette TPE de 3 salariés qui était mon bébé, j’aspirai clairement à autre chose. Mais que pouvais-je faire ? Mon entreprise, complètement articulée autour de moi, ne pouvait être vendue. Elle représentait ma seule source de revenus et l’arrêter revenait à me retrouver à la rue, sans aucune possibilité de toucher les Assedics. Mon beau rêve enfin réalisé avait acquit une inertie qui m’entraînait de force à sa suite, et je ne voyais aucune manière d’y échapper.

 

L’entrepreneur coupable…

Franoise_keller
Par Françoise Keller (chroniqueur exclusif) – Coach de Managers, de Projets et d’Equipes et Formatrice en management et en communication NonViolente®

Plusieurs interventions récentes, auprès d’entrepreneurs et
de managers, m’ont invité à une vigilance sur un point que j’avais jusque là
sous-estimé : la culpabilité… Nous avons été, moi comme mon client,
surpris de débusquer derrière une question a priori rationnelle d’efficacité,
de performance, de réussite professionnelle, de gestion du temps et du stress,
une problématique plus complexe : la culpabilité.

Arnaud est chef d’entreprise et son activité est en pleine
expansion. Il culpabilise car il se dit qu’il a pris trop de boulot, qu’il
devrait
lisser davantage son activité, qu’il aurait dû dire non à un client, qu’il aurait dû anticiper et chercher un partenaire.

Sophie démarre son entreprise depuis 3 mois ;
l’activité ne démarre pas aussi vite
qu’elle l’avait espéré et elle voit arriver la période d’été avec inquiétude.
Elle dit qu’elle aurait dû démarrer
son activité en septembre, qu’elle aurait
être plus prudente, qu’il faut changer
de stratégie pour se faire connaître.

Paul s’est donné des objectifs pour ce mois. Il a pris soin
de se définir des objectifs réalistes et mesurables, en terme de production,
d’activité commerciale, de prospection. Mais voilà la culpabilité qui point son
nez car Paul réalise à la fin du mois qu’il n’a pas tenu ses objectifs commerciaux. Il se reproche de n’avoir pas été suffisamment vigilant.

La culpabilité, nous disent les psychologues, est un
sentiment qui porte à se considérer comme responsable
d’un événement ou état de fait fâcheux
. J’ajouterais que la culpabilité
porte sur un événement du passé.

La culpabilité est un sentiment qui est en lien avec des pensées : « je n’aurais pas dû »,
« j’aurais dû »…

La culpabilité est un sentiment « naturel »…

Otons nous tout de suite de l’esprit une culpabilité
supplémentaire de se sentir coupable d’être coupable !

La culpabilité de l’entrepreneur me semble assez naturelle
pour 2 raisons :

· l’entrepreneur se lance des défis, a une vision qui le
pousse à aller plus loin. D’une certaine manière, l’entrepreneur a des
exigences qui l’entraînent à prendre des risques, à entreprendre

· l’entrepreneur est responsable de son activité et vit
une grande autonomie de décisions

Il est donc régulièrement mis dans des situations où il ne
fait pas aussi bien qu’il aurait voulu et où, effectivement, il se considère
comme responsable et coupable de cet état de fait fâcheux !!!

Pourquoi la
culpabilité pose problème…

La vie des entrepreneurs : Interview de Pierre-Loïc Raynaud

Favory_delphine
Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Pierre-Loïc RAYNAUD est la fondateur de Pierlis,
société spécialisée dans la création de sites Internet. Ingénieur de
formation, il nous fait partager son parcours de créateur et
d’entrepreneur.

1/ Comment vous est venue l’envie d’entreprendre et de créer Pierlis ?

Bonjour,
Dans mon parcours j’ai eu la chance de créer, avant Pierlis, 3
sociétés, trouvant toutes leurs clients par internet. A chaque fois,
j’étais à l’origine de l’architecture technique mise en place, et
responsable du développement informatique de l’entreprise. Ce que j’ai
fait pour mes sociétés, j’ai voulu le proposer à d’autres, en
prestation de service.

2/ En quelques mots, quel est le concept de votre entreprise ?

Pierlis est une société de service spécialisée dans la réalisation
de sites internet sur mesure : ecommerce, cms, nos clients sont dans la
presse, la finance l’e-commerce ou la vidéo.

3/ Vous aviez précédemment créé d’autres entreprises : que
vous ont appris ces précédentes expériences sur la création d’une
entreprise et le lancement d’une activité ? Quelles erreurs vous
ont-elles permis d’éviter ? Comment vous ont-elles permis d’optimiser
vos décisions ou d’accélérer la croissance de Pierlis ?

L’expérience est très importante : c’est ce qui reste quand vous
vendez ou quittez votre entreprise. J’ai appris à envisager toutes les
relations humaines dans le long terme, et à me concentrer sur mon
métier.
Avoir créé d’autres entreprises auparavant, c’est également important
pour la confiance. J’aime l’image du préau d’école, lors de votre
première rentrée scolaire : la première année, le premier jour, c’est
impressionnant. On est intimidé. Et puis la rentrée suivante, on se
sent chez soi, on trouve ses marques très rapidement, vos camarades
sont toujours là. D’ailleurs rien n’empêche de "jouer avec eux" : j’ai
trouvé un certain nombre de mes clients parmi mes connaissances
"d’avant".

Peut-on devenir riche en créant son entreprise ?

Dureau_laurent
Par Laurent Dureau (contributeur) – Manager de Transition et Serial Entrepreneur

Si la réponse n’est pas tranchée c’est parce que la notion de richesse est relative néanmoins elle fait rêver plus d’un entrepreneur notamment ceux qui sont dans les starting-blocks.

Après 30 ans, 4 entreprises officielles au compteur et un nombre
certain de fausses couches, je m’interroge véritablement sur la notion
de richesse. Parle-t-on d’argent, d’expériences vécues, d’expérience professionnelle, de développement personnel ou d’éthique ?

Ma réponse c’est tout cela à la fois mais seulement voilà, il est difficile de les avoir tous en même temps.

Raison d’être et finalité de l’entreprise

Par Nathanaël Ramos (chroniqueur exclusif) – Master Coach – Potentialis

Quelle est la raison d’être de votre entreprise ?

Sa finalité (l’intention qui anime l’action), son but (la description la plus précise de ce qu’on veut atteindre), sa vision. Sans un idéal, une raison d’être, on ne va nulle part.

Il convient dans la jungle des buts de trouver le but unique celui pour lequel vous pouvez donner votre vie.  Pour cela, vous allez décliner tous les buts et vous effacerez au fur et à mesure ceux qui vous paraissent moins importants jusqu’à ne garder qu’un seul but.

Posez-vous la question : « Qu’est-ce que je veux ? » Ou  « Pourquoi est-ce important pour moi ? »
autant de fois que nécessaire pour approfondir la question.

Votre but est ambitieux pour être motivant et il est accessible
pour pouvoir ne pas vous décourager.

Une fois écrit, il sera un vrai but. Je reviendrai
dans un prochain article sur l’importance de coucher sur le papier vos
objectifs.

Il y a quelque chose de presque absurde entre la fixation
d’objectifs bien réels et concrets rattachés à une réalité économique et sa
part de rêve et d’aspirations liés à la subjectivité du parcours de tout à
chacun.

Comment réconcilier les deux ?

En instaurant une dynamique dans l’action. Vous trouverez
votre raison d’être.

Une entreprise qui réussit est un système ou l’ensemble de
ces acteurs ont accepté et ont intégré cette raison d’être. Cette vision de
l’entreprise partagée par tous, depuis le gérant jusqu’à la standardiste doit
résonner à l’intérieur de chacun d’entre eux. Elle doit  faire sens et répondre à la question de « Pourquoi je le fais ? »
et « Pour quoi  je le fais ? »

La vision de l’entreprise comble-t elle les  besoins  de vos collaborateurs ?

Avant même de s’interroger sur un plan d’action, faites en sorte que l’ensemble des acteurs de l’entreprise ait saisi la vision de l’entreprise.

Dix paradoxes dans la vie d’entrepreneur

Franoise_keller
Par Françoise Keller (chroniqueur exclusif) – Coach de Managers, de Projets et d’Equipes et Formatrice en management et en communication NonViolente®

Pas si simple d’entreprendre ! Pas si simple d’être entrepreneur ! Le foisonnement d’expériences, de témoignages, de paroles de ce site en témoignent tellement…

J’avais envie, après quelques mois de vie de ma modeste société « Concertience » et en tenant compte des échanges que j’ai pu avoir avec d’autres entrepreneurs, de déceler nos 10 principaux paradoxes :

Au bonheur de créer : trouver un sens à sa vie professionnelle

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Par Valérie Weill (chroniqueur exclusif) – Consultante et accompagnatrice en création/développement d’entreprise

Lors du dernier salon des Entrepreneurs, le Ministère des PME, l’APCE, les organisateurs du salon ainsi que la CDC ont mené une étude qualitative à partir d’entretiens en focus groupes sur une cinquantaine de créateurs d’entreprise installés depuis plus de trois ans.

Dans l’échantillon interrogé, il y avait aussi bien des ex-cadres, que des ex-employés/ouvriers, des ex-chômeurs et des ex-précaires ainsi que des conjoints de chefs d’entreprise. Autant dire qu’il s’agissait d’un panel large et suffisamment représentatif qualitativement du profil des entrepreneurs. Cette étude avait pour objectif de voir si les entrepreneurs étaient heureux d’avoir créé et ce que représentait pour eux le bonheur d’être Chef d’Entreprise.

Faut il se lancer ? ou L’art de ne pas devenir une plante !

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Par Jérémie Berrebi (contributeur) – Entrepreneur – Zlio

Je voulais écrire un post sur ce sujet depuis pas mal de temps…
L’idée est de répondre aux questions des personnes me contactant et
craignant de se lancer dans un projet quelqu’il soit.

Ce projet peut être personnel (achat d’un appartement, mariage,
enfant, changement de pays…) ou professionnel (création d’une
entreprise, lancement d’un nouveau projet, changement de job,
changement de secteur d’activité…).

Tous ces “projets” ont l’air très différent mais ils reposent tous
sur la même question et la même réflexion : Doit on se lancer ou pas ?

Essayons d’abord d’expliquer à quoi ressemble un homme en mode “plante verte” :

“Ah ben non, tu te rends compte si je lance mon entreprise et que ça se casse la figure, ça sera la cata”

“Si je me marie et que finalement, je ne m’entends pas avec ma femme
(je suis pas certain à 1000% que ça soit la bonne malgré le fait que je
sois extrémement bien avec elle), ça sera une vraie galère”

“Si j’achète cet appart et que je perds un jour mon boulot, je ferais comment pour payer mon crédit ?”

“Tu te rends compte, en restant chomeur, je peux payer mon loyer et
ce que je mange sans problème. C’est trop top! Pas la peine de tenter
de faire plus” (certaines personnes que je connais ont même quitté leur
job pour se retrouver dans cette situation et à cause de cette
reflexion)

J’ai choisi le terme de mode “Plante verte” à cette manière de
penser car il est évident qu’il n’y aura aucune différence entre un
être ne prenant aucune décision forte et n’essayant pas d’avancer et
une plante verte placée au centre de votre salon et qui, aussi, ne
prend aucune décision.