Par M’hamed Drissi(chroniqueur exclusif) – Ph.D Management
Le dirigeant d’entreprise est quotidiennement confronté aux multiples problèmes d’ordre social, économique et
managérial. Il importe de préciser à cet égardqu’un problème est un
écart par rapport à une certaine norme ou par rapport à un niveau de résultat
souhaité, auquel une personne s’emploie à trouver une solution, en l’occurrence
le dirigeant ou le chef d’entreprise.
En général, la source des
problèmes qui surgissent au sein des entreprises est due surtout à la suite
d’un changement brutal ou d’une mauvaise prise de décision, à tous les niveaux
hiérarchiques de l’entreprise, quelles que soient la taille et les activités.
A vrai dire, le nombre des
problèmes fréquemment rencontrés par le dirigeant est énorme. Néanmoins, on
pourrait le résumer en une vingtaine de catégorie à savoir :
Par Gilles Martin (chroniqueur exclusif) – Président du cabinet de conseil en stratégie et management PMP
France Télécom est en pleine
réorganisation, et nous a annoncé la semaine dernière, outre les noms des
membres du Comité de Direction de Stéphane Richard, un changement dans le
système de management : les dirigeants auront maintenant dans leurs
évaluations des critères sociaux.
Cette anecdote est
caractéristique de ce qui constitue les systèmes de management de la plupart
des entreprises. Elles sont construites sur des systèmes de performance qui
accordent une importance majeure à l’organisation, à la structure.
Dans ces entreprises, on
considère que l’important c’est l’organisation et son fonctionnement. Et quand
on y parle des Ressources Humaines, c’est pour parler de l’excellence de ceux
qui occupent chacun des postes de cette organisation, en concentrant bien sûr
la plus grande attention sur les postes les plus élevés dans la hiérarchie,
ceux qu’on appelle les managers.
Dans ces entreprises, ce qui
fait qu’on s’intéresse aux managers, c’est l’attention portée pour les
sélectionner, les nommer, les promouvoir, pour faire en sorte qu’à chaque
poste, on ait les meilleurs. C’est un système qui sélectionne, qui trie, qui
élimine. Il fonctionne plutôt bien dans les entreprises qui savent administrer
un tel système de mesure de la performance individuelle.
Il plait aussi aux managers
qui ont ainsi l’impression que leur sort est lié à l’application de critères
objectifs, sur lesquels ils pensent avoir pouvoir de négociation, et échapper
ainsi à ce qui leur fait peur, « l’arbitraire du patron », car, pour
ces managers, le patron c’est l’ennemi qui cherche à vous rouler ; il faut
donc tout border dans le système, comme dans un contrat. En fait ce système est
un piège dans lequel ils s’enferment eux-mêmes. On n’arrive jamais aux critères
qui les satisferont complètement et, en cas de non atteinte des critères de
performance, ils chercheront à négocier, à faire changer les règles à leur
avantage (par exemple : oui , je n’ai pas atteint les objectifs, mais il y
a eu la crise, un problème avec tel client, peu importe). C’est un jeu sans
fin, avec des perdants à chaque fois.
Par M’hamed Drissi(chroniqueur exclusif) – Ph.D Management
De nos jours, la responsabilité majeure du dirigeant est l’organisation du changement. Cette organisation de changement permet à l’entreprise de survivre dans un environnement en évolution rapide. Il faut, certes, s’adapter au changement dicté par cette évolution rapide de notre époque. Néanmoins, s’adapter au changement ne suffit pas : il faut le prévoir, le provoquer et l’encourager si nous voulons être des acteurs performants au sein de l’entreprise et à la hauteur des ambitions de celle-ci.
Encourager le changement, c’est d’abord adopter une attitude véritablement positive envers l’avenir et ses opportunités. C’est ensuite saisir les opportunités du changement d’environnement et déceler les forces et les faiblesses cachées de l’entreprise à travers l’élaboration d’un diagnostic de l’existant. Après quoi, définir des politiques et des programmes axés sur la réalisation des objectifs essentiels.
Pour ce faire, le dirigeant doit disposer d’outils de plus en plus efficaces ainsi que d’un personnel de plus en plus qualifié qu’il doit encourager à participer activement au changement.
Les changements ne sont jamais constants mais accélérés : certains d’entre eux sont prévisibles et d’autres imprévisibles. D’où la constante vigilance qui s’impose au dirigeant pour s’y adapter car il ne suffit pas d’être efficace mais efficient pour s’imposer et créer de nouvelles possibilités de développement : « l’efficacité c’est seulement bien faire les choses, le pouvoir efficace, c’est faire ce qui est avantageux ». En effet, l’efficacité bien que nécessaire, n’est pas une condition d’adaptation suffisante.
Dans l’entreprise, les individus résistent à tout changement pour plusieurs raisons dont notamment : les habitudes, les intérêts personnels, la mauvaise compréhension, le manque de confiance, une faible tolérance aux contraintes et problèmes, une menace sur le prestige et sur les relations sociales et l’attention à l’égard du pouvoir du dirigeant.
C’est dire que le changement radical comporte des risques importants. Il conviendrait donc d’éviter ces risques en réagissant correctement avec lucidité, et épargner les ressources humaines de subir de lourdes pertes en termes de motivation, de confiance, de plaisir et de cohésion.
Ce principe de la philosophie KAIZEN nous explique bien « comment renforcer son management au quotidien ? »:
1. Avant d’agir, prépare un plan d’action
2. Avant de rédiger un plan d’action, il faut préparer les gens psychologiquement
3. Avant de préparer les gens, prépare-toi toi-même
4. Commencer toute action de perfectionnement par les leaders
Comment faire émerger et vivre dans une entreprise les potentialités qui s’y confrontent au mieux des intérêts collectifs et du développement de chacun ?
Comment accéder à un degré d’autonomie qui assure la croissance mais permet aussi de surmonter les crises… et les régressions ?
Comment vivre pleinement les responsabilités qu’apporte le pouvoir et que l’on assume dans la solitude sans s’interdire le doute et l’échange ?
Comment construire des lieux véritables de communication, d’analyse de ce qui bloque et de ce qui se transforme, dans les relations de travail ?
Le management ne peut pas faire beaucoup plus que présenter une structure où les personnes peuvent élaborer pour elles-mêmes cette forme grâce aux informations données et ainsi générer le processus relationnel permettant ouverture d’esprit, confiance, communication, expression de la parole… De ce fait, elles dépassent la forme en l’acceptant et ainsi accèdent au sens.
Quelques critères essentiels permettront à votre entreprise de se développer et de bien fonctionner :
Par Frédéric Canevet (contributeur) – Chef de Produits
Brian Halligan a publié sur son Blog www.smallbuzinesshub.com une analyse assez pertinente du film "Le Parrain".
En effet il présente sur son site les 10 leçons de management appliquées par Don Vito Corleone pour rester le capo de tous les capo… bref être le Big Boss ! En voici une traduction…
1- Adapter les sanctions selon les personnes:
pour motiver et se faire obéir de son entourage, Don Corleone utilise
différentes sanctions selon ses interlocuteurs. Il utilise la peur pour
les commerçants (ex: le propriétaire de l’appartement), il est
respectueux avec Luca Brasi son garde du corps, mais il n’hésite pas à
frapper Johnny Fontaine pour démontrer son pouvoir.
2- Avoir deux oreilles et une seule bouche :
Don Vito écoute toujours avant de décider, et parle très peu… et le
plus souvent c’est uniquement pour demander des précisions. De plus il
n’interrompt la personne qui parle, et au contraire il la laisse parler
pour la laisser s’embourber et profiter de son malaise.
Par Laurent Samuel (chroniqueur exclusif) – Consultant secteur associatif
Je poursuis dans ces colonnes la publication du travail de réflexion, que nous conduisons avec
Christophe Medici, consultant en management des organisations, à propos des conflits dans
les associations 1901.
Qu’est ce que la sociologie des organisations peut nous apprendre à propos des
conflits dans l’association 1901 ?
Le concept de « prophétie de départ » est très utile pour comprendre de nombreux conflits qui
peuvent survenir dans une association 1901 ou tout autre organisme dont le fonctionnement
repose sur l’adhésion individuelle des personnes. Il fut élaboré par un grand sociologue du
début du XXème siècle, Max Weber, dans un livre magistral « Economie et société » paru en
1921.
L’idée est la suivante : toute organisation humaine à but non lucratif, tout rassemblement
d’âmes exprimant un mouvement religieux, social, politique, esthétique se fonde sur une idéeforce
de départ. Cette « prophétie de départ », c’est un grand rêve, une idée généreuse, un bel
idéal à atteindre, comme une étoile à décrocher ; elle est souvent portée par un seul homme,
plus rarement un petit groupe de personnes.
Au sens freudien, la prophétie de départ est une création de l’imaginaire et des pulsions d’un
individu. Cette idée va se transmuter en un imaginaire groupal qui donnera lieu à la fondation
d’une institution. La prophétie de départ est le socle sur lequel l’organisation peut s’instituer.
C’est ainsi que naissent les institutions (y compris les plus grandes !) : une prophétie de
départ, que s’approprie un groupe, pour instituer un ensemble de règles visant à la réalisation
de cette grande idée. Dans les associations régies par la loi de 1901, les fondateurs s’essayent
à transcrire la prophétie de départ dans les statuts, notamment en rédigeant l’article relatif au
but et à l’objet de la structure.
Par Laurent Dureau(contributeur) – Impulseur Booster en Capital Humain
Globalement notre rapport à l’argent démontre notre rapport face à la
vie et à ses adversités. Notre état d’esprit fera que nous
transformeront ces adversités en or ou en plomb. Rêve d’alchimiste, je vous propose de transformer le plomb en or.
Le creuset sera votre esprit et le fourneau sera chauffé par votre coeur.
Sans l’apport de ce dernier, toutes les balles de l’adversité ne feront
qu’accélérer le destin final qui nous attend tous, sauf qu’à la fin
certains seront riches de plein de bonheur et d’autres de malheurs…
Avec l’or nous pourrons avoir de l’argent alors qu’avec le plomb nous ne pourrons qu’avoir le saturnisme (forme de dégénérescence biologique due au plomb).
L’alchimisme est d’abord un état d’esprit
et nul besoin d’être un physicien ou un chimiste de première pour faire
l’expérience de la transformation du plomb en or. Il y a quand même
quelques préalables…
En effet, s’il ne vous est jamais arrivé d’implorer "le bon Dieu"
dans votre vie, je vous conseille de passer votre chemin car cela veut
dire que soit vous êtes déjà un alchimiste qui s’ignore et ce qui va
suivre n’aura aucun intérêt pour vous ou soit vous avez été si protégé
que l’adversité n’a jamais pu vous mordre suffisamment fort…
Particulièrement exposés, les entrepreneurs (toujours en quête d’argent dans les débuts pour ne pas dire les génétiquement fauchés) sont généralement dans des situations financières telles qu’ils ne peuvent plus ni reculé ni avancé.
Tête dans le guidon, entêté comme pas deux, sûr de leur réussite
inévitable et fauché comme les blés, ils sont généralement scotchés à
des situations suffisamment critiques pour apprendre rapidement à demander "au bon Dieu" une aide urgente et immédiate… sans oublier les inévitables jurons qu’il se lance à lui même tant il est dans la mouise.
C’est vrai que je n’ai jamais engueulé quelqu’un de si fort que
moi-même. De temps en temps, j’allais à l’extérieur pour exprimer
vocalement et d’une manière claire, cette colère intérieure qui fulmine
devant toutes ses accumulations de risques inconsidérés pris au nom de
je ne sais quoi.
Par Laurent Dureau(contributeur) – Impulseur Booster en Capital Humain
La paire de lunette financière, que nous portons la majorité du temps,
fait que notre vision du monde s’en trouve altérée et donc modifiée.
Instinctivement, nous le savons car nous aimerions tous vivre dans un monde où tout serait accessible sans avoir à en payer un prix.
Voici pourquoi nous rêvons tous d’un paradis, d’un monde de paix où
l’on pourrait être sans avoir à se justifier ou à montrer nos
capacités. Nous ressentons que l’argent n’y aurait pas cours car là
aussi instinctivement nous savons que là
où il y a de l’argent, il y a du travail à fournir, des efforts à
faire, des déformations, des compromis, des marchandages et in fine de
la corruption.
L’argent
entretient une relation avec de la dépendance. Pour échapper à cette
dernière, nous désirons intrinsèquement nous en libérer. Cette notion
de dépendance introduit obligatoirement la notion de pouvoir et des
relations de pouvoir.
Quand nous avons de l’argent, non seulement nous nous sentons riche
mais surtout capable de faire front à cette adversité permanente qui
semble être la donne principale de ce monde dans lequel nous vivons.
L’argent a toujours existé mais pas forcément sous la forme exacerbée d’aujourd’hui.
Avant, il y avait aussi le troc qui était l’art d’évaluer réellement
les biens échangés. Aujourd’hui, à cause de cette notion de transfert
d’énergie appeler argent, l’évaluation de la valeur d’échange réelle a
été dévoyée.
L’énergie dépensée par un Chinois à faire une tâche, bien
qu’identique à celle faite par un Français, n’a plus aucun rapport avec
le montant d’argent gagné. Dans le cas du troc, il y aurait eu égalité
et donc aucun souci de concurrence déloyale et encore moins de
délocalisation.
Le système mis en place par les occidentaux, au détriment de d’autres peuples et civilisations, se retourne aujourd’hui contre nous-mêmes. Nous avons colonisé des territoires pour les piller au détriment des autres frères de l’humanité.
Aujourd’hui, ces pays retournent leur "bas coûts" contre notre
système. Les entreprises s’adapteront, et en particulier les
multinationales, mais les travailleurs d’aujourd’hui devront accepter
cette régularisation et souvent à leur détriment de leur fameux
"pouvoir d’achat".
Par Laurent Dureau(contributeur) – Impulseur Booster en Capital Humain
Nous avons tous un rapport personnel avec l’argent.
Pour certains il est rare, pour d’autres il est sale mais dans tous les
cas il ne laisse pas indifférent. Notre relation avec ces bouts de
papiers, de métal voire de simples chiffres sur un relevé bancaire modifient notre art de vivre et comment nous voyons et interprétons le monde.
Cette vision se fait tout particulièrement sentir quand nous
devenons un entrepreneur dans les faits. Pour la quasi-majorité des
cas, l’argent sera le principal souci pour pouvoir développer son activité permettant ainsi de concrétiser ce qui nous tient à coeur.
L’argent est une énergie
dont nous avons tous besoin pour avancer dans la vie et il est très
clair que notre façon de le considérer influencera notablement le
développement de l’entreprise et in fine notre propre développement
personnel.
L’argent possède aussi une relation étroite avec celle du temps.
Souvent, aux extrêmes, le rapport est inversement proportionnel :
Quand nous avons beaucoup de temps nous sommes fauchés et quand
l’argent n’est plus un problème nous manquons de temps pour en
profiter. Il existe une zone "centrale" où un équilibre temps/argent
semble s’équilibrer.
Et puis l’argent possède aussi une relation avec nos propres compétences et qualifications. Autodidacte par nécessité, j’ai véritablement expérimenté cette relation.
Par M’hamed Drissi(chroniqueur exclusif) – Ph.D Management
Il existe différents styles de management pour diriger une entreprise. Le choix de l’un ou de l’autre dépend avant tout du caractère du dirigeant, de sa personnalité et de sa volonté de faire participer ou non ses collaborateurs dans le processus de prise de décision.
C’est ainsi que l’on peut identifier schématiquement cinq grands styles : le style autoritaire, le style relationnel, le style participatif, le style délégatif et le style intermédiaire ou style « mixte » considéré par certain dirigeants comme étant le style idéal.
Chacun de ces styles a une face positive et une face négative et comporte des avantages à exploiter et des inconvénients à atténuer.
Le style autoritaire dit aussi style directif ou autocratique est un style de management selon lequel le manager prend toutes les décisions, et ce, jusqu’au moindre détail. Tout son temps est accaparé pour régler les problèmes du présent ou pour rattraper les erreurs du passé. Il ne dispose plus du temps nécessaire pour prévoir l’avenir et/ou de planifier.
Techniquement et souvent hiérarchiquement supérieur à ses collaborateurs, le manager pratiquant ce style, donne des ordres à ses subordonnés qui les exécutent à la lettre mais ne font rien de plus et ne prennent aucune initiative personnelle.
Si nous devons reconnaître à ce style l’avantage d’être rapide, efficace, et particulièrement dans les situations de crise et d’urgence, ses inconvénients sont multiples : peu motivant et peu créatif et même décourageant de l’équipe qui peut manifester une certaine résistance pouvant aller jusqu’au sabotage et au déclenchement de conflits internes avec toutes les conséquences néfastes que peut engendrer cette situation pour l’entreprise.