Envie d'entreprendre

Contenu et lien social : les deux piliers de l’entreprise 2.0

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Par Jérôme Delacroix (chroniqueur exclusif)CoopératiqueNearbee

La sociabilité en ligne ne date pas d’aujourd’hui puisque
l’une des plus anciennes communautés virtuelles, The Well,
est apparue…en 1985 ! Pourtant, sous l’effet des réseaux sociaux, elle
fascine de plus en plus. A tel point que les financiers se mettent à nouveau à
fantasmer, jusqu’à valoriser Facebook à 15 milliards de dollars !.
Dix ans plus tôt, au démarrage de l’Internet grand public, c’étaient les
portails thématiques qui faisaient rêver. Un ouvrage comme Net gain  expliquait, entre autres, comment le contenu était la
brique de base qui faisait venir des membres dans la communauté.

Un rêve chasse l’autre…Mais qu’est-ce qui prime vraiment,
dans la nouvelle net-économie : le contenu ou le lien social ? Et
quels choix, dans ce contexte, doivent faire les entreprises ?

Force est de constater que ce n’est pas, aujourd’hui, le
contenu qui pousse des millions d’internautes à s’inscrire sur la star des
réseaux sociaux, Facebook. Ce site est l’emblème d’une communauté dans laquelle
le lien social est si fort qu’il suffit à lui seul pour attirer les foules.
Néanmoins, c’est peut-être l’arbre qui cache la forêt. Sur la plupart des
autres réseaux, contenu et lien social sont étroitement liés. Quelques
exemples :

La minute patrimoniale : La Location Meublée (LMP / LMNP) ou comment se générer une rente nette d’impôt

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Par Yves Gambart de Lignières (chroniqueur exclusif) – Conseil Financier et Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant

La qualité de loueur meublé professionnel ou LMP, contrairement au statut LMNP, est reconnue aux personnes qui sont inscrites en cette qualité au registre du commerce et des sociétés et qui réalisent plus de 23.000€ de recettes annuelles ou qui retirent de l’activité de loueur 50% au moins de leur revenu.

Le statut LMP nécessite donc un ticket d’entrée supérieur à 400.000€ et il est quasiment inaccessible, la première année, s’il est assis sur des investissements en VEFA, vente en état futur d’achèvement.

Approche économique

Dans
une conjoncture où l’immobilier résidentiel est considéré, par beaucoup
d’intervenants, comme évoluant à un niveau plutôt élevé voire très élevé (cf statistiques
proposées par J. Friggit, par exemple, à ce
sujet), l’investissement en tant que loueur meublé (LMP ou LMNP) dans une
résidence de services peut s’avérer être très pertinent si l’on cherche une
certaine décorrélation.

En
effet, un tel investissement permet de bénéficier de l’effet de levier du
crédit et d’être exposé à l’évolution de l’immobilier sans subir, dans son
intégralité, un éventuel retournement du marché dans la mesure où le rendement
servi par l’exploitant (loyer perçu dans le cadre d’un bail commercial) servira
de parachute à la baisse, un peu, comme peut l’être le coupon d’une obligation
convertible ou le dividende de certaines actions.

Hormis
les critères classiques spécifiques à un achat immobilier (emplacement, demande
locative…), nous verrons donc l’importance que revêt, également, la qualité de
l’exploitant et la rédaction du bail.

Mamans & entrepreneuses : Val de la Stickerie

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Par Mathilde Le Rouzic (contributeur) – Entrepreneuse

Dealer officiel de papiers collants, c’est comme ça que se présente La Stickerie,
le site créé par Val et son mari. Contrairement à ce qu’on pourrait
imaginer l’activité est loin d’être anecdotique, puisque aujourd’hui,
ils font imprimer pas moins de 40.000 stickers par semaine.

Pour avoir commandé récemment trois séries de stickers chez eux,
j’ai eu un aperçu de ses horaires. Pour avoir bossé autrefois sur du
print, je connais un peu les contraintes des supports.

Bref, je me suis vraiment demandé comment elle trouvait le temps de
préparer ses planches amalgamées, de récupérer ses sorties chez
l’imprimeur, de faire de jolis colis avec des échantillons et du papier
de soie à l’intérieur. Et enfin, comment elle faisait pour être
présente à 100% auprès de ses deux filles de 9 et 4 ans. C’est à elle !

Recrutement : et si vos collaborateurs vous donnaient un coup de main

Bertrand_duperrin
Par Bertrand Duperrin (chroniqueur exclusif) – Consultant en Management

En termes de recrutement on entend souvent le même discours : guère
évident de trouver les bonnes personnes, cela prend du temps
(notamment lorsqu’on a un besoin urgent sur un poste précis), on est
proches de la pénurie sur certains postes. Ca n’est pas l’apanage des
grandes entreprises : les PME, elles, souffrent souvent d’un manque de
visibilité qui les empêchent d’attirer certains types de profil.

A l’inverse, lorsqu’on demande à une personne qui son entreprise ou
son service recrute actuellement il est souvent bien en peine de le
dire. Et c’est bien dommage.

En effet chaque collaborateur, de par ses contacts, clients, anciens
collègues dispose d’un réseau. Rien de neuf, tout le monde le sait.
Par contre peu d’entreprises savent en tirer réellement parti, ou en
tout cas pas de manière systématique.

Rendre visible de tous les besoins en recrutement et inciter les
collaborateurs à activer leurs réseaux présente de nombreux avantages :

A la découverte de créateurs engagés … Tristan Lecomte d’ Alter Eco

Watine_violette
Par Violette Watine (contributeur) – Fondatrice de Mademoiselle Bio

Alter Eco
est un véritable pionnier du commerce équitable. Créé en 1998, les
produits Alter Eco sont maintenant distribués dans 3000 points de vente
(dont leur propre boutique sur internet)
et 5 pays différents. Son fondateur, Tristan Lecomte, est surtout un
ami passionné et passionnant ! Je suis son aventure depuis ses débuts
et c’est en grande partie grâce à lui que je me suis décidée à me
lancer (à mon échelle) dans ce commerce plus durable.

Comment as-tu démarré ton
activité (un produit, un pays et une communauté, une variété de
produits et de communautés …) ? Pourquoi ?

Dès le début, nous avons lancé plusieurs produits impliquant plusieurs
pays. Cela permet d’avoir une grande diversité de produits et de donner
accès au marché international au plus grand nombre de communautés. A
l’origine, nous avons lancé une boutique avec 1500 produits d’artisanat
& d’alimentation. Cela impliquait 150 coopératives dans 84 pays.
Mais, cela ne nous permettait pas de les accompagner et d’assurer de
bons niveaux de qualité. Donc, quand nous nous sommes concentrés sur la
grande distribution, nous avons lancé 13 produits. Cela nous a permis
d’avoir un meilleur suivi des coopératives et donc de meilleures
garanties sur leur développement.

Une dose d’organisation et une dose de désordre créatif

Rey_patrickPar Patrick Rey (chroniqueur exclusif) – Consultant, Délégué Régional du Groupe ITG

Le consultant individuel est un travailleur nomade, souvent, un télé-travailleur, parfois, en tous cas une personne qui a besoin de se gérer toute seule !! Comment nous organisons-nous ? Dans quel environnement de travail fonctionnons-nous ? Avons-nous besoin d'ordonner totalement notre activité ? Ou préférons-nous une certaine dose de désordre créatif ? Le livre paru au début de cette année, sous le titre "Un peu de désordre = beaucoup de profit(s)" apporte un éclairage détonnant dans la pensée unique largement répandue à propos du rangement, du classement et autres opérations de mises en cases.

Il m'arrive de voir l'antre personnelle d'un certain nombre de consultants autonomes "portés" et d'autres professionnels libéraux. L'image est bien différente, selon la personnalité de l'individu. Et c'est bien là ce que voudraient nous faire gommer, annuler ou combattre les "ayatollas du rangement". Le livre nous explique qu'en réalité il s'agit d'un business de l'organisation, comme il existe un business de la déco, avec les émissions actuelles sur M6, produit d'appel pour les livres, les vidéos et autres produits dérivés de la dame si généreuse… en conseils !!

Parmi les idées analysées avec humour et esprit critique, les auteurs nous parlent de quelques préjugés à propos de la gestion du temps. Deux exemples, parmi d'autres :

Management : le rapport à l’argent (2)

Dureau_laurent
Par Laurent Dureau (contributeur) – Impulseur Booster en Capital Humain

La paire de lunette financière, que nous portons la majorité du temps,
fait que notre vision du monde s’en trouve altérée et donc modifiée.
Instinctivement, nous le savons car nous aimerions tous vivre dans un monde où tout serait accessible sans avoir à en payer un prix.

Voici pourquoi nous rêvons tous d’un paradis, d’un monde de paix où
l’on pourrait être sans avoir à se justifier ou à montrer nos
capacités. Nous ressentons que l’argent n’y aurait pas cours car là
aussi instinctivement nous savons que
où il y a de l’argent, il y a du travail à fournir, des efforts à
faire, des déformations, des compromis, des marchandages et in fine de
la corruption.

L’argent
entretient une relation avec de la dépendance. Pour échapper à cette
dernière, nous désirons intrinsèquement nous en libérer. Cette notion
de dépendance introduit obligatoirement la notion de pouvoir et des
relations de pouvoir.

Quand nous avons de l’argent, non seulement nous nous sentons riche
mais surtout capable de faire front à cette adversité permanente qui
semble être la donne principale de ce monde dans lequel nous vivons.

L’argent a toujours existé mais pas forcément sous la forme exacerbée d’aujourd’hui.
Avant, il y avait aussi le troc qui était l’art d’évaluer réellement
les biens échangés. Aujourd’hui, à cause de cette notion de transfert
d’énergie appeler argent, l’évaluation de la valeur d’échange réelle a
été dévoyée.

L’énergie dépensée par un Chinois à faire une tâche, bien
qu’identique à celle faite par un Français, n’a plus aucun rapport avec
le montant d’argent gagné. Dans le cas du troc, il y aurait eu égalité
et donc aucun souci de concurrence déloyale et encore moins de
délocalisation.

Le système mis en place par les occidentaux, au détriment de d’autres peuples et civilisations, se retourne aujourd’hui contre nous-mêmes. Nous avons colonisé des territoires pour les piller au détriment des autres frères de l’humanité.

Aujourd’hui, ces pays retournent leur "bas coûts" contre notre
système. Les entreprises s’adapteront, et en particulier les
multinationales, mais les travailleurs  d’aujourd’hui devront accepter
cette régularisation et souvent à leur détriment de leur fameux
"pouvoir d’achat".

La vie des entrepreneurs : Interview de David Baguet

Favory_delphine
Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

David Baguet est le fondateur de la jeune société LogoFacile,
spécialisée dans la création de logos, bannières et chartes graphiques
lowcost, 100% online. Entrepreneur et salarié, il nous parle de cette
particularité.

1/ Vous avez choisi d’entrer, pas à pas, dans la vie
d’entrepreneur, en cumulant salariat et entrepreneuriat, dans un
premier temps : pour quelles raisons vous êtes vous orienté sur ce
choix ? En quoi cette situation est-elle avantageuse pour vous ?
Quelles difficultés avez-vous rencontré lors de la création de votre
entreprise ?

Cette situation n’est pas nécessairement plus avantageuse, je la
qualifierais de plus confortable. L’un des premier obstacle à la
création d’entreprise reste la prise de risque, il est nécessaire de
savoir outrepasser ses doutes et incertitudes, le double statut
créateur-salarié permet de les contourner et d’en limiter l’effet.
Cette alternative est une solution idéale pour tous créateurs
"latents". Selon moi, il existe deux types de savoir entrepreneurial ;
Un savoir inné, qui amène le futur chef d’entreprise à se lancer dans
l’aventure sans avoir été salarié, et un savoir acquis, développé au
cours d’un parcours professionnel qui est le passage obligé pour le
créateur "latent". Ce créateur est en devenir il a besoin de se
rassurer par son expérience, son parcours, ses rencontres, de tester ;
un tel statut peu l’aider.
La possibilité d’étre salarié-créateur constitue, donc, une fantastique
opportunité pour cette dernière catégorie d’entrepreneurs dont je fais
partie. Cette situation nous offre l’immense avantage de pouvoir
libérer son énergie créatrice en bénéficiant d’un "filet" de sécurité.
Il est désormais possible d’oser, de tester un projet tout en se
préservant un minimum la contre-partie étant de ne pas compter ses
heures et ne pas hésiter à faire des doubles journées.
Toutefois, toutes les activités ne sont pas compatibles avec cela,
l’économie du net et celle des services me semble plus adaptées.

2/ Comment l’administration, la législation,
facilitent-elles cette opportunité de lancer, de nos jours ? Quels
statut d’entreprise avez-vous choisi et pourquoi ?

Une fois n’est pas coutume, il est important de saluer le dynamisme
de l’administration Française en terme de création entreprise, en
effet, le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures
visant à la simplifier en permettant aux créateurs de ne pas se perdre
dans des démarches administratives qui par le passé étaient souvent
très lourdes. Désormais, grâce à Internet, vous pouvez créer votre
entreprise de chez vous sans perdre de temps dans les différents
organismes Sociaux, Fiscaux et Juridiques. Le Centre de Formalités des
Entreprises est votre interlocuteur unique il se charge, via son site,
de vous conseiller et vous représenter auprès des organismes concernés.
S’agissant du statut de mon entreprise, j’ai opté pour le régime de la
micro entreprise car il se veut relativement souple et s’adapte
parfaitement à la création d’un site Internet. Ce régime est une
solution idéale pour les activités nécessitant peu ou pas de fonds
propres et peu d’immobilisations. Il requiert une comptabilité
simplifiée et peut être fiscalement intéressant, il est en fait une
première étape avant un passage vers une SARL ou une SAS.

Vous désirez faire « exploser » vos ventes ?


Par Jean-Pierre Lauzier (contributeur) – Conférencier, formateur, expert-conseil

L’I.U.M
: Condition gagnante dans le monde
des affaires d’aujourd’hui

Pourquoi certaines entreprises obtiennent-elles beaucoup de succès ? Elles se positionnent, sur le marché, d’une façon différente et unique par rapport à leur compétition.

Soif d’expansion ? L’Identification Unique de Marché (I.U.M.)

Nombreuses sont les entreprises qui offrent sensiblement les mêmes produits, à un prix similaire et s’adressant au même marché. Résultat ? Baisse des profits. Réaction ? Elles diminueront leurs prix afin d’assurer la croissance de leurs profits.