Envie d'entreprendre

Augmentez votre Q.A. (Quotient d’Amabilité)


Par Jean-Pierre Lauzier (contributeur) – Conférencier, formateur, expert-conseil

Vous sentez-vous envieux lorsque vous constatez que certaines personnes ont beaucoup d’abondance dans leur vie, que ce soit au niveau financier, social ou familial? Vous analysez leur situation et vous en arrivez à la conclusion que ces gens sont beaucoup plus chanceux que vous, qu’ils doivent être très intelligents et qu’ils bénéficient probablement de qualités exceptionnelles que vous ne possédez pas. Il est fort possible que, jusqu`à un certain point, vous ayez raison, mais votre analyse ne doit surtout pas s’arrêter là. Il y a un élément encore plus important à considérer dans leur succès et c’est le fait qu’ils ont une capacité plus grande que la moyenne des gens de se faire aimer et de se faire apprécier des autres.

On est tous d’accord pour dire que leur réussite est due, en bonne partie d’abord par ce qu’ils sont, ensuite par ce qu’ils font et le dynamisme qu’ils déploient; mais un fait demeure :  c’est grâce aux autres s’ils obtiennent du succès parce que ces derniers leur apportent de l’aide. Dans notre société, il est presque impossible de réussir seul. Par exemple, si vos affaires fonctionnent bien, c’est parce que vos clients vous font confiance, que vos employés vous soutiennent et que vous avez des partenaires fiables.

« Petite chronique boursière  » : So long, Sir John !

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Par Vincent Colot (chroniqueur exclusif) – Analyste financier

Il avait 95 ans. Sir John Templeton, un des plus grands investisseurs du XXe siècle et un grand philanthrope, nous a donc récemment quittés. Tout investisseur, amateur ou confirmé, devrait lire ou relire de temps à autre les enseignements de cet homme, auteur d’une maxime devenue célèbre : « Les marchés haussiers naissent sur le pessimisme, croissent sur le scepticisme, mûrissent sur l’optimisme et meurent sur l’euphorie ». Ayant par exemple investi au Japon durant les années 1960, à une époque où personne n’y croyait, il s’en est retiré avant l’éclatement de la bulle de 1989. En 2003, il s’était inquiété de l’envolée des prix de l’immobilier, se demandant quelle serait la réaction des gouvernements si ceux-ci devaient subitement baisser de 50% … (Sans commentaire !). Sachez encore qu’en 40 ans d’investissement, Templeton a battu l’indice mondial de la Bourse d’une moyenne de 3% par an. Ce qui est loin d’être négligeable, surtout si l’on prend en compte le fait que cette performance a été réalisée avec une volatilité moindre que celle du marché.

Imprégnez-vous de ces 10 règles de base, laissées pour nous en héritage par Sir John.

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 37

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

11 septembre 2006
– Une idée par jour

Je sais plus qui a dit « il faut avoir une idée par jour ».

Lisez ce témoignage édifiant ici 🙂

En tous cas en ce moment c’est presque mon rythme ! Je sais pas si c’est l’exotisme, la bouffe thai trop épicée (c’est bon mais qu’est-ce que ça brule !) ou la « mens sana » attitude (vous savez : un esprit malsain dans un corps sain. Entre la course à pied, le hot yoga et la piscine, je fais du sport quasi tous les jours. Et avant de dire que le hot yoga c’est pas du sport venez essayer, j’ai des séances gratuites à distribuer !!!), en tous cas je suis créatif !

J’ai sans arrêt de nouvelles idées liées à mon business ou à d’autres opportunités. Bon, c’est clair que 99% de ces idées ne verront jamais le jour, mais vous savez ce que c’est, il suffit de LA bonne idée !

Et l’idée que j’ai eu ce matin en sortant de ma douche me parait en être une bonne. Mieux que ça, elle pourrait révolutionner mon business !

1°) En me facilitant le travail au jour le jour ;
2°) En valorisant la Boite à Clics.

Ca fait longtemps que je réfléchissais à la problématique 1°) car il y a dans mon activité une partie "recherche de contacts" qui est très très prenante. Quant à 2°) ça serait la cerise sur le gateau : aujourd’hui la Boite à Clics ne vaut que par les compétences de son gérant. Difficile à chiffrer. Entre « pas grand-chose » et « pas tant que ça ».

Avec cette idée, je pourrais non seulement optimiser mon travail mais aussi créer de la valeur autour de mon expérience, avoir du concrêt à proposer. Vous comprenez mon excitation.

Je peux pas vous en dire plus pour le moment, mais sachez que je cherche un développeur pour étudier la faisabilité de ce projet. Quelqu’un qui ait une bonne connaissance technique du Web, du temps libre, l’envie de s’investir dans un projet (rémunéré ou intéressé of course) et qui parle Anglais. J’ai déjà une piste mais je continue à chercher.

5 raisons pour lesquelles vous avez intérêt à être présent sur plusieurs réseaux sociaux professionnels

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Par Jérôme Delacroix (contributeur) – CoopératiqueNearbee

Depuis quelques années, les réseaux sociaux à dominante professionnelle se sont multipliés : Linkedin, Viadeo, 6nergies, Xing, pour ne citer que les plus connus. Être présent sur plusieurs d’entre eux nécessite de mettre à jour son profil sur chacun et de gérer différents réseaux de contacts. Est-ce bien nécessaire ? Cela apparaît comme chronophage, en tout cas.

Pourtant, c’est avant tout une formidable opportunité qui s’offre à l’individu professionnel et vous avez tout intérêt à en profiter, pour 5 raisons principales.

1. Chaque réseau a sa spécificité

Être présent sur plusieurs réseaux vous permet de servir des objectifs différents et de toucher des cibles particulières. Par exemple, Viadeo est historiquement bien placé sur la France et Xing sur l’Allemagne. Si vous avez ou voulez avoir une activité sur ces deux pays, être présent et actif sur les deux sites vous permet de toucher des personnes différentes. Linkedin, lui, est plus anglo-saxon. Quant à 6nergies, on remarque que ses profils sont très bien référencés sur Google. Si vous voulez mettre votre CV en évidence, c’est un site où vous devez être.

2. Soyez créatif dans votre utilisation des réseaux

Puisque plusieurs sites vous sont proposés, utilisez-les de manière différente ! Vous pouvez par exemple décider que l’un de vos réseaux est destiné à vos liens sociaux à forte valeur ajoutée. Vous n’y accepterez que les invitations de personnes que vous avez réellement rencontrées. Mieux, vous n’y inviterez que les contacts avec lesquels vous avez concrètement travaillé. Vous ne pourrez peut-être pas vous targuer de centaines de contacts dans ce réseau, mais vous savez que vous pourrez compter sur vos connexions pour apporter des témoignages sur votre profil ou transmettre vos demandes à leurs propres contacts. Inversement, sur un deuxième réseau, vous pourrez décider d’entrer en contact avec beaucoup plus de personnes : individus dont vous lisez les blogs, dont vous connaissez la réputation en ligne même si vous ne les avez pas physiquement rencontrés, cibles potentielles chez des prospects ou des partenaires pressentis… Ce réseau sera beaucoup plus vaste et vous donnera accès, au 2ème et 3ème degrés, à des dizaines de milliers de personnes potentiellement intéressantes pour votre activité. En revanche, le lien de confiance sera plus ténu, et vous ne devez pas vous attendre au même niveau de coopération.

3. Réservez un budget temps au networking en ligne

Avoir un profil sur un réseau social et le laisser dormir ne suffit pas, c’est vrai. Est-ce à dire que ces réseaux sont un gouffre de temps ? Les principales activités à y exercer sont au nombre de 7. Ce chiffre peut paraître important mais vous n’avez pas besoin de mener toutes ces tâches, en permanence, sur tous les réseaux. Vous pouvez par exemple décider de leur consacrer 1 ou 2 heures par semaine, et les réaliser sur les sites sur lesquels ces fonctions sont les plus pertinentes et ergonomiques. Ces activités sont les suivantes :

La prise de décision au sein de l’entreprise

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Par M’hamed Drissi (chroniqueur exclusif) – Ph.D Management

La prise de décision est l’acte le plus important qu’un individu puisse prendre, dans le temps et dans l’espace, quelle  que soit la  position sociale ou hiérarchique qu’il occupe dans la société.

Qu’il soit homme de politique, homme d’affaires, magistrat, médecin ou un commun des mortels, la décision prise par lui,  a inéluctablement  une répercussion positive ou bien négative sur sa vie privée et/ ou professionnelle, comme elle a aussi  un impact direct ou indirect sur son environnement.

De nos jours, le nombre de décisions que nous devons prendre ne peut aller qu’en augmentant eu égard à la complexité croissante et la rapidité des changements dus à la mondialisation socio-économique et culturelle et à son impact certain sur notre vie quotidienne.

Au sein de l’entreprise, la prise de décision revêt une dimension encore plus importante puisqu’elle se repose essentiellement sur les informations détenues par les dirigeants qui leur permettent de prendre des décisions en adéquation avec les objectifs escomptés.
Chaque jour, le chef d’entreprise  très occupé, doit  analyser de nombreuses situations et prendre plusieurs décisions plus ou moins importantes.

Chaque décision est le résultat d’un processus complexe qui, en règle générale, implique  deux manières de réfléchir : regarder en arrière pour comprendre le passé et voir plus loin pour prévoir l’avenir.

A vrai dire, savoir prendre des décisions est la garantie d’une vie réussie que ça soit vie privée ou professionnelle. C’est également la garantie d’atteindre rapidement  les objectifs fixés. Cependant ceux qui hésitent et  tergiversent sans cesse perdent beaucoup  de temps et d’énergie pour réaliser en définitive très peu de résultats. Ces gens  ont perdu trop d’énergie dans l’hésitation et sont  épuisés au moment d’agir, d’où le risque  que courent quotidiennement les chefs d’entreprises moins avertis de prendre de mauvaises décisions.

« Ces aides publics….Que vous ne connaissez pas » : OSEO

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Par Michael Damiati (chroniqueur exclusif) – Spratley-Conseil Sud Parisien

L’état a mis au service des entrepreneurs une machine très souvent citée, assez efficace, mais avec un fonctionnement que très peu connaissent…..

Vous avez deviné ??? Bien sûr nous parlons là d’OSEO.

L’action d’OSEO s’exerce via trois métiers :

· Le soutien à l’innovation1, avec OSEO innovation (ex-ANVAR et ex-AII)
· Le financement des investissements et du cycle d’exploitation, en partenariat avec les établissements bancaires2, avec OSEO financement (ex-BDPME)

· La garantie des financements bancaires et des interventions en fonds propres3, avec OSEO garantie (ex-SOFARIS)

Grâce à ses trois métiers, OSEO veut faciliter, par le partage des risques, l’accès des porteurs de projets et des entrepreneurs aux financements privés (banques, capital-risque, etc.) utiles à leur croissance.

Le métier qui nous intéresse en tant qu’entrepreneur est celui permettant la garantie de vos futurs emprunts.

En effet lorsque vous demandez un prêt à votre banque, plutôt que de prendre des garanties telles que vos biens personnels, il faut lui évoquer une contre garantie OSEO.

Pour les non-initiés, il va falloir vous habituer à ce vocabulaire, heureusement nous sommes là pour vous aider….

Une contre garantie permet à votre banque de garantir son prêt très souvent a hauteur de 70 % auprès d’OSEO.

Concrètement, grâce à ces fonds, OSEO, informe votre banque que si vous ne pouvez plus rembourser votre emprunt, c’est lui qui reprendra votre créance à hauteur du pourcentage indiqué au préalable.

L’intérêt est double : d’abord pour vous, afin de minimiser l’apport de biens personnels pour garantir votre prêt, ensuite pour la banque qui elle, minimise son risque puisque celui-ci n’est calculé que sur les 30% du financement restant. (Rappel OSEO a garanti les autres 70 %)

En règle générale, votre banquier est bien plus ouvert lorsque vous évoquer de minimiser les risques.

Exemple :

La vie des entrepreneurs : Interview de Barbara Ouvrard

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Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Barbara Ouvrard est Freelance en Relations Presse. En 2004, elle
décidait de créer son entreprise et de se lancer en solo. Elle nous
raconte, pourquoi ? comment ? Et nous fait partager son expérience de
créatrice. Vous pouvez suivre l’aventure entrepreneuriale de Barbara
Ouvrard, et retrouver ses joies d’entreprendre et ses coups de gueule
sur son blog.

Comment êtes-vous devenue créatrice d’entreprise ?
Quand j’ai quitté ma Normandie natale pour tenter ma chance à la
« capitale », j’ai enchaîné CDD sur CDD. Pas très motivante la
situation ! Même à un poste d’attachée de presse très spécialisée. Et
puis, un jour j’ai croisé Philippe Bloch, co-fondateur de Columbus Café
et auteur de « Bienheureux les fêlés ». (Je médiatisais une de ses
conférences). Celui-ci a tout de suite détecté mon potentiel
entrepreneurial. Il m’a convaincue que je pouvais m’éclater dans mon
job… mais à mon compte ! Depuis, c’est mon mentor, mon confident du
business…

Vous dites que, très vite, vous avez voulu créer votre entreprise : comment le sait-on ?
Question d’ambition et un fort esprit professionnel indépendant. Toute
petite, je me suis conditionnée à tout faire pour rester libre et avoir
la chance de faire ce que j’aime.

Comment l’exprime t-on ?
Haut et fort même si ça gêne les autres. Les frileux.

Quand avez-vous su que vous étiez prête ?
Quand j’ai rencontré Philippe Bloch et quand mon conjoint m’a dit « vas-y. Fonce !! C’est le moment ! »

A quel moment vous êtes-vous lancée ?
J’ai choisi le symbolisme du 02 janvier 2004 pour commencer une autre vie professionnelle

Quelles ont été vos difficultés lors de la création ?
Se faire entendre des institutions peu sensibles aux très jeunes
entrepreneurs fauchés (j’avais à peine 27 ans). En plus créatifs : le
comble !!!!

Quelles questions vous posiez-vous ?
Je ne me posais pas de questions pour ne pas m’effrayer ou douter. J’ai
foncé tête baissée dans mon projet. J’y croyais. Je n’avais rien à
perdre et tant de choses à gagner.

Partagez vos idées

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Par Pierre-Olivier Carles (contributeur) – Entrepreneur récidiviste

C’est bien connu : Les idées ne valent rien, seule l’exécution compte !

L’exemple le plus flagrant qui me vient à l’esprit est directement
tiré de la première guerre Internet, comprenez la période début 1999 –
début 2001. A l’époque, ayant un peu de visibilité en dirigeant la
filiale française d’une Dotcom à succès, je recevais des tonnes de
sollicitations allant d’un simple envoi d’un business plan en e-mailing
(souvent barré d’un gros bandeau rouge marqué confidentiel) à carrément
des NDA (Non Disclosure Agreement) préalable indispensable pour envoyer
le BP… alors que je n’avais rien demandé 🙂

Ce qui était drôle, c’est que la même semaine, vous pouviez recevoir
3 business plan strictement similaires, qui envisageaient, par exemple,
de vendre des produits HiTech sur Internet.

Bien-sûr, c’est une bonne idée… elle est même excellente. Mais il
y avait déjà des dizaines d’acteurs sur le marché et des milliers en
devenir, avec les succès colossaux et le taux de déchet que l’on
connaît aujourd’hui.

En d’autres termes, ces idées ne valaient rien en elle-même…

« Petite chronique boursière » : A vos risques et donc à vos périls !

Vincent_colot
Par Vincent Colot (chroniqueur exclusif) – Analyste financier

En Bourse, la meilleure façon de gagner de l’argent, c’est bien souvent de … ne pas en perdre. Il n’est pas rare, en effet, qu’un investisseur signe une performance honorable sur la majorité de titres détenus en portefeuille mais essuie un revers retentissant sur une ou deux lignes. Au total, il s’estimera tout heureux si son bilan d’ensemble n’est pas négatif.

Pour éviter, autant que possible, ce type de situation, vous avez tout intérêt à dresser rapidement une carte du risque dit d’investissement de toute action qui vous intéresse. Kekseksa ? Il s’agit du risque que vous encourez de voir la valeur d’une action baisser sensiblement, sans grand espoir à court ou à moyen terme d’assister à un relèvement du cours.

Comment faire ?

Mamans & entrepreneuses :: Rue des Hommes

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Par Mathilde Le Rouzic (contributeur) – Entrepreneuse

A la question "quel âge as-tu ?" Marie-Hélène répond exactement comme moi : Bah j’ai déjà 31 ans, mais je n’arrive pas à m’y faire et dis régulièrement que j’en ai 28. Elle est la Maman de Nathan, deux ans et demi, qui est – parait-il – une vraie crapule !

Son site marchand, dédié aux hommes, a un design et une ergonomie
très agréables, permettant de naviguer facilement au coeur d’une
sélection de produits d’excellente qualité. Parmi les petits plus qui
font la différence, j’ai repéré une section de conseils basiques comme
savoir faire un noeud de cravate, choisir un costume, ou encore savoir laver et repasser les vêtements.

[note pour moi-même : penser à envoyer ces liens à quelques-unes de mes connaissances masculines]

Bref, passons au vif du sujet : je vous laisse découvrir Marie-Hélène, la femme et maman qui se cache derrière Rue des Hommes

Comment devenir le N°1 par Jeffrey Fox !


Par Frédéric Canevet (contributeur) – Chef de Produits

Les livres de Jeffrey Fox sont
très connus aux USA, mais un peu moins en France. Pourtant ces 3
ouvrages offrent quelques bons conseils… tout en sachant faire la
part des choses !

En effet notre cher Jeffrey propose parfois
des conseils un peu trop "à l’américaine" (self made man, avoir une vie
saine…). Pris à la lettre, ce livre nous transformerait tous en
jeunes cadres dynamique savec des dents de requins à rayer le
parquet… Néanmoins tout n’est pas à jeter, au contraire, car certains conseils sont largement applicables dans une entreprise française "normale".

Voici donc ses 75 conseils pour devenir le N°1 dans votre entreprise (et remplacer votre PDG !), comment devenir un As de la vente en 50 leçons, et 44 conseils pour (re)trouver un emploi.

Management associatif : La prophétie de départ pour comprendre certains conflits dans les Organismes à but non lucratif

Par Laurent Samuel (chroniqueur exclusif) – Consultant secteur associatif

Je poursuis dans ces colonnes la publication du travail de réflexion, que nous conduisons avec
Christophe Medici, consultant en management des organisations, à propos des conflits dans
les associations 1901.

Qu’est ce que la sociologie des organisations peut nous apprendre à propos des
conflits dans l’association 1901 ?

Le concept de « prophétie de départ » est très utile pour comprendre de nombreux conflits qui
peuvent survenir dans une association 1901 ou tout autre organisme dont le fonctionnement
repose sur l’adhésion individuelle des personnes. Il fut élaboré par un grand sociologue du
début du XXème siècle, Max Weber, dans un livre magistral « Economie et société » paru en
1921.

L’idée est la suivante : toute organisation humaine à but non lucratif, tout rassemblement
d’âmes exprimant un mouvement religieux, social, politique, esthétique se fonde sur une idéeforce
de départ. Cette « prophétie de départ », c’est un grand rêve, une idée généreuse, un bel
idéal à atteindre, comme une étoile à décrocher ; elle est souvent portée par un seul homme,
plus rarement un petit groupe de personnes.

Au sens freudien, la prophétie de départ est une création de l’imaginaire et des pulsions d’un
individu. Cette idée va se transmuter en un imaginaire groupal qui donnera lieu à la fondation
d’une institution. La prophétie de départ est le socle sur lequel l’organisation peut s’instituer.

C’est ainsi que naissent les institutions (y compris les plus grandes !) : une prophétie de
départ, que s’approprie un groupe, pour instituer un ensemble de règles visant à la réalisation
de cette grande idée. Dans les associations régies par la loi de 1901, les fondateurs s’essayent
à transcrire la prophétie de départ dans les statuts, notamment en rédigeant l’article relatif au
but et à l’objet de la structure.