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« Petite chronique boursière » : Fixer un cours limite ?

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Par Vincent Colot (chroniqueur exclusif) – Analyste financier

Un de mes amis m’a conté une récente mésaventure boursière que je partage avec vous. Monsieur B. a vu un joli gain lui passer sous le nez par la faute d’un ordre avec limite. En déduire qu’il vaut mieux travailler sans limite serait toutefois une erreur.

Monsieur B. aime chercher lui-même de belles opportunités sur les Bourses. Quelques jours avant Noël, ses yeux tombent sur une action cotée sur le New York Stock Exchange (NYSE) et dont le cours a fortement chuté. Il s’agit de la société américaine First Marblehead, une société de taille moyenne qui octroie des prêts aux étudiants pour financer leurs études. En douze mois, le cours de cette action était passé d’un pic de 57 dollars à quelque 11 dollars, la crise des crédits dans le sillage des difficultés liées aux prêts subprimes n’y étant bien entendu pas étrangère. Après une analyse approfondie, Monsieur B. estime que la baisse du cours est disproportionnée par rapport aux risques et que l’action est donc intéressante. Le 21 décembre au matin, il transmet alors à son agence bancaire l’ordre d’acheter 800 actions de cette société. Il fixe également une limite à 12,50 dollars, ce qui signifie que l’ordre ne peut être exécuté que si le prix de l’action est inférieur à ce montant. Compte tenu du décalage horaire entre les Etats-Unis et l’Europe, son ordre peut encore être exécuté le jour-même à Wall Street.

Le 21 décembre, une demi-heure avant l’ouverture de la Bourse de New York, Monsieur B. jette un oeil, sur internet, sur le cours indicatif de l’action en question. Ce cours indicatif a certes augmenté mais est toujours inférieur à la limite qu’il a donnée. Mais à 9h15 heure américaine, soit un quart d’heure avant l’ouverture de la Bourse à New York – il est alors 15h15 en Europe – une news fait l’effet d’une bombe : Goldman Sachs, un des principaux acteurs du secteur financier américain, annonce qu’il va prendre une participation de quelque 20 % dans First Marblehead et est prêt pour cela à payer un prix de 15 dollars par action. De plus, Goldman Sachs semble également prêt à accorder 1 milliard de dollars de crédits à First Marblehead. Cette grande preuve de confiance est accueillie avec un tel enthousiasme par les investisseurs que le cours de First Marblehead atteint 15,29 dollars à l’ouverture de la Bourse. Et dans le courant de la journée, le cours poursuit son ascension pour clôturer à 18,70 dollars. En d’autres termes, le cours a gagné 66 % sur une seule journée !

Pour Monsieur B., cette hausse incroyable du cours est toutefois un cauchemar. Il pensait que, compte tenu de la volatilité considérable de l’action, il avait pris suffisamment de précautions en indiquant une limite correspondant à plus de 10 % du cours de l’action le soir précédent, mais l’annonce inattendue de la confiance de Goldman Sachs en First Marblehaed a rendu sa limite clairement trop faible, tant et si bien qu’il a vu passer un joli gain boursier sous son nez. Pourtant, il reprend subitement espoir car avant l’annonce de Goldman Sachs et juste avant l’ouverture de la Bourse, le cours indicatif de l’action First Marblehead était encore inférieur à 12 dollars. Après tout, peut-être que son intermédiaire financier avait alors déjà exécuté son ordre ? Malheureusement, son espoir se révèle rapidement vain. Sur le NYSE, aucune transaction n’est effectuée avant l’ouverture de la Bourse et les cours communiqués sont purement indicatifs.

Qu’en retenir ?

De grâce, prenez du recul !

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Par Philippe Cazaban (chroniqueur exclusif) – Trouveur de solutions pragmatiques

Nous tous, entrepreneurs ou porteurs de projet, savons bien qu’avec la multiplicité des tâches qui nous incombent (toutes plus urgentes les unes que les autres), nous sommes en permanence “la tête dans le guidon”. D’ailleurs la tension générée par cette situation est comme une drogue dont nous avons bien du mal à nous passer ! Nous savons aussi que l’urgence permanente qui nous fait sauter d’un sujet à l’autre n’est pas propice à la réflexion, à la mise en place de méthode, à la mise en perspective de ces actions quotidiennes. Et c’est l’efficacité, la nôtre et celle de l’entreprise, qui pâtit de ce manque de prévision. Cela peut avoir des conséquences parfois lourdes…

Je ne développerai pas le manque de vision d’avenir pour l’entreprise, l’absence de “stratégie” ou les questions de fond qui passent à la trappe. Je veux évoquer les conséquences de cette situation de crise permanente par rapport au système d’information de l’entreprise.

Ne pas prendre le temps d’une réflexion sur son système d’information peut avoir des conséquences fâcheuses dont certaines ont été explicitées dans mes précédentes chroniques (vous pouvez utilement vous y reportez !). Sous différentes formes, on constate que le résultat d’un manque d’examen à froid des décisions à prendre aboutit à une mauvaise adéquation du système d’information qui peut aller jusqu’à pénaliser la rentabilité de l’entreprise, à des dépenses inadaptées (soit trop soit trop peu), à des choix peu judicieux.

Mais il y a aussi un aspect de cette problématique qui me frappe souvent lorsque j’aborde une mission chez un nouveau client. Cet aspect est synthétisé par une phrase toujours identique que j’entends rapidement, dès les premières conversations :

“Chez nous, c’est pas pareil !”

Le problème de cette phrase qui exprime souvent un vrai
sentiment profond, c’est que si je me crois vraiment spécifique et différent
des autres, les solutions qui existent sur le marché pour répondre aux besoins
des autres ne peuvent pas me convenir. Je vous accorde que je force un peu le
trait, mais je ne suis pas marseillais (ils voudront bien me pardonner !)
et je n’exagère donc pas beaucoup mon propos.

Et pourtant, il y a de grandes ressemblances dans des
entreprises ou des secteurs d’activité très différents. Voici trois exemples.

Les prestataires « offshore » : une concurrence de plus en plus compétitive

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Par Sébastien Peltey (contributeur exclusif) – Co-fondateur de codeur.com

Le secteur des services informatiques connaît une concurrence de plus en plus forte des pays dits émergeants tels que l’Inde, la Chine, la Roumanie, les pays du Maghreb, Madagascar ou encore d’autres pays africains. Ces « prestataires offshore » offrent notamment des services en développement avec une disponibilité et des prix défiants, c’est le cas de le dire, toute concurrence ! C’est une des manifestations de la mondialisation dans le domaine des services et non, comme constaté jusqu’ici, dans l’industrie.

Cette concurrence est compétitive sur plusieurs
niveaux. Le plus apparent est celui du coût
du travail
. En effet les tarifs pratiqués sont souvent de loin inférieurs à
la moyenne d’un prestataire français. De plus, ces prestataires n’ont pas les
mêmes habitudes ni le même rythme de travail que des sociétés françaises. Avec
une disponibilité accrue et la
possibilité de constituer rapidement de grandes équipes, ces externalisations
« offshore » apportent une grande souplesse dans la gestion de
projet. Enfin, même si le recours à l’offshore concerne souvent des taches
répétitives et standardisées, il ne faut pas sous-estimer ni les compétences de plus en plus pointues
dont font preuves ces pays ni leurs capacités
à innover
!

« Des idées innovantes à travers le monde » : SharedSpaces : Redonner un sens au mot co-propriétaire

Rault_fabrice
Par Fabrice Rault (contributeur) – Responsable de studio multimédia

Face à la flambé des prix
de l’immobilier, les futurs propriétaires ont dorénavant une nouvelle option au
Royaume Unis. Ils vont désormais avoir la possibilité d’acquérir un bien avec
l’aide d’un co-propriétaire repéré sur le site internet sharedspaces.co.uk.

SharedSpaces est un site
disposant d’une base de co-acheteur potentiellement intéressé par l’acquisition
d’une maison ou d’un appartement à plusieurs, le but étant de se rassembler
afin d’y arriver.

Comme la majorité des
réseaux sociaux en ligne, les membres s’inscrivent sur le site en renseignant
au préalable leur profil.

Ils expriment leurs
goûts, leurs envies, leurs préférences en terme de « co-propriétaire », leurs
villes de prédilection, ce qu’ils attendent en particulier de cette aventure,
etc… Cette fiche propre à chaque membre permettra à chacun de se trouver et
pourquoi pas de s’associer lors d’une éventuelle acquisition de bien
immobilier. Cela peut être pour y vivre, mais également pour investir.

L’idée étant que les
colocataires peuvent tout à fait logiquement acheter ensemble un bien
immobilier sans pour autant remettre en cause leur budget de logement mensuel.

Cela leur permet
d’effectuer un premier achat, sans loyer perdu tout en réalisant (logiquement)
une plus value lors de la revente de leur part ou du bien immobilier.

Les 15 bons réflexes marketing pour augmenter vos ventes !


Par Frédéric Canevet (contributeur) – Chef de Produits

Ces idées sont inspirées des livres "Le Marketing pour les Nuls" et "Marketing kit for dummies" écrit par Alex Hiam. 

Je
vous conseille fortement la lecture de ces deux ouvrages qui sont
vraiment une source de bonnes idées, même si vous faites du marketing
depuis des années. En effet ces 2 livres sont vraiment riches en bons conseils pour augmenter vos ventes et fidéliser vos clients. 

Plutôt
que de faire une simple critique de ces ouvrages, je ferais un résumé
des documents mis en libre téléchargement sur le site
www.insightsformarketing.com. 

1- Ne perdez jamais une occasion de parler de votre entreprise !

Profitez
de toutes les occasions (repas avec des amis, lors de vos voyages…),
sans pour autant saouler tout le monde avec vos histoires de boulot,
mais en racontant des anecdotes marrantes et en préparant un "pitch"
pour présenter très rapidement votre entreprise (= la présentation de
votre entreprise en 30 secondes chrono). 

2- Réservez 10 minutes par jour pour faire du Marketing !

Pour
voir des effets à long terme vos efforts marketing doivent être
réguliers. Vous devez vous extraire de l’urgence du quotidien pour
préparer vos futures ventes: référencement sur internet, rappel de vos
plus gros clients, fidélisation, mailings… Pour
cela dès que vous arrivez au bureau ne vous jetez pas sur votre Boite
Emails, mais écoutez juste votre répondeur téléphonique, et vérifiez
qu’il n’y a pas d’urgence. Puis prenez 10 minutes pour mettre en
application quelques vos bonnes résolution (appeler chaque matin un
gros client, poster un message sur votre blog…).