Envie d'entreprendre

L’effet « WOW »


Par Jean-Pierre Lauzier (contributeur) – Conférencier, formateur, expert-conseil

La plupart des entreprises qui obtiennent beaucoup de succès n’ont pas nécessairement les plus gros budgets de marketing ou de publicité. En fait, il arrive souvent que la grande majorité des PME, qui connaissent une croissance rapide, aient un budget de marketing relativement restreint sinon inexistant.

Mais alors que font-ils pour avoir une excellente progression de leurs ventes ?

•  Est-ce à cause de leurs produits innovateurs ?

•  Est-ce parce qu’ils sont supportés financièrement par des organisations très riches ?

•  Est-ce qu’ils sont tout simplement chanceux ?

La réponse peut-être oui dans certains cas, mais ça ne l’est sûrement pas dans la majorité.

Management : l’Exemplarité

Dureau_laurent
Par Laurent Dureau (contributeur) – Impulseur Booster en Capital Humain

L’exemplarité, selon moi, est l’une des plus grandes qualités d’un manager.
Bien qu’évidente de prime abord, ellle fait penser aux bonnes leçons de
morale pour naîf en culotte courte du temps d’une certaine époque
d’après-guerre.

Néanmoins, c’est au fil des jours et des bravades qu’elle s’acquiert. Car montrer l’exemple est mentalement aisé mais dans les faits elle demande du courage et beaucoup de détermination.

Comment
pourriez-vous demander à vos collaborateurs d’arriver à l’heure aux
réunions si vous êtes le premier à arriver en retard ? Malgré toutes
les bonnes raisons que vous pourriez fournir, une fois, deux fois ça
passe mais la troisième fois ça casse.

L’exemplarité cache une notion de respect.
Sans respect, vous ne serez pas suivi. Si un peu dans les débuts, si
vous y allez avec de l’autorité mais ce n’est pas par la crainte que
vous obtiendrez le meilleur de vos troupes.

L’Etat est le premier à reconnaître la valeur des médailles ou des
légions d’honneurs. Le chef d’entreprise peut faire de même avec des
diplômes style "le meilleur employé du mois" ou tout autre titre
évocateur.

Mettre en avant l’exemplarité c’est d’abord reconnaître que
quelqu’un a eut une conduite ou un état d’être qui peut servir
d’exemple à tous. Car, tous autant que nous sommes, nous désirons intérieurement être meilleurs que ce que l’on est.

Même le plus grand des voleurs aime entendre de dire ou de lire
qu’il a réalisé le plus grand casse du siècle. Idem pour le
scientifique, le médecin, le juriste, l’homme d’état ou le commun des
mortels.

Métiers de demain, pistes d’entreprises

Januel_sophie_4
Par Sophie Januel (chroniqueur exclusif) – Facilitateur en "Gestion et organisation Back-office PME" pour entreprises agiles !

Régulièrement des élèves, des porteurs de projet m’interrogent sur les pistes à dénicher ou exploiter, les fameuses N.I.B ; les métiers qui vont se transformer.

Moult ouvrages sont parus sur le thème.

Mon propos, ici sera de remettre en lumière des pistes certes pas "glamour" ou "hype" mais bel et bien d’opportunités. tant en Environnement et écologie, NTIC, Ecoles et Formation.

Bienvenue dans la révolution du design : une stratégie (2)

Bruno_salgues

Par Bruno Salgues (chroniqueur exclusif) – Enseignant chercheur

La révolution du design est devenue nécessaire si l’entreprise veut exister face à la concurrence. La conception permet de vendre des « usages », qui sont le mélange produits et services ajustés de façon cohérente mais complexe.

1) La bonne conception est la source des bonnes affaDans le passé, notre processus d’innovation était séquentiel, et il commençait habituellement par un « indice de réfraction ». Le produit innovant était lié à une vision très perspicace d’un consommateur ou, plus fréquemment, une invention de technologie. L’entreprise confirmait le concept, fabriquait le produit et puis obtenait que la conception et le marketing soient impliqués. D’où, ces produits et ces services invendables mais techniquement parfaits. C’est leffet que l’on appelle « concorde » du nom du célèbre avion.  Un produit qui techniquement est 100 fois meilleur qu’un autre peut se faire détrôner, SONY en a été plusieurs fois victimes avec les vidéocassette, puis les vidéodisques et plus récemment les cartes mémoires ou la norme SD s’est imposée partout. Chaque fois, l’entreprise a essayé de fournir une « expérience délicieuse » au consommateur, mais cela n’a pas été toujours un succès. Mettre en œuvre une meilleure conception peut permettre d’ouvrir le produit, éventuellement de cacher la complexité de la technologie et aider le consommateur à le voir, le toucher, l’utiliser. Le téléphone mobile, concentré de technologies de pointe en est un excellent exemple.

Se concentrer sur le design est nécessaire car la quantité de ressources nécessaire pour développer un produit médiocre est le même que celle d’un bon. Un bon design, répond à des objectifs stratégiques. C’est pour cela qu’il ne faut pas se priver de faire une bonne conception.
ires

“Quand les grandes écoles entreprennent” : L’IFAG et les Junior-Entreprises priment la création…

Teillet_antoine
Par Antoine Teillet (chroniqueur exclusif) – Journaliste spécialisé grandes écoles

Dans le petit monde des grandes écoles, les IFAG –institut de formation aux affaires et à la gestion– ne font pas partie des institutions post-prépa les plus connues. Présents sur neuf sites –Paris, Nîmes, Montluçon, Auxerre, Lyon, Angers, Toulouse, Rennes et Caen– ces établissements méritent pourtant le détour. Spécialisés dans une formation très pratique et pragmatique, ils organisent ainsi chaque année le « Trophée IFAG de la Création d’entreprise ». Lesquels ont débouché sur la présentation de 103 projets régionaux de création et la sélection finale de huit équipes qui ont soutenu leur travail devant un jury de professionnels et une centaine de leurs camarades…

Et le gagnant fut… l’IFAG Toulouse, avec le projet Excellium, c’est-à-dire la création d’une boutique de parfumerie et d’un institut de beauté dédiés aux hommes. Un espace vente de cosmétiques, soins, détente, massages, épilation et soins du visage. Une première en région toulousaine. Pour convaincre l’auditoire, les jeunes étudiants toulousains ont insisté sur quelques points clés : la cible, l’emplacement géographique, l’estimation du chiffre d’affaires pour la première année, la gestion RH, les outils marketing et communication à utiliser ou encore les perspectives de développement et la création d’une véritable gamme de produits en propre en parallèle à la vente de grandes marques de parfumerie. Une étudiante de ce groupe envisage d’ailleurs de concrétiser ce projet.

Deuxième projet primé : Hintegra, de l’IFAG Paris, c’est-à-dire la création d’un cabinet de conseil et de recrutement de personnes handicapées. Troisième équipe récompensée : Camelehome de l’IFAG Angers, ou la possibilité de proposer aux personnes déménageant fréquemment de leur louer régulièrement un mobilier neuf à choisir parmi différents thèmes.
Si vous voulez mieux connaître l’IFAG, allez dont sur le site de l’institution : www.ifag.com

La vie des entrepreneurs : Interview de Kim Auclair

Favory_delphine
Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Kim Auclair est une créatrice d’entreprise. Il y a 4 ans, elle démarrait sa première société de graphisme www.mikimya.com, et le 3 mars dernier a lancé la nouvelle version de macquebec,
une société créée il y a 2 ans. Elle nous présente sa passion
d’entreprendre, et offre un point de vue particulier sur l’importance,
pour un créateur, de s’entourer et d’avoir un d’un tuteur ou d’un
mentor.

1/ C’est quoi, pour vous, être entrepreneur ? Quelles qualités faut-il pour être entrepreneur ?

Les entrepreneurs sont des agents de changement qui proposent des
solutions innovatrices aux problèmes que nous rencontrons dans notre
quotidien.
Selon moi, un bon entrepreneur, c’est :

  • un leader,
  • un innovateur,

quelqu’un qui :

  • avec empressement pour saisir les occasions, répondre à toute demande et satisfaire aux exigences de la clientèle,
  • croit en ses capacités,
  • est habile à prévoir et à résoudre des problèmes,
  • a confiance en lui,
  • est à l’aise avec la prise de décision,
  • maîtrise l’art de la délégation,
  • possède une bonne capacité à gérer le stress et qui n’est pas
    effrayé par l’insécurité financière ou professionnelle qui pourrait
    être générée par sa position.

Selon mon mentor, l’entrepreneur serait aussi quelqu’un qui :

  • prend plaisir à démarrer quelque chose,
  • possède un talent certain pour voir de nouvelles possibilités et de nouvelles façons de faire les choses,
  • raffole de s’adapter à de nouvelles situations,
  • tient compte des probabilités, se fie aux possibilités et sait
  • évaluer ses chances de réussite,
  • a tendance à vérifier les faits et les informations auxquels il a accès.

Fidélisation : trois points, si simples qu’on les oublie toujours…

Hk02
Par Henri Kaufman (chroniqueur exclusif) – Président de Communider – Agence de Marketing

Les idées les plus simples sont souvent les plus efficaces, et aussi les plus difficiles à trouver. Comme si les marketers s’ingéniaient à trouver midi à 14 heures. Il en va de même en matière de stratégie de fidélisation où l’on a tendance à oublier trois points fondamentaux :

– l’ancienneté du client

– le traumatisme lors de l’octroi de la récompense tant désirée

– pas de fidélité sans échange

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 31

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

4 juillet 2006
– Envolée !

Ca ça me laisse toujours sur le cul ! Un contact qui disparaît du jour au lendemain et qui vous prévient même pas !!! Je parle pas de quelqun écrasé par un autobus et qui du coup a pas le temps d’envoyer un SMS, hein, je parle d’un contact régulier, chez un (gros) client. Quelqun qu’on connaît plutôt bien et avec qui on échange plusieurs fois par semaine par téléphone ou par email.

Et d’un coup, paf ! Pendant quelques jours on a plus de nouvelles,
et puis on appelle pour en prendre justement, ou pour avancer sur un
truc en attente et là on vous dit, en général d’une voix assez neutre "cette personne ne travaille plus chez nous".

Et ben ça vient de m’arriver aujourd’hui. Mon contact auprès d’un de mes 2 gros clients anglais a disparu sans prévenir. J’était aussi en contact avec sa subordonnée, mais en général pour des choses plus opérationnelles. Et avec elle, c’etait plus la relation client. Et bien ni l’une ni l’autre ne m’ont prévenu de son départ. Et comme la subordonnnée est en vacances pour 15 jours, je voulais avancer un peu.

Au final on me colle une nouvelle qui "reprend" les affaires courantes… Sans même un petit email de départ.

« Petite chronique boursière » : Fixer un cours limite ?

Vincent_colot
Par Vincent Colot (chroniqueur exclusif) – Analyste financier

Un de mes amis m’a conté une récente mésaventure boursière que je partage avec vous. Monsieur B. a vu un joli gain lui passer sous le nez par la faute d’un ordre avec limite. En déduire qu’il vaut mieux travailler sans limite serait toutefois une erreur.

Monsieur B. aime chercher lui-même de belles opportunités sur les Bourses. Quelques jours avant Noël, ses yeux tombent sur une action cotée sur le New York Stock Exchange (NYSE) et dont le cours a fortement chuté. Il s’agit de la société américaine First Marblehead, une société de taille moyenne qui octroie des prêts aux étudiants pour financer leurs études. En douze mois, le cours de cette action était passé d’un pic de 57 dollars à quelque 11 dollars, la crise des crédits dans le sillage des difficultés liées aux prêts subprimes n’y étant bien entendu pas étrangère. Après une analyse approfondie, Monsieur B. estime que la baisse du cours est disproportionnée par rapport aux risques et que l’action est donc intéressante. Le 21 décembre au matin, il transmet alors à son agence bancaire l’ordre d’acheter 800 actions de cette société. Il fixe également une limite à 12,50 dollars, ce qui signifie que l’ordre ne peut être exécuté que si le prix de l’action est inférieur à ce montant. Compte tenu du décalage horaire entre les Etats-Unis et l’Europe, son ordre peut encore être exécuté le jour-même à Wall Street.

Le 21 décembre, une demi-heure avant l’ouverture de la Bourse de New York, Monsieur B. jette un oeil, sur internet, sur le cours indicatif de l’action en question. Ce cours indicatif a certes augmenté mais est toujours inférieur à la limite qu’il a donnée. Mais à 9h15 heure américaine, soit un quart d’heure avant l’ouverture de la Bourse à New York – il est alors 15h15 en Europe – une news fait l’effet d’une bombe : Goldman Sachs, un des principaux acteurs du secteur financier américain, annonce qu’il va prendre une participation de quelque 20 % dans First Marblehead et est prêt pour cela à payer un prix de 15 dollars par action. De plus, Goldman Sachs semble également prêt à accorder 1 milliard de dollars de crédits à First Marblehead. Cette grande preuve de confiance est accueillie avec un tel enthousiasme par les investisseurs que le cours de First Marblehead atteint 15,29 dollars à l’ouverture de la Bourse. Et dans le courant de la journée, le cours poursuit son ascension pour clôturer à 18,70 dollars. En d’autres termes, le cours a gagné 66 % sur une seule journée !

Pour Monsieur B., cette hausse incroyable du cours est toutefois un cauchemar. Il pensait que, compte tenu de la volatilité considérable de l’action, il avait pris suffisamment de précautions en indiquant une limite correspondant à plus de 10 % du cours de l’action le soir précédent, mais l’annonce inattendue de la confiance de Goldman Sachs en First Marblehaed a rendu sa limite clairement trop faible, tant et si bien qu’il a vu passer un joli gain boursier sous son nez. Pourtant, il reprend subitement espoir car avant l’annonce de Goldman Sachs et juste avant l’ouverture de la Bourse, le cours indicatif de l’action First Marblehead était encore inférieur à 12 dollars. Après tout, peut-être que son intermédiaire financier avait alors déjà exécuté son ordre ? Malheureusement, son espoir se révèle rapidement vain. Sur le NYSE, aucune transaction n’est effectuée avant l’ouverture de la Bourse et les cours communiqués sont purement indicatifs.

Qu’en retenir ?

De grâce, prenez du recul !

Cazaban_philippe
Par Philippe Cazaban (chroniqueur exclusif) – Trouveur de solutions pragmatiques

Nous tous, entrepreneurs ou porteurs de projet, savons bien qu’avec la multiplicité des tâches qui nous incombent (toutes plus urgentes les unes que les autres), nous sommes en permanence “la tête dans le guidon”. D’ailleurs la tension générée par cette situation est comme une drogue dont nous avons bien du mal à nous passer ! Nous savons aussi que l’urgence permanente qui nous fait sauter d’un sujet à l’autre n’est pas propice à la réflexion, à la mise en place de méthode, à la mise en perspective de ces actions quotidiennes. Et c’est l’efficacité, la nôtre et celle de l’entreprise, qui pâtit de ce manque de prévision. Cela peut avoir des conséquences parfois lourdes…

Je ne développerai pas le manque de vision d’avenir pour l’entreprise, l’absence de “stratégie” ou les questions de fond qui passent à la trappe. Je veux évoquer les conséquences de cette situation de crise permanente par rapport au système d’information de l’entreprise.

Ne pas prendre le temps d’une réflexion sur son système d’information peut avoir des conséquences fâcheuses dont certaines ont été explicitées dans mes précédentes chroniques (vous pouvez utilement vous y reportez !). Sous différentes formes, on constate que le résultat d’un manque d’examen à froid des décisions à prendre aboutit à une mauvaise adéquation du système d’information qui peut aller jusqu’à pénaliser la rentabilité de l’entreprise, à des dépenses inadaptées (soit trop soit trop peu), à des choix peu judicieux.

Mais il y a aussi un aspect de cette problématique qui me frappe souvent lorsque j’aborde une mission chez un nouveau client. Cet aspect est synthétisé par une phrase toujours identique que j’entends rapidement, dès les premières conversations :

“Chez nous, c’est pas pareil !”

Le problème de cette phrase qui exprime souvent un vrai
sentiment profond, c’est que si je me crois vraiment spécifique et différent
des autres, les solutions qui existent sur le marché pour répondre aux besoins
des autres ne peuvent pas me convenir. Je vous accorde que je force un peu le
trait, mais je ne suis pas marseillais (ils voudront bien me pardonner !)
et je n’exagère donc pas beaucoup mon propos.

Et pourtant, il y a de grandes ressemblances dans des
entreprises ou des secteurs d’activité très différents. Voici trois exemples.

Les prestataires « offshore » : une concurrence de plus en plus compétitive

Peltey_sbastien
Par Sébastien Peltey (contributeur exclusif) – Co-fondateur de codeur.com

Le secteur des services informatiques connaît une concurrence de plus en plus forte des pays dits émergeants tels que l’Inde, la Chine, la Roumanie, les pays du Maghreb, Madagascar ou encore d’autres pays africains. Ces « prestataires offshore » offrent notamment des services en développement avec une disponibilité et des prix défiants, c’est le cas de le dire, toute concurrence ! C’est une des manifestations de la mondialisation dans le domaine des services et non, comme constaté jusqu’ici, dans l’industrie.

Cette concurrence est compétitive sur plusieurs
niveaux. Le plus apparent est celui du coût
du travail
. En effet les tarifs pratiqués sont souvent de loin inférieurs à
la moyenne d’un prestataire français. De plus, ces prestataires n’ont pas les
mêmes habitudes ni le même rythme de travail que des sociétés françaises. Avec
une disponibilité accrue et la
possibilité de constituer rapidement de grandes équipes, ces externalisations
« offshore » apportent une grande souplesse dans la gestion de
projet. Enfin, même si le recours à l’offshore concerne souvent des taches
répétitives et standardisées, il ne faut pas sous-estimer ni les compétences de plus en plus pointues
dont font preuves ces pays ni leurs capacités
à innover
!