Envie d'entreprendre

Avoir une bonne idée ne suffit pas…

Weill_valrie Par Valérie Weill – Consultante et accompagnatrice en création/développement d’entreprise

Trouver une bonne idée pour créer est la première étape du parcours du créateur d’entreprise. En effet, il est important que l’idée de l’entrepreneur puisse « marcher », c’est-à-dire répondre à un besoin, rencontrer ses cibles et son marché, être faisable, viable, rentable… Encore faut-il que l’entrepreneur la transforme en un véritable projet d’entreprise, c’est ce que l’on appelle dans le jargon des spécialistes de l’accompagnement à la création d’entreprise : passer de l’idée au projet. Personnellement, je rajouterais bien volontiers une troisième dimension pour arriver au parcours suivant : passer de l’idée au projet et passer du projet à la vision stratégique.

En effet, avoir une bonne idée de produits ou de services et des clients séduits semble être la base pour permettre le développement futur de l‘entreprise. Mais ce que l’on constate ces dix dernières années, c’est que le tout doit de plus en plus faire sens. C’est-à-dire :

La liberté, où l’idée qu’on s’en fait

Eric_dupin Par Eric Dupin (contributeur) – Concepteur web indépendant

Si l'on en croit les enquêtes qui sortent assez régulièrement sur le sujet, nous sommes des millions à rêver de créer un jour notre entreprise.

Enfin, vous êtes, ils sont, parce-que pour moi c'est déjà fait depuis pas mal de temps.

L'une des principales motivations étant probablement la liberté que procure l'absence de hiérachie.

Ou plutôt la sensation de liberté. Parce-que dans les faits cela ne se passe pas exactement comme ça, tant nous avons une propension naturelle à nous créer rapidement d'autres contraintes, tout aussi "liberticides" que l'omnipotence d'un petit chef hargneux.

D'abord, jeune entrepreneur impétueux et ambitieux, sache que quand tu auras fièrement acquis ta liberté d'indépendant au sacrifice de ton train de vie confortable de jeune cadre, que tu auras jeté ton costume Armani au profit d'un tee-shirt La Fraise, d'un bermuda douteux et de Converse trouées, et troqué ton Audi A3 contre un scooter de 1998, cette liberté ne durera pas longtemps.

Comment développer son business: passion et conviction

Watine_jeanluc Par Jean-Luc Watine – Spécialiste dans l'optimisation du statut du dirigeant

La création d'une entreprise a un côté héroîque sur le plan psychologique et il en est de même pour le développement de son business : il faut en permanence innover et s'adapter au marché présent comme aux nouveaux marchés émergents qu'il faut prendre au bond et promptement.

Par rapport à cette nécessité d'évoluer, votre entourage, lui, peut ne pas comprendre du tout et on est souvent choqué, déçu de ses réactions…. L'erreur serait de s'arrêter là : en prenant du recul, et il en faut, comme de la ténacité sous-tendue par la passion et la conviction d'avoir raison à terme, ces attitudes peuvent s'expliquer.

Vous n’êtes pas Bill Gates et vous ne le serez jamais

Par Michael (chroniqueur exclusif) – Consultant et animateur du site Esprit-riche.com

L'entreprenariat est entouré de nombreux mythes dont l'un des plus néfastes est sans conteste l'ensemble des success story que l'on aime à entendre.

Je me souviens que lorsque j'étais à la recherche d'une idée de business, je m'étais naturellement tourné vers ceux qui avaient réussi pour espérer trouver de l'inspiration. En étudiant leurs histoires et leurs attitudes, j'espérais trouver quelque chose qui pourrait me servir et provoquer un déclic chez moi.

La lecture des histoires étonnantes de ces grands noms (Gates, Brin & Page, Trump, Buffett, Ellison…) provoque cependant plus d'effets négatifs que d'enthousiasme : elles vous renvoient à votre situation et le poids du mythe vous écrase. Il démobilise. Il désarme.

Comment, vous, avec ce que vous avez actuellement pouvez imaginer marquer l’histoire de votre nom ?

La manière dont sont racontées ces histoires est souvent trompeuse et très romancée.

Lorsqu'on y regarde de plus près, on constate que ces noms ont un point commun : ils ont, à un moment ou à un autre eu énormément de chance.

Oh, je sais vous allez me dire que la chance se provoque et vous aurez raison : je partage cette idée mais je sais aussi que parfois, la chance favorise particulièrement un projet ou une personne. Pourquoi n'y a-t-il pas un second Gates ? Et si certains avaient plus de chance que d'autres ?

Si l'on regarde encore plus en détail, on voit aussi que ces réussites ne sont totalement pas hasardeuses : ce n'est la chance seule qui a mis en place, d'un coup de baguette magique, l'ensemble des conditions nécessaires à leur réussite. Ils avaient réunis l'ensemble de ces conditions auparavant. L'histoire de Bill Gates est étonnante, on y apprend par exemple que sa mère avait un réseau de connaissances qui lui a permis de rencontrer de nombreux dirigeants dont notamment ceux d'IBM, les premiers clients qui, par l'une des plus coûteuses erreurs de jugement sur l'intérêt commercial du logiciel, participa à la création de Microsoft. Il a donc bénéficié d’un contexte favorable : l’accès à l’informatique à une époque où une salle se louait à l’heure, un cursus scolaire dans l’une des meilleures écoles du monde… Gates n’a pas parié sa vie en prenant un risque inconsidéré.

Des chefs d’entreprise… de petites entreprises

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Par Vanina Delobelle – Entrepreneuse et experte en marketing

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Chaque chef d’entreprise est différent, de par sa personnalité
et de par son background. En effet, les raisons qui l’on poussé à créer
son entreprise, l’expérience qu’il a acquise et son caractère vous
faire que son entreprise sera unique. Chaque entreprise sera donc
unique en fonction de la personne qui la dirige.

Ainsi, il existe 3 entrepreneurs différents, en fonction de ses aspirations :

  • Certains créent leur entreprise avec le désir d’indépendance et de réalisation personnelle,
  • Certains
    la créent avec une véritable vision , une stratégie d’entreprise et
    veulent la voir évoluer comme on pourrait aider un enfant à grandir,
  • D’autres
    la créent parce que cela correspond à un besoin du marché et dès la
    création ont déjà l’objectif de la revendre donc se préoccupent de sa
    croissance dans le but de lui donner le maximum de valeur à court terme.

Entreprendre à 40 ans

Weill_valrie Par Valérie Weill (chroniqueur exclusif)– Consultante et accompagnatrice en création/développement d’entreprise

Entreprendre à 40 ans, c’est avoir rendez-vous avec soi-même.

40 ans, c’est encore jeune et c’est déjà vieux. Vos enfants vous le font gentiment remarquer.

La moitié de votre vie est passée et vous ne l’avez pas forcément vécue pour vous. Mais vous l’avez vécue souvent pour vos parents, pour un conjoint, des amis, mais pas toujours en vraie présence avec vous-même. Alors qu’est-ce qui se cache sous le désir d’entreprendre à 40 ans ? Pourquoi est-ce une date si symbolique, pourquoi est-ce une période si fertile en création d’entreprise ? Parce qu’à 40 ans, vous commencez à être vraiment responsable, responsable de votre vie et de celle de vos enfants quand vous en avez. Donc vous prenez conscience de manière aigüe que le temps passe, file et que vous ne serez pas éternel (le), contrairement à vos regrets… Et comme le dit si bien Calogero, «on ne retient pas l’écume dans le creux de sa main, on sait la vie se consume et il n’en reste rien »… Alors cette période devient le signal d’appel intérieur pour commencer à construire, à bâtir quelque chose que l’on pourra créer, modeler, faire grandir tous les jours et laisser éventuellement laisser derrière soi, comme un hommage ou bien un héritage à ses enfants ou ses proches.