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« Les retours produits sont un souci, vous avez des fins de série sur les bras… Vendido est là »

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Par Adrien Geille (chroniqueur exclusif) – Entrepreneur – Fiscon

Depuis quelques temps déjà, les médias parlent en boucle de «pouvoir d’achat ». Certains d’entre vous ont même pu voir des reportages sur les personnes qui revendent leurs cadeaux de noël sur internet sous prétexte qu’ils ne leur plaisent pas. Internet est devenu indéniablement un nouveau mode de consommation.

EBay acteur principal de la vente sur internet offre un business modèle connu des particuliers mais méconnus des professionnels. Partant d’un constat simple Thibaut Bayart et ses associés (Eric Noé, Romain Bayart) ont créé en avril 2007 la société Vendido.

La plupart des magasins et des sites d’e-commerce n’ont pas de canal de revente pour les produits qui leurs sont retournés. Autre constat, une marque peine à écouler des fins de série.

Vendido met alors en place l'équivalent d'un magasin d'usine appliqué au Web (un « corner ») totalement dédié. Vendido gère alors pour la marque cet espace. L’avantage, la marque garde le contrôle sur son image, évite les ventes non contrôlées et draine une nouvelle clientèle.

Vendido se charge d'écouler les stocks des entreprises sur Internet. Chacun y trouve son compte, entreprises comme particuliers. Les premières parce que Vendido se charge d'écouler leurs invendus sur Internet. Les autres parce qu'ils peuvent trouver des produits neufs à prix réduits.

3 étapes et c’est vendu ;o)

« Petite chronique boursière  » : La volatilité, un facteur d’inquiétude ?

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Par Vincent Colot (chroniqueur exclusif) – Analyste financier

Les soubresauts boursiers, surtout lorsqu’ils sont violents, ont le plus souvent pour effet de maintenir les investisseurs à l’écart. A tout le moins, hors précaution de spécifier un cours limite, il peut s’avérer délicat de passer un ordre de bourse sur la base d’un cours qui peut s’apprécier ou se déprécier de parfois 10 à 15% sur quelques heures.

Mais c’est un peu l’histoire de la poule et de l’œuf. Si les cours sont volatils, c’est bien aussi parce que les investisseurs ont peur et qu’ils réagissent très, voire trop, fortement à des informations qu’ils ont du mal à décrypter. Connaissons-nous une récession économique ou nous dirigeons-nous vers une longue et pénible dépression ? Comment interpréter les chiffres du chômage qui s’envolent ? Comment les bénéfices des entreprises vont-ils être affectés par la situation macro-économique ? Etc. Etc.

Sans avoir pour ambition d’apporter une réponse définitive à ces légitimes interrogations, je vous invite à regarder d’un peu plus près cette question de la volatilité.

Quand on voit ce graphique, qui illustre la volatilité de la Bourse américaine :

http://finance.yahoo.com/q/bc?s=%5EVIX&t=my&l=on&z=m&q=l&c=

on peut tout de même se poser la question de savoir si le vrai risque ne se trouve pas précisément en période de faible volatilité ç.-à- d. lorsque les investisseurs estiment (erronément) que les actions ne sont pas risquées et donc lorsque la formation d'une bulle est favorisée … avant son inévitable éclatement.

Lire à ce sujet les commentaires éclairants du Professeur Richard Haugen (en 2005 !) :

http://registeredrep.com/mag/finance_beware_sleeping_beast/ :

"The low volatility of recent years has given investors a false sense of security. My guess would be that people are getting lulled into thinking that volatility doesn't exist any more. I think it's almost the opposite".

"La faible volatilité des récentes années a donné aux investisseurs un faux sentiment de sécurité. A mon avis, les gens se fourvoient en considérant que la volatilité n’existe plus. C’est même sans doute presque l’opposé".

(Voir aussi son intéressant site : http://www.quantitativeinvestment.com/qicumulative.aspx ).

Cela dit, sans doute un krach a-t-il comme signe précurseur une augmentation graduelle de la volatilité.

Faire un Business Plan

Pierreolivier_carles
Par Pierre-Olivier Carles (contributeur) – Entrepreneur récidiviste

C’est presque une question récurrente lorsqu’on porte un projet, comme s’il y avait le moindre doute sur ce point…

Bien-sûr, vous DEVEZ faire un business plan, quel que soit votre projet !

La vraie question serait plutôt, je crois : Pourquoi faire un business plan ?

En fait, vous devez le faire pour vous (et vos éventuels associés).

Un business plan, si on veut le résumer simplement, c’est mettre sur
papier la feuille de route de votre projet pour les 3 à 5 prochaines
années.

C’est un peu old-fashion mais ça aide vraiment à savoir vers où on doit aller !

Son utilité est indiscutable et la valeur qu’il vous apporte est
sans commune mesure avec l’effort que vous allez devoir produire pour
le rédiger.

Il y a beaucoup de bonnes raisons, mais en voici trois…

– Il va vous permettre de savoir où vous allez, donc d’établir votre
stratégie. Pas d’opportunisme raisonné sans stratégie, pas de
détermination sans stratégie… donc pas de succès sans stratégie.

– Il va vous permettre de poser les chiffres de vos ambitions et de
valider leur cohérence. Par exemple, vous voulez rencontrer les 300
décideurs de votre région et vous êtes seul ? Dans le meilleur des cas,
si vous êtes le meilleur commercial de la planète, vous ne pouvez pas
prendre et assurer plus de 3 rendez-vous par jour, il y a 5 jours
ouvrés par semaine, il va vous falloir 20 semaines soit plus de 4 mois.
Bien sûr, vous avez été infaillible dès le premier jour et vous n’avez
rien fait d’autre. Cette hypothèse n’est pas réaliste et vous n’avez
pas les moyens de vos ambitions.

– Il va vous obliger à vous poser les bonnes questions dans la
durée. Au début de l’aventure, vous allez réfléchir (souvent trop !) et
prendre du recul. Une fois lancé, la tête dans le guidon, vous n’allez
presque plus réfléchir et traiter votre todolist en mode panique. Vous
devez vus astreindre à prendre du recul, et pour cela, il n’y a pas
mieux que la mise à jour, tous les 15 jours, du business plan.