Envie d'entreprendre

Financer l’accompagnement d’un conseiller extérieur avant ou après avoir créé son entreprise

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Par Adrien Geille (chroniqueur exclusif) – Entrepreneur – Fiscon

Cap entreprise : un dispositif,
mis en œuvre par la région Île-de-France, qui propose diagnostic, conseil et
formation pour les créateurs, repreneurs et cédants dans l’entreprise ?

À qui s’adresse Cap entreprise ?

Porteur d’un projet de création
ou de reprise d’entreprise.

Vous êtes porteurs d’un projet
réaliste et avancé de création de reprise d’entreprise. Votre projet permettra
l’embauche ou la sauvegarde d’au moins un salarié en équivalent temps plein (en
plus du dirigeants) ou bien représente un enjeu prioritaire pour la région :
caractère innovant, plus-values sociales ou environnementales, appartenance à
une filière ou un territoire prioritaire.

Dirigeants d’entreprise.

C’est un dirigeant d’une
entreprise créée ou reprise depuis moins de quatre ans. Vous êtes confrontés à
un problème crucial de développement. Votre entreprise a au moins un salarié en
équivalent temps plein (en plus du dirigeant) ou bien représente un enjeu
prioritaire pour la région : caractère innovant, plus-values sociales ou environnementales,
appartenance à une filière ou un territoire prioritaire.

Cédants d’entreprises.

Vous est dirigeant et vous
envisagez de céder votre entreprise installée en Île-de-France. Votre
entreprise emploie entre cinq et 250 salariés.

L’effet « WOW »


Par Jean-Pierre Lauzier (contributeur) – Conférencier, formateur, expert-conseil

La plupart des entreprises qui obtiennent beaucoup de succès n’ont pas nécessairement les plus gros budgets de marketing ou de publicité. En fait, il arrive souvent que la grande majorité des PME, qui connaissent une croissance rapide, aient un budget de marketing relativement restreint sinon inexistant.

Mais alors que font-ils pour avoir une excellente progression de leurs ventes ?

•  Est-ce à cause de leurs produits innovateurs ?

•  Est-ce parce qu’ils sont supportés financièrement par des organisations très riches ?

•  Est-ce qu’ils sont tout simplement chanceux ?

La réponse peut-être oui dans certains cas, mais ça ne l’est sûrement pas dans la majorité.

Management : l’Exemplarité

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Par Laurent Dureau (contributeur) – Impulseur Booster en Capital Humain

L’exemplarité, selon moi, est l’une des plus grandes qualités d’un manager.
Bien qu’évidente de prime abord, ellle fait penser aux bonnes leçons de
morale pour naîf en culotte courte du temps d’une certaine époque
d’après-guerre.

Néanmoins, c’est au fil des jours et des bravades qu’elle s’acquiert. Car montrer l’exemple est mentalement aisé mais dans les faits elle demande du courage et beaucoup de détermination.

Comment
pourriez-vous demander à vos collaborateurs d’arriver à l’heure aux
réunions si vous êtes le premier à arriver en retard ? Malgré toutes
les bonnes raisons que vous pourriez fournir, une fois, deux fois ça
passe mais la troisième fois ça casse.

L’exemplarité cache une notion de respect.
Sans respect, vous ne serez pas suivi. Si un peu dans les débuts, si
vous y allez avec de l’autorité mais ce n’est pas par la crainte que
vous obtiendrez le meilleur de vos troupes.

L’Etat est le premier à reconnaître la valeur des médailles ou des
légions d’honneurs. Le chef d’entreprise peut faire de même avec des
diplômes style "le meilleur employé du mois" ou tout autre titre
évocateur.

Mettre en avant l’exemplarité c’est d’abord reconnaître que
quelqu’un a eut une conduite ou un état d’être qui peut servir
d’exemple à tous. Car, tous autant que nous sommes, nous désirons intérieurement être meilleurs que ce que l’on est.

Même le plus grand des voleurs aime entendre de dire ou de lire
qu’il a réalisé le plus grand casse du siècle. Idem pour le
scientifique, le médecin, le juriste, l’homme d’état ou le commun des
mortels.

Métiers de demain, pistes d’entreprises

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Par Sophie Januel (chroniqueur exclusif) – Facilitateur en "Gestion et organisation Back-office PME" pour entreprises agiles !

Régulièrement des élèves, des porteurs de projet m’interrogent sur les pistes à dénicher ou exploiter, les fameuses N.I.B ; les métiers qui vont se transformer.

Moult ouvrages sont parus sur le thème.

Mon propos, ici sera de remettre en lumière des pistes certes pas "glamour" ou "hype" mais bel et bien d’opportunités. tant en Environnement et écologie, NTIC, Ecoles et Formation.

Bienvenue dans la révolution du design : une stratégie (2)

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Par Bruno Salgues (chroniqueur exclusif) – Enseignant chercheur

La révolution du design est devenue nécessaire si l’entreprise veut exister face à la concurrence. La conception permet de vendre des « usages », qui sont le mélange produits et services ajustés de façon cohérente mais complexe.

1) La bonne conception est la source des bonnes affaDans le passé, notre processus d’innovation était séquentiel, et il commençait habituellement par un « indice de réfraction ». Le produit innovant était lié à une vision très perspicace d’un consommateur ou, plus fréquemment, une invention de technologie. L’entreprise confirmait le concept, fabriquait le produit et puis obtenait que la conception et le marketing soient impliqués. D’où, ces produits et ces services invendables mais techniquement parfaits. C’est leffet que l’on appelle « concorde » du nom du célèbre avion.  Un produit qui techniquement est 100 fois meilleur qu’un autre peut se faire détrôner, SONY en a été plusieurs fois victimes avec les vidéocassette, puis les vidéodisques et plus récemment les cartes mémoires ou la norme SD s’est imposée partout. Chaque fois, l’entreprise a essayé de fournir une « expérience délicieuse » au consommateur, mais cela n’a pas été toujours un succès. Mettre en œuvre une meilleure conception peut permettre d’ouvrir le produit, éventuellement de cacher la complexité de la technologie et aider le consommateur à le voir, le toucher, l’utiliser. Le téléphone mobile, concentré de technologies de pointe en est un excellent exemple.

Se concentrer sur le design est nécessaire car la quantité de ressources nécessaire pour développer un produit médiocre est le même que celle d’un bon. Un bon design, répond à des objectifs stratégiques. C’est pour cela qu’il ne faut pas se priver de faire une bonne conception.
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“Quand les grandes écoles entreprennent” : L’IFAG et les Junior-Entreprises priment la création…

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Par Antoine Teillet (chroniqueur exclusif) – Journaliste spécialisé grandes écoles

Dans le petit monde des grandes écoles, les IFAG –institut de formation aux affaires et à la gestion– ne font pas partie des institutions post-prépa les plus connues. Présents sur neuf sites –Paris, Nîmes, Montluçon, Auxerre, Lyon, Angers, Toulouse, Rennes et Caen– ces établissements méritent pourtant le détour. Spécialisés dans une formation très pratique et pragmatique, ils organisent ainsi chaque année le « Trophée IFAG de la Création d’entreprise ». Lesquels ont débouché sur la présentation de 103 projets régionaux de création et la sélection finale de huit équipes qui ont soutenu leur travail devant un jury de professionnels et une centaine de leurs camarades…

Et le gagnant fut… l’IFAG Toulouse, avec le projet Excellium, c’est-à-dire la création d’une boutique de parfumerie et d’un institut de beauté dédiés aux hommes. Un espace vente de cosmétiques, soins, détente, massages, épilation et soins du visage. Une première en région toulousaine. Pour convaincre l’auditoire, les jeunes étudiants toulousains ont insisté sur quelques points clés : la cible, l’emplacement géographique, l’estimation du chiffre d’affaires pour la première année, la gestion RH, les outils marketing et communication à utiliser ou encore les perspectives de développement et la création d’une véritable gamme de produits en propre en parallèle à la vente de grandes marques de parfumerie. Une étudiante de ce groupe envisage d’ailleurs de concrétiser ce projet.

Deuxième projet primé : Hintegra, de l’IFAG Paris, c’est-à-dire la création d’un cabinet de conseil et de recrutement de personnes handicapées. Troisième équipe récompensée : Camelehome de l’IFAG Angers, ou la possibilité de proposer aux personnes déménageant fréquemment de leur louer régulièrement un mobilier neuf à choisir parmi différents thèmes.
Si vous voulez mieux connaître l’IFAG, allez dont sur le site de l’institution : www.ifag.com

La vie des entrepreneurs : Interview de Kim Auclair

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Par Delphine Favory (contributeur) – Responsable Marketing et Commercial

Kim Auclair est une créatrice d’entreprise. Il y a 4 ans, elle démarrait sa première société de graphisme www.mikimya.com, et le 3 mars dernier a lancé la nouvelle version de macquebec,
une société créée il y a 2 ans. Elle nous présente sa passion
d’entreprendre, et offre un point de vue particulier sur l’importance,
pour un créateur, de s’entourer et d’avoir un d’un tuteur ou d’un
mentor.

1/ C’est quoi, pour vous, être entrepreneur ? Quelles qualités faut-il pour être entrepreneur ?

Les entrepreneurs sont des agents de changement qui proposent des
solutions innovatrices aux problèmes que nous rencontrons dans notre
quotidien.
Selon moi, un bon entrepreneur, c’est :

  • un leader,
  • un innovateur,

quelqu’un qui :

  • avec empressement pour saisir les occasions, répondre à toute demande et satisfaire aux exigences de la clientèle,
  • croit en ses capacités,
  • est habile à prévoir et à résoudre des problèmes,
  • a confiance en lui,
  • est à l’aise avec la prise de décision,
  • maîtrise l’art de la délégation,
  • possède une bonne capacité à gérer le stress et qui n’est pas
    effrayé par l’insécurité financière ou professionnelle qui pourrait
    être générée par sa position.

Selon mon mentor, l’entrepreneur serait aussi quelqu’un qui :

  • prend plaisir à démarrer quelque chose,
  • possède un talent certain pour voir de nouvelles possibilités et de nouvelles façons de faire les choses,
  • raffole de s’adapter à de nouvelles situations,
  • tient compte des probabilités, se fie aux possibilités et sait
  • évaluer ses chances de réussite,
  • a tendance à vérifier les faits et les informations auxquels il a accès.

Fidélisation : trois points, si simples qu’on les oublie toujours…

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Par Henri Kaufman (chroniqueur exclusif) – Président de Communider – Agence de Marketing

Les idées les plus simples sont souvent les plus efficaces, et aussi les plus difficiles à trouver. Comme si les marketers s’ingéniaient à trouver midi à 14 heures. Il en va de même en matière de stratégie de fidélisation où l’on a tendance à oublier trois points fondamentaux :

– l’ancienneté du client

– le traumatisme lors de l’octroi de la récompense tant désirée

– pas de fidélité sans échange

C’est décidé, je crée ma boite ! Episode 31

Par Bart (contributeur) – Entrepreneur

4 juillet 2006
– Envolée !

Ca ça me laisse toujours sur le cul ! Un contact qui disparaît du jour au lendemain et qui vous prévient même pas !!! Je parle pas de quelqun écrasé par un autobus et qui du coup a pas le temps d’envoyer un SMS, hein, je parle d’un contact régulier, chez un (gros) client. Quelqun qu’on connaît plutôt bien et avec qui on échange plusieurs fois par semaine par téléphone ou par email.

Et d’un coup, paf ! Pendant quelques jours on a plus de nouvelles,
et puis on appelle pour en prendre justement, ou pour avancer sur un
truc en attente et là on vous dit, en général d’une voix assez neutre "cette personne ne travaille plus chez nous".

Et ben ça vient de m’arriver aujourd’hui. Mon contact auprès d’un de mes 2 gros clients anglais a disparu sans prévenir. J’était aussi en contact avec sa subordonnée, mais en général pour des choses plus opérationnelles. Et avec elle, c’etait plus la relation client. Et bien ni l’une ni l’autre ne m’ont prévenu de son départ. Et comme la subordonnnée est en vacances pour 15 jours, je voulais avancer un peu.

Au final on me colle une nouvelle qui "reprend" les affaires courantes… Sans même un petit email de départ.